Naïvement, en recevant le communiqué, j'ai cru à une farce.
Etant plutôt taquin de nature, j'ai cru à une blague destinée à marquer le 35ème anniversaire de Top Résa, le monument en matière de rencontre des professionnels du tourisme français.
Mademoiselle Pinel devait à l'origine, se rendre sur le Salon dès le début de la matinée, et, occasion sublime, participer à une table ronde sur le thème évocateur: "Le tourisme, formidable levier de croissance en France".
Formidable, certes, mais pour le levier, faudra repasser, parce que des "contraintes d'agenda" ont obligé Mademoiselle à repousser son arrivée pour le déjeuner, faisant table rase de la table ronde par la même occasion…
Marrant un agenda surchargé, alors que l'évènement est prévu quasi d'une année sur l'autre aux mêmes dates…
Obligations parlementaires, justifiaient timidement et sans trop y croire les membres de son cabinet. Ignorance du "levier", oserais-je supputer ?
En tout cas, pas ignorance du déjeuner inaugural (en ces périodes de disette, un repas gratos), c'est toujours bon à prendre, même si, (faut quand même pas exagérer), il faut bannir du menu fruits de mer et concombre pour Mademoiselle.
Pas de pot : l'entrée du déjeuner inaugural comprenait des crevettes, mais j'ai pas eu le loisir d'aller regarder dans l'assiette de Mademoiselle.
En revanche, les deux jeunes femmes, des traductrices parce que Mademoiselle ne doit surement pas maîtriser l'anglais, assises bien sagement juste derrière elle pendant ce repas, ont eu tout loisir de saliver derrière son assiette.
Mais elles n'ont même pas eu droit à un verre d'eau… Dommage, mais normal, elles n'ont pas eu à traduire quoi que ce soit. C'est bien connu, quand on travaille pas... on ne mange pas, logique !
Etant plutôt taquin de nature, j'ai cru à une blague destinée à marquer le 35ème anniversaire de Top Résa, le monument en matière de rencontre des professionnels du tourisme français.
Mademoiselle Pinel devait à l'origine, se rendre sur le Salon dès le début de la matinée, et, occasion sublime, participer à une table ronde sur le thème évocateur: "Le tourisme, formidable levier de croissance en France".
Formidable, certes, mais pour le levier, faudra repasser, parce que des "contraintes d'agenda" ont obligé Mademoiselle à repousser son arrivée pour le déjeuner, faisant table rase de la table ronde par la même occasion…
Marrant un agenda surchargé, alors que l'évènement est prévu quasi d'une année sur l'autre aux mêmes dates…
Obligations parlementaires, justifiaient timidement et sans trop y croire les membres de son cabinet. Ignorance du "levier", oserais-je supputer ?
En tout cas, pas ignorance du déjeuner inaugural (en ces périodes de disette, un repas gratos), c'est toujours bon à prendre, même si, (faut quand même pas exagérer), il faut bannir du menu fruits de mer et concombre pour Mademoiselle.
Pas de pot : l'entrée du déjeuner inaugural comprenait des crevettes, mais j'ai pas eu le loisir d'aller regarder dans l'assiette de Mademoiselle.
En revanche, les deux jeunes femmes, des traductrices parce que Mademoiselle ne doit surement pas maîtriser l'anglais, assises bien sagement juste derrière elle pendant ce repas, ont eu tout loisir de saliver derrière son assiette.
Mais elles n'ont même pas eu droit à un verre d'eau… Dommage, mais normal, elles n'ont pas eu à traduire quoi que ce soit. C'est bien connu, quand on travaille pas... on ne mange pas, logique !
Au passage, je tiens à saluer le discours, encore une fois trop long mais c'est naturel chez lui, de Georges Colson, Président du Snav et d'honneur de Top Résa, s'adressant à Mademoiselle.
Avec le langage qui lui est propre, le vieux lion, gentiment, respirait d'aise à la présence de Mademoiselle, lui rappelant que, malgré sa jeunesse (mais parfois, la jeunesse peut être un naufrage), faudrait quand même pas que le tourisme soit pas la dernière roue de son portefeuille…
Dans son lyrisme, Georges Colson n'a pas manqué de rappeler à Mademoiselle les grands sujets de préoccupation de la profession, tant sur la TVA, la Directive Européenne, j'en oublie et aussi, la mauvaise santé des entreprises de tourisme qui envoyaient leurs clients découvrir des horizons nouveaux…
Discours convenu ? Réponse en tout cas convenue et, comme d'habitude d'une grande banalité, sans aucun lien avec le sujet abordé par le Président du Snav et d'honneur de Top Résa.
Néanmoins, nous attendions la rencontre avec la Presse… Ben, là encore un grand moment !
J'ai osé, au grand dam de la nouvelle directrice de communication du cabinet de Mademoiselle, poser la question de la TVA à laquelle sont assujettis les réceptifs français, taxe payée quasi deux fois, et qui les pénalisent vis-à-vis de leurs concurrents européens.
Je comprends que Mademoiselle n'ait pas compris la question, mais j'ai rien compris à sa non-réponse.
Dans ce cas-là, si je puis me permettre, fallait laisser répondre le patron d'Atout France, le seul Corse qui travaille encore, et qui lui aurait au moins pu botter en touche intelligemment !
Mais bon. Quant à ma seconde question, qui a bien failli être censurée, concernant les plans sociaux qui sévissent actuellement dans la profession, je n'ai rien compris non plus.
Et pour le reste, y'a pas eu de commentaires, notamment sur les moyens que le gouvernement auquel appartient Mademoiselle devrait mettre en place afin d'ériger le tourisme "en grande cause nationale"!
Allez, c'est pas grave. Et puis on a failli avoir une manif des salariés de TUI en colère… Ils ont raison, mais ils ont été sages !
Avec le langage qui lui est propre, le vieux lion, gentiment, respirait d'aise à la présence de Mademoiselle, lui rappelant que, malgré sa jeunesse (mais parfois, la jeunesse peut être un naufrage), faudrait quand même pas que le tourisme soit pas la dernière roue de son portefeuille…
Dans son lyrisme, Georges Colson n'a pas manqué de rappeler à Mademoiselle les grands sujets de préoccupation de la profession, tant sur la TVA, la Directive Européenne, j'en oublie et aussi, la mauvaise santé des entreprises de tourisme qui envoyaient leurs clients découvrir des horizons nouveaux…
Discours convenu ? Réponse en tout cas convenue et, comme d'habitude d'une grande banalité, sans aucun lien avec le sujet abordé par le Président du Snav et d'honneur de Top Résa.
Néanmoins, nous attendions la rencontre avec la Presse… Ben, là encore un grand moment !
J'ai osé, au grand dam de la nouvelle directrice de communication du cabinet de Mademoiselle, poser la question de la TVA à laquelle sont assujettis les réceptifs français, taxe payée quasi deux fois, et qui les pénalisent vis-à-vis de leurs concurrents européens.
Je comprends que Mademoiselle n'ait pas compris la question, mais j'ai rien compris à sa non-réponse.
Dans ce cas-là, si je puis me permettre, fallait laisser répondre le patron d'Atout France, le seul Corse qui travaille encore, et qui lui aurait au moins pu botter en touche intelligemment !
Mais bon. Quant à ma seconde question, qui a bien failli être censurée, concernant les plans sociaux qui sévissent actuellement dans la profession, je n'ai rien compris non plus.
Et pour le reste, y'a pas eu de commentaires, notamment sur les moyens que le gouvernement auquel appartient Mademoiselle devrait mettre en place afin d'ériger le tourisme "en grande cause nationale"!
Allez, c'est pas grave. Et puis on a failli avoir une manif des salariés de TUI en colère… Ils ont raison, mais ils ont été sages !
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