Loin de moi l'idée de vouloir revenir sur une polémique stérile, dans laquelle le tourisme est, une fois de plus, impliqué et qui aura quand même coûté la vie à trois hommes, deux militaires français et un infortuné guide.
Tous les trois faisaient leur métier…
Quant à nos deux touristes français, je reste très dubitatif quand même.
J’aimerais beaucoup savoir s’ils ont de leur propre chef, organisé leurs « vacances » ou si, au contraire, ils ont fait appel à un voyagiste ?
En ce dimanche ensoleillé, je n’ai pas la réponse. Mais, si tel est le cas et compte tenu des nouvelles dispositions voulues par la Nouvelle Directive Européenne sur les voyages à forfait, c’est un cas d’école qui risque de provoquer de nombreuses interrogations.
En premier lieu, ce Parc, situé au nord du Bénin, petit pays d’Afrique réputé, du moins jusqu’à la semaine dernière, comme calme et stable, était-il, oui ou non, classé en « zone rouge » par le Quai d’Orsay et ses recommandations aux voyageurs ?
Tous les trois faisaient leur métier…
Quant à nos deux touristes français, je reste très dubitatif quand même.
J’aimerais beaucoup savoir s’ils ont de leur propre chef, organisé leurs « vacances » ou si, au contraire, ils ont fait appel à un voyagiste ?
En ce dimanche ensoleillé, je n’ai pas la réponse. Mais, si tel est le cas et compte tenu des nouvelles dispositions voulues par la Nouvelle Directive Européenne sur les voyages à forfait, c’est un cas d’école qui risque de provoquer de nombreuses interrogations.
En premier lieu, ce Parc, situé au nord du Bénin, petit pays d’Afrique réputé, du moins jusqu’à la semaine dernière, comme calme et stable, était-il, oui ou non, classé en « zone rouge » par le Quai d’Orsay et ses recommandations aux voyageurs ?
Certes, depuis vendredi dernier, la zone est définitivement classée rouge.
En revanche, et mes confrères du Parisien ou du Figaro en font état, je cite Le Parisien, « le 27 avril, soit trois jours avant l’enlèvement des deux enseignants français, les "conseils aux voyageurs" ne mentionnaient pas le parc de la Pendjari, où ils ont été enlevés, comme zone à éviter ».
Depuis, le Quai d’Orsay s’est empressé de « réactualiser » ses conseils… Peut-être un peu tard.
Bien sûr, j’entends maintenant dire que ces touristes ont pris des risques inutiles, que c’était de la quasi-inconscience et qu'il ne fallait surtout pas aller dans ce coin d’Afrique.
Parce que, et c’est toujours ainsi, il faut bien trouver un responsable, ce qui n’est pas vraiment évident.
En revanche, si ces deux touristes se sont adressés à un voyagiste, j’avoue que là, il risque d’être "chaud", ne serait-ce du fait de cette Directive, transposée d’ailleurs très bizarrement en droit français : normalement, l’agence ou le voyagiste deviendraient, de fait, entièrement responsables de la défaillance d’organisation de ce voyage…
En revanche, et mes confrères du Parisien ou du Figaro en font état, je cite Le Parisien, « le 27 avril, soit trois jours avant l’enlèvement des deux enseignants français, les "conseils aux voyageurs" ne mentionnaient pas le parc de la Pendjari, où ils ont été enlevés, comme zone à éviter ».
Depuis, le Quai d’Orsay s’est empressé de « réactualiser » ses conseils… Peut-être un peu tard.
Bien sûr, j’entends maintenant dire que ces touristes ont pris des risques inutiles, que c’était de la quasi-inconscience et qu'il ne fallait surtout pas aller dans ce coin d’Afrique.
Parce que, et c’est toujours ainsi, il faut bien trouver un responsable, ce qui n’est pas vraiment évident.
En revanche, si ces deux touristes se sont adressés à un voyagiste, j’avoue que là, il risque d’être "chaud", ne serait-ce du fait de cette Directive, transposée d’ailleurs très bizarrement en droit français : normalement, l’agence ou le voyagiste deviendraient, de fait, entièrement responsables de la défaillance d’organisation de ce voyage…
Avec des circonstances particulièrement dramatiques, qui auront coûté la vie à deux de nos militaires, lesquels n’avaient rien demandé à personne et qui n’auront eu qu’un seul souci : sauver des vies.
Je remarque, au passage, que la France est l’un des rares pays au monde à envoyer immédiatement des troupes dès que l’un de nos ressortissants est dans l’embarras.
Je remarque aussi que deux autres otages, dont une ressortissante américaine, doivent leur libération à nos soldats…
Est-ce à dire que le tourisme en Afrique est définitivement condamné ? Est-ce à dire que nous ne pourrons plus aller observer cette biodiversité qui fait actuellement polémique ?
Peut-être, bien que le risque soit absolument partout.
Par exemple, le Sri Lanka, destination particulièrement touristique qui a connu pas plus tard qu’il y a quelques jours, une vague d’attentats particulièrement meurtriers.
Une fois de plus, et c’est bien malheureux, ce tourisme tellement « oublié » de la part de nos dirigeants, fait l’objet d’une véritable cible de la part de terroristes de tous poils.
Et pourtant, j’ai toujours considéré ce tourisme comme un véritable vecteur de paix, de découverte, d’échanges culturels…
Triste.
Je remarque, au passage, que la France est l’un des rares pays au monde à envoyer immédiatement des troupes dès que l’un de nos ressortissants est dans l’embarras.
Je remarque aussi que deux autres otages, dont une ressortissante américaine, doivent leur libération à nos soldats…
Est-ce à dire que le tourisme en Afrique est définitivement condamné ? Est-ce à dire que nous ne pourrons plus aller observer cette biodiversité qui fait actuellement polémique ?
Peut-être, bien que le risque soit absolument partout.
Par exemple, le Sri Lanka, destination particulièrement touristique qui a connu pas plus tard qu’il y a quelques jours, une vague d’attentats particulièrement meurtriers.
Une fois de plus, et c’est bien malheureux, ce tourisme tellement « oublié » de la part de nos dirigeants, fait l’objet d’une véritable cible de la part de terroristes de tous poils.
Et pourtant, j’ai toujours considéré ce tourisme comme un véritable vecteur de paix, de découverte, d’échanges culturels…
Triste.