Les pilotes « gras et bien nourris » vont-ils finir par avoir la peau des compagnies dans lesquelles ils exercent… Quand je parle de compagnies aériennes, c’est principalement d’Air France, vous l’aurez compris - StockSnap Pixabay
« Le pavillon aérien français va se casser la gueule » !
C’est en ces termes que Laurent Magnin, président de XL Airways avait entamé une superbe prestation chez nos confrères de BFM Business.
En 2014, comme le font aimablement remarquer certains commentaires, certes. Mais évidemment en 2018, il persiste et signe.
Parce qu’il a peur le Magnin...
Non, pas peur pour lui, peur pour les entreprises du secteur, peur que ces pilotes « gras et bien nourris » finissent par avoir la peau des compagnies dans lesquelles ils exercent…
Quand je parle de compagnies aériennes, c’est principalement d’Air France, vous l’aurez compris.
Parce que ce sont les pilotes de cette compagnie qui fut nationale, qui mènent le jeu. Mais les autres transporteurs sont quand même soumis au « pouvoir » de leur syndicat !
Et Magnin il en a ras la casquette. Parce que, lui qui traînait déjà dans un cockpit à l’âge de 15 ans, qui n’a pas fait de grandes études, a toujours imaginé que le transport, aérien de préférence, (il aime aussi les trains mais on ne va pas parler de la SNCF aujourd’hui, chacun son tour), c’était l’ouverture vers les autres, l’ouverture vers un monde juste et harmonieux !
C’est en ces termes que Laurent Magnin, président de XL Airways avait entamé une superbe prestation chez nos confrères de BFM Business.
En 2014, comme le font aimablement remarquer certains commentaires, certes. Mais évidemment en 2018, il persiste et signe.
Parce qu’il a peur le Magnin...
Non, pas peur pour lui, peur pour les entreprises du secteur, peur que ces pilotes « gras et bien nourris » finissent par avoir la peau des compagnies dans lesquelles ils exercent…
Quand je parle de compagnies aériennes, c’est principalement d’Air France, vous l’aurez compris.
Parce que ce sont les pilotes de cette compagnie qui fut nationale, qui mènent le jeu. Mais les autres transporteurs sont quand même soumis au « pouvoir » de leur syndicat !
Et Magnin il en a ras la casquette. Parce que, lui qui traînait déjà dans un cockpit à l’âge de 15 ans, qui n’a pas fait de grandes études, a toujours imaginé que le transport, aérien de préférence, (il aime aussi les trains mais on ne va pas parler de la SNCF aujourd’hui, chacun son tour), c’était l’ouverture vers les autres, l’ouverture vers un monde juste et harmonieux !
Dominique Gobert - DR
Il est d’ailleurs temps qu’un patron de compagnie, « une modeste compagnie qui n’a que cinq avions », modestise Magnin, «ouvre enfin sa gueule » et attire l’attention non seulement des actionnaires d’Air France (et l’état en premier chef) mais aussi les pilotes, et surtout leur syndicat.
Pour l’actionnaire, Magnin est très clair : y’aura pas un rond de plus ! Et puis, ce n’est quand même pas à l’actionnaire, pas plus qu’au passager d’ailleurs, de payer « l’improductivité » inhérente de cette compagnie.
Il va même beaucoup plus loin, sur ces « seigneurs des airs », qui perçoivent un salaire que beaucoup de patrons d’entreprises ne gagnent pas. Et qui, à force d’admirer leur syndicat, ont fini par mettre le transport aérien français « dans la merde » (sic).
Quand il dit « transport aérien », ce sont toutes nos compagnies françaises qui sont dans la merde ! Et comme ce n’est pas suffisant, ces pilotes vont « fusiller » (re-sic) l’embauche de pilotes français sur le marché de l’aérien.
Sans parler bien évidemment du peu d’égards qu’ils manifestent vis-à-vis de leurs collègues des autres branches, lesquels "salarisent" beaucoup plus modestement…. « Peut-être que les pilotes pourraient donner l’exemple » suggère Magnin…
Pour l’actionnaire, Magnin est très clair : y’aura pas un rond de plus ! Et puis, ce n’est quand même pas à l’actionnaire, pas plus qu’au passager d’ailleurs, de payer « l’improductivité » inhérente de cette compagnie.
Il va même beaucoup plus loin, sur ces « seigneurs des airs », qui perçoivent un salaire que beaucoup de patrons d’entreprises ne gagnent pas. Et qui, à force d’admirer leur syndicat, ont fini par mettre le transport aérien français « dans la merde » (sic).
Quand il dit « transport aérien », ce sont toutes nos compagnies françaises qui sont dans la merde ! Et comme ce n’est pas suffisant, ces pilotes vont « fusiller » (re-sic) l’embauche de pilotes français sur le marché de l’aérien.
Sans parler bien évidemment du peu d’égards qu’ils manifestent vis-à-vis de leurs collègues des autres branches, lesquels "salarisent" beaucoup plus modestement…. « Peut-être que les pilotes pourraient donner l’exemple » suggère Magnin…
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Virulent, il précise d’ailleurs que ces mouvements sont d’un autre temps : fini l’époque où les aéroplanes étaient encore des engins volants, certes, mais parfois lourds à piloter.
Sans vouloir les accabler, précise Magnin, les avions modernes sont quand même d’une haute technicité…
Bien évidemment, c’est comme le temps du Chemin de fer et les locomotives à charbon ou les aéroplanes des années 50 !
Encore faudrait-il que les pilotes d’Air France veuillent bien en tenir compte. Est-il normal qu’il existe une « telle différence » entre un pilotes d’Emirates par exemple qui va voler 800 heures et un pilote d’Air France qui va voler 650 heures ?
Faudra, ironise Magnin, taxer les billets d’une surcharge « d’improductivité » ! « Une belle aubaine pour les compagnies concurrentes » et la dégringolade programmée à très court terme du pavillon français.
Curieusement d’ailleurs, mais c’est sans doute une simple coïncidence, Air France a été la seule compagnie française à se lancer dans la « bataille de la surcharge GDS », au motif, plus ou moins avoué que les frais de ces mêmes GDS étaient trop élevés et qu’il lui fallait procéder à des économies drastiques !
Histoire de « provisionner » les frais d’augmentation des salaires des pilotes ?
Tout ceci est lamentable, d’autant que, ce coup-ci, je pense que les syndicats ne cèderont pas. Et qu’alors, tout peut arriver. En tout cas, Magnin ne va pas se faire des potes au SNPL…
Pour ce dernier d’ailleurs, je suggère à ses commissaires politiques de jeter un œil sur le document diffusé mercredi 10 sur France 5, « Pauvres de nous » ! (C’est le titre).
Ca laisse un sacré goût d’amertume…
Sans vouloir les accabler, précise Magnin, les avions modernes sont quand même d’une haute technicité…
Bien évidemment, c’est comme le temps du Chemin de fer et les locomotives à charbon ou les aéroplanes des années 50 !
Encore faudrait-il que les pilotes d’Air France veuillent bien en tenir compte. Est-il normal qu’il existe une « telle différence » entre un pilotes d’Emirates par exemple qui va voler 800 heures et un pilote d’Air France qui va voler 650 heures ?
Faudra, ironise Magnin, taxer les billets d’une surcharge « d’improductivité » ! « Une belle aubaine pour les compagnies concurrentes » et la dégringolade programmée à très court terme du pavillon français.
Curieusement d’ailleurs, mais c’est sans doute une simple coïncidence, Air France a été la seule compagnie française à se lancer dans la « bataille de la surcharge GDS », au motif, plus ou moins avoué que les frais de ces mêmes GDS étaient trop élevés et qu’il lui fallait procéder à des économies drastiques !
Histoire de « provisionner » les frais d’augmentation des salaires des pilotes ?
Tout ceci est lamentable, d’autant que, ce coup-ci, je pense que les syndicats ne cèderont pas. Et qu’alors, tout peut arriver. En tout cas, Magnin ne va pas se faire des potes au SNPL…
Pour ce dernier d’ailleurs, je suggère à ses commissaires politiques de jeter un œil sur le document diffusé mercredi 10 sur France 5, « Pauvres de nous » ! (C’est le titre).
Ca laisse un sacré goût d’amertume…