Les taxes. Un principe simple, facile et qui peut rapporter gros.
Les transporteurs aéroplanistes ont compris depuis longtemps que pour pallier leur déficit chronique, il suffisait d'instaurer des taxes, que l'on appelle dans ce cas-là, "surcharge carburant".
La Tunisie, puisque c'est de ce joli pays dont il s'agit, après avoir accompli une révolution qui devrait maintenant arriver à une certaine stabilité politique, ne délaisse pas, pour autant, les grands principes des gouvernements en proie aux affres d'un déficit économique flagrant.
C'est d'ailleurs aussi valable en France, un pays largement à la pointe du progrès en matière de taxes… de toutes sortes !
Pour la Tunisie, dont le tourisme est un des grands moteurs économiques, il fallait pas laisser passer une occasion pareille.
Mais comment attirer les touristes, encore réticents pour beaucoup, sans les effrayer trop ?
Simple : une taxe. Et quoi de mieux, une "taxe de solidarité", un principe généreux et qui ne veut surtout rien dire ?
Fallait aussi que cette taxe ne soit pas trop "voyante". Donc, quoi de plus simple que d'instaurer, non pas comme les Américains qui eux, plus transparents pour une fois, vous ponctionnent de 10 dollars avec leur désormais fameux ESTA… pour rentrer dans le pays.
Maline, la Tunisie instaure donc une "taxe de solidarité"… pour sortir du pays !
Rien à dire, c'est sans bavure. Et ce pour chaque touriste "étranger", femmes, hommes, enfants… et même les bébés ! Si, si, c'est vrai.
Les transporteurs aéroplanistes ont compris depuis longtemps que pour pallier leur déficit chronique, il suffisait d'instaurer des taxes, que l'on appelle dans ce cas-là, "surcharge carburant".
La Tunisie, puisque c'est de ce joli pays dont il s'agit, après avoir accompli une révolution qui devrait maintenant arriver à une certaine stabilité politique, ne délaisse pas, pour autant, les grands principes des gouvernements en proie aux affres d'un déficit économique flagrant.
C'est d'ailleurs aussi valable en France, un pays largement à la pointe du progrès en matière de taxes… de toutes sortes !
Pour la Tunisie, dont le tourisme est un des grands moteurs économiques, il fallait pas laisser passer une occasion pareille.
Mais comment attirer les touristes, encore réticents pour beaucoup, sans les effrayer trop ?
Simple : une taxe. Et quoi de mieux, une "taxe de solidarité", un principe généreux et qui ne veut surtout rien dire ?
Fallait aussi que cette taxe ne soit pas trop "voyante". Donc, quoi de plus simple que d'instaurer, non pas comme les Américains qui eux, plus transparents pour une fois, vous ponctionnent de 10 dollars avec leur désormais fameux ESTA… pour rentrer dans le pays.
Maline, la Tunisie instaure donc une "taxe de solidarité"… pour sortir du pays !
Rien à dire, c'est sans bavure. Et ce pour chaque touriste "étranger", femmes, hommes, enfants… et même les bébés ! Si, si, c'est vrai.
A 30 dinars le "timbre", soit environ 13€, ça ponctionne vite fait le budget d'une famille.
Une famille qui aura, saisissant la bonne occase, acquitté son séjour dans un club tout compris à moins de 500€ la semaine !
Bien sûr, nos voyagistes ont déjà, parait-il, tout prévu. A peine arrivés, nos bons touristes sont invités par les réceptifs locaux, à se procurer ce fameux "timbre" dont on ne sait d'ailleurs toujours pas où le coller sur le passeport.
Quant aux possesseurs d'une simple carte d'identité, c'est encore un mystère.
Bon. Mais les voyageurs individuels, eux, sont souvent bien dans la panade.
Une amie à moi, pour qui la Tunisie est quasi une seconde patrie, en est restée toute déconfite la semaine dernière…
Invitée à l'inauguration d'un nouvel hôtel à Tunis, elle a vite compris sa douleur en voulant rentrer en France…
Pas de timbre de solidarité à l'hôtel, flambant rénové, où elle séjournait.
Débrouillarde, elle a voulu se le procurer ailleurs.
Las, pas de débit de tabac et, comme nous étions un jour férié, pas de banque non plus...
A l'aéroport, dites-vous. Oui, après avoir patienté durant de longs, très longs moment, dans une file d'attente, en regardant le temps qui passait et l'annonce de l'embarquement de son vol.
Le bébé couinant dans les bras de sa mère, placé juste devant mon amie, s'est arrêté net de pleurer lorsque le douanier, impassible, lui a fait acquitter sa taxe de solidarité de 30 dinars…
Comme quoi, y'a pas d'âge pour se montrer solidaire… Mais au fait, solidaire, de quoi, de qui et pourquoi faire ?
Allez, demain, c'est la journée de la gentillesse…
Une famille qui aura, saisissant la bonne occase, acquitté son séjour dans un club tout compris à moins de 500€ la semaine !
Bien sûr, nos voyagistes ont déjà, parait-il, tout prévu. A peine arrivés, nos bons touristes sont invités par les réceptifs locaux, à se procurer ce fameux "timbre" dont on ne sait d'ailleurs toujours pas où le coller sur le passeport.
Quant aux possesseurs d'une simple carte d'identité, c'est encore un mystère.
Bon. Mais les voyageurs individuels, eux, sont souvent bien dans la panade.
Une amie à moi, pour qui la Tunisie est quasi une seconde patrie, en est restée toute déconfite la semaine dernière…
Invitée à l'inauguration d'un nouvel hôtel à Tunis, elle a vite compris sa douleur en voulant rentrer en France…
Pas de timbre de solidarité à l'hôtel, flambant rénové, où elle séjournait.
Débrouillarde, elle a voulu se le procurer ailleurs.
Las, pas de débit de tabac et, comme nous étions un jour férié, pas de banque non plus...
A l'aéroport, dites-vous. Oui, après avoir patienté durant de longs, très longs moment, dans une file d'attente, en regardant le temps qui passait et l'annonce de l'embarquement de son vol.
Le bébé couinant dans les bras de sa mère, placé juste devant mon amie, s'est arrêté net de pleurer lorsque le douanier, impassible, lui a fait acquitter sa taxe de solidarité de 30 dinars…
Comme quoi, y'a pas d'âge pour se montrer solidaire… Mais au fait, solidaire, de quoi, de qui et pourquoi faire ?
Allez, demain, c'est la journée de la gentillesse…
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