Rapide rappel des faits. Aux Etats-Unis, la dérégulation du code de conduite des GDS a été adoptée en 2004 et elle est totale.
Aujourd’hui, une compagnie aérienne a le droit de choisir le type d’affichage qu’elle souhaite avoir sur tel GDS. Ou bien ne pas donner du tout ses tarifs si elle estime qu’elle n’en a pas le besoin.
En Europe, les compagnies peuvent négocier leur contrat avec les GDS mais elles ont obligation de reproduire les mêmes termes du contrat avec les GDS concurrents.
Autant dire que nous sommes dans le royaume de l’hypocrisie la plus complète.
Le projet de loi stipule que les compagnies devront donner les mêmes données tarifaires au même moment à tous les GDS. Et, il reste un doute sur lequel les députés européens devront trancher aujourd'hui, celui de l’avantage concurrentiel dont peuvent disposer les compagnies actionnaires de GDS.
Si les GDS ont été créés par plusieurs associations de compagnies aériennes il y a plus de trente ans, il n’en reste plus qu’un seul dans ce cas, Amadeus qui compte encore à son tour de table Air France, Lufthansa et Iberia.
Les GDS concurrents et l’Ectaa ont fait campagne contre l’actionnariat des transporteurs dans les GDS, estimant que les compagnies actionnaires peuvent toujours tirer partie de la situation, notamment dans l’affichage des tarifs.
Aujourd’hui, une compagnie aérienne a le droit de choisir le type d’affichage qu’elle souhaite avoir sur tel GDS. Ou bien ne pas donner du tout ses tarifs si elle estime qu’elle n’en a pas le besoin.
En Europe, les compagnies peuvent négocier leur contrat avec les GDS mais elles ont obligation de reproduire les mêmes termes du contrat avec les GDS concurrents.
Autant dire que nous sommes dans le royaume de l’hypocrisie la plus complète.
Le projet de loi stipule que les compagnies devront donner les mêmes données tarifaires au même moment à tous les GDS. Et, il reste un doute sur lequel les députés européens devront trancher aujourd'hui, celui de l’avantage concurrentiel dont peuvent disposer les compagnies actionnaires de GDS.
Si les GDS ont été créés par plusieurs associations de compagnies aériennes il y a plus de trente ans, il n’en reste plus qu’un seul dans ce cas, Amadeus qui compte encore à son tour de table Air France, Lufthansa et Iberia.
Les GDS concurrents et l’Ectaa ont fait campagne contre l’actionnariat des transporteurs dans les GDS, estimant que les compagnies actionnaires peuvent toujours tirer partie de la situation, notamment dans l’affichage des tarifs.
Le royaume de l’hypocrisie la plus complète
Amadeus accepte d’ailleurs la remarque et soutient le projet européen : « Nous souhaitons un terrain de jeu égal pour les compagnies européennes, les agences de voyages et les GDS. Le nouveau cadre juridique doit prendre en compte les changements rapides dans le secteur de la distribution de voyage ».
A noter d’ailleurs que l’affichage des tarifs surcharges et axes comprises devrait entrer en vigueur à partir de mai 2009.
Autre sujet de réflexion pour les députés européens, les MIDT, ces statistiques que peuvent fournir les GDS sur les ventes réalisées par les agences sur telle ou telle ligne. L’Ectaa souhaite pour le moins, que le nom des agences ne soient pas communiqués par les GDS aux compagnies.
Ces statistiques vendues soit aux compagnies, soit aux distributeurs représenteraient environ 5% du chiffre d’affaires des GDS qui tiennent absolument à les garder. « Pourquoi réguler les MIDT au moment même où on veut déréguler le code de conduite des GDS ? », s’interroge Amadeus.
Il existe sur le marché un autre outil de statistiques des ventes, Paxis, mis au point par l’IATA. Qui verrait d’un assez bon œil que les MIDT des GDS soient moins puissants…
Enfin, le projet prévoit aussi que les trajets en train de moins de 90 minutes seront affichés avec l’aérien. Par ailleurs, les GDS devront charger par ailleurs les informations concernant le CO2 des transporteurs. Ce qui donnera bonne conscience à tout le monde.
Reste à savoir qui sera gagnant dans cette affaire... Pour Timothy Kirkhope, le député britannique en charge du dossier, ce sera le consommateur qui, estime-t-il, devrait voir le prix du billet d'avion "baisser de 10%" dans certains cas.
Mais, pour un observateur avisé, les gagnants sont sans nul doute les avocats qui... travaillent sur le dossier depuis quatre ans !
A noter d’ailleurs que l’affichage des tarifs surcharges et axes comprises devrait entrer en vigueur à partir de mai 2009.
Autre sujet de réflexion pour les députés européens, les MIDT, ces statistiques que peuvent fournir les GDS sur les ventes réalisées par les agences sur telle ou telle ligne. L’Ectaa souhaite pour le moins, que le nom des agences ne soient pas communiqués par les GDS aux compagnies.
Ces statistiques vendues soit aux compagnies, soit aux distributeurs représenteraient environ 5% du chiffre d’affaires des GDS qui tiennent absolument à les garder. « Pourquoi réguler les MIDT au moment même où on veut déréguler le code de conduite des GDS ? », s’interroge Amadeus.
Il existe sur le marché un autre outil de statistiques des ventes, Paxis, mis au point par l’IATA. Qui verrait d’un assez bon œil que les MIDT des GDS soient moins puissants…
Enfin, le projet prévoit aussi que les trajets en train de moins de 90 minutes seront affichés avec l’aérien. Par ailleurs, les GDS devront charger par ailleurs les informations concernant le CO2 des transporteurs. Ce qui donnera bonne conscience à tout le monde.
Reste à savoir qui sera gagnant dans cette affaire... Pour Timothy Kirkhope, le député britannique en charge du dossier, ce sera le consommateur qui, estime-t-il, devrait voir le prix du billet d'avion "baisser de 10%" dans certains cas.
Mais, pour un observateur avisé, les gagnants sont sans nul doute les avocats qui... travaillent sur le dossier depuis quatre ans !