La vente classique de voyages en panne dans les agences en janvier selon le baromètre SNAV COE
Le chiffre d’affaires total en valeur des agences de voyages progresse de 2,9 % en janvier 2005 par rapport à janvier 2004. C'est la billetterie qui tire la croissance avec une progression de 4,0 % sur la même période attestant de la reprise économique qui semble se dessiner depuis quelques mois.
Mois traditionnellement calme pour le secteur des agences de voyages, janvier ne profite pas du recul de l'inflation enregistré en ce début d’année. En glissement annuel, la baisse des prix est de - 3,3 %.
Malgré des prix attractifs, cela n’a pas suffi à attirer une clientèle plus nombreuse. Le chiffre d’affaire du secteur des voyages à forfait a diminué de 2,8 % en janvier 2005 par rapport à janvier 2004. Le poste divers augmente de 6,4% sur la même période.
Tendance à la hausse depuis l'automne
Toutefois, au-delà des effets saisonniers, la tendance de l’activité des agences de voyages est globalement à la hausse depuis le début de l’automne. Le chiffre d’affaires total corrigé des variations saisonnières (cvs) a progressé de 1,0 % en janvier 2005 par rapport à décembre 2004. De son côté, la billetterie progresse de 1,6 % et les voyages à forfait diminuent légèrement de 0,5 %.
Alors que les ventes connaissent des croissances à deux chiffres dans les agences en ligne, celles des distributeurs "classiques" stagnent. Pierre serait il en train de déshabiller Paul ? Car force est de constater que c'est le tourisme qui tire la croissance (voir édition d'hier) si l'on s'en tient aux chiffres du COE.
Avec une croissance de revente tourisme en berne en 2004 où le CA a progressé de + 0,9 % pour les agences classiques (+ 3,9 % en global et + 4,6 % en billetterie), les agences Internet affichent un insolent + 48 %. Cherchez l’erreur.
A J-11 du passage à la commission 0, si l’accent est mis sur la gestion des frais en billetterie, la petite forme de la revente tourisme dans les agences classiques est inquiétante.
Internet tire la croissance
D’autant plus que, selon le baromètre Opodo, les séjours marchands à l’étranger ont connu la plus forte progression. Si les To confirment cette bonne tendance de début 2005, côté distribution classique c’est plus mitigé. Avec qui sont-ils partis, on se le demande...
Autre déficit structurel du tourisme : l’inflation des prix à l’occasion des vacances scolaires. En décembre, l’Insee souligne qu’elle a atteint le taux record de 19 %. « Il n’est pas normal de payer une telle différence de prix d’une semaine à l’autre pour un même produit » explique Richard Vainopoulos, le président de Tourcom.
« Les agences Internet n’arrêtent pas de nous dire qu’elles font des chiffres d’affaires mirifiques mais on ne voit jamais un bilan…sans parler des bénéfices. » Qui va l’emporter dans cette bataille des Classiques contre les Modernes ? Tous deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le client se chargera de les départager.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Mois traditionnellement calme pour le secteur des agences de voyages, janvier ne profite pas du recul de l'inflation enregistré en ce début d’année. En glissement annuel, la baisse des prix est de - 3,3 %.
Malgré des prix attractifs, cela n’a pas suffi à attirer une clientèle plus nombreuse. Le chiffre d’affaire du secteur des voyages à forfait a diminué de 2,8 % en janvier 2005 par rapport à janvier 2004. Le poste divers augmente de 6,4% sur la même période.
Tendance à la hausse depuis l'automne
Toutefois, au-delà des effets saisonniers, la tendance de l’activité des agences de voyages est globalement à la hausse depuis le début de l’automne. Le chiffre d’affaires total corrigé des variations saisonnières (cvs) a progressé de 1,0 % en janvier 2005 par rapport à décembre 2004. De son côté, la billetterie progresse de 1,6 % et les voyages à forfait diminuent légèrement de 0,5 %.
Alors que les ventes connaissent des croissances à deux chiffres dans les agences en ligne, celles des distributeurs "classiques" stagnent. Pierre serait il en train de déshabiller Paul ? Car force est de constater que c'est le tourisme qui tire la croissance (voir édition d'hier) si l'on s'en tient aux chiffres du COE.
Avec une croissance de revente tourisme en berne en 2004 où le CA a progressé de + 0,9 % pour les agences classiques (+ 3,9 % en global et + 4,6 % en billetterie), les agences Internet affichent un insolent + 48 %. Cherchez l’erreur.
A J-11 du passage à la commission 0, si l’accent est mis sur la gestion des frais en billetterie, la petite forme de la revente tourisme dans les agences classiques est inquiétante.
Internet tire la croissance
D’autant plus que, selon le baromètre Opodo, les séjours marchands à l’étranger ont connu la plus forte progression. Si les To confirment cette bonne tendance de début 2005, côté distribution classique c’est plus mitigé. Avec qui sont-ils partis, on se le demande...
Autre déficit structurel du tourisme : l’inflation des prix à l’occasion des vacances scolaires. En décembre, l’Insee souligne qu’elle a atteint le taux record de 19 %. « Il n’est pas normal de payer une telle différence de prix d’une semaine à l’autre pour un même produit » explique Richard Vainopoulos, le président de Tourcom.
« Les agences Internet n’arrêtent pas de nous dire qu’elles font des chiffres d’affaires mirifiques mais on ne voit jamais un bilan…sans parler des bénéfices. » Qui va l’emporter dans cette bataille des Classiques contre les Modernes ? Tous deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le client se chargera de les départager.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com