Languedoc-Roussillon : le tourisme des jeunes, enjeu pour l'avenir

Ce secteur, en stabilité, nécessaire aux "vacances pour tous" (grâce notamment aux aides de la CAF) nécessite d'importants investissements évalués à 165 M€ pour les 3 ans à venir.

Le désengagement progressif de l'Etat pousse les acteurs à rechercher d'autres financements, en particulier vers les collectivités locales comme par exemple le Conseil Général de l'Hérault, dont l'action est exemplaire dans la région.

Le tourisme des jeunes est dans ce contexte une opportunité. Les jeunes représentent 20% des arrivées internationales selon le Bureau International du Tourisme Social et en France le taux de départ des jeunes (72%) est en hausse. En région, l'hébergement pour jeunes (auberges et centres de vacances) génère 338000 nuitées pour 6300 lits.

Si le secteur des "colonies" est en baisse, aux profit des séjours à thème, comme par exemple à Grand Stade à St-Cyprien (UCPA), il représente encore, par exemple, dans l'Hérault, près de 300000 enfants, dont la moitié extérieurs à la région. Avec des problèmes de rénovation et d'adaptation, le secteur des Auberges de Jeunesse se porte bien: 200 en France, 5 en région… et toujours + de 50% de clientèle étrangère.

Le tourisme sportif, moyen de socialisation, a été abordé à travers la station de Gruissan, qui porte ses efforts budgétaires sur le secteur, estimant à 10% son potentiel de développement.

Mais selon Christine Maudet (OT de Perpignan), l'offre touristique spécifique doit s'adapter aux évolutions rapides de l'environnement socio-économiques, tenir compte des études qualitatives et quantitatives, prendre en compte l'(empreinte des générations…

Un état de veille permanent est nécessaire car le tourisme des jeunes est influencé par les évolutions de la consommation touristique, des modes de vie et bien sûr de leur pouvoir d'achat. Les professionnels doivent s'adapter à tout cela, sans oublier les potentialités des territoires et leurs objectifs d'opérateurs.