Nous allons faire de Selectour une force exceptionnelle
TourMaG.com - Pouvez-vous préciser le montant dont vous avez besoin ?
L.A. : J’ai besoin de 7 à 8 millions d’euros. Nous en avons gagné 5 aujourd’hui.
Aujourd’hui, au plan technologique, nous dépendons de tout le monde. C’est inacceptable.
Nous devons avoir nos propres technologies de vente, pouvoir choisir qui on va vendre ! Désormais, c’est fait. Nous avons décidé, pas plus tard qu’hier lors du conseil d’administration, d’acheter un système d’incentive et de pilotage de ventes qui sera livré fin janvier !
Nous avons un back office, un front office à utiliser. J’ai besoin de cet argent pour le rendre gratuit auprès des adhérents. Je ne veux pas que l’adhérent paye ce système.
C’est grâce à cette technologie que l’adhérent, quelle que soit sa taille, disposera d’outils énormes… et gratuits ! Il y aura donc égalité totale dans les forces de vente. Notre maillage est l'un de nos atouts forts et je ne veux pas casser ce maillage.
Ceux qui disent que Laurent Abitbol va écraser les petits se trompent. Et ceux qui sont encore là vont disposer d’une évolution technologique énorme pour faire front aux années 2020 de notre profession.
TourMaG.com - Mais justement, entre les gros et les petits qui vont devoir, dans le cas de la New Coop, acheter des actions, ils n’auront pas les mêmes moyens, d’où une différence évidente ?
L.A. : Mais c’est la même chose aujourd’hui. Un adhérent qui fait un énorme chiffre d’affaires a plus de pouvoir qu’un petit. Ce pouvoir est réel. Il faut savoir que chez Selectour, il y a 5, 6 groupes « importants » qui réalisent 70% de la marge ! Ces gens, on a besoin d’eux.
Donc je dis à mes détracteurs que, au lieu de s’occuper de détruire ce que nous tentons de faire bien pour la communauté, ils n’ont qu’à s’occuper de ce qui se passe à l’extérieur. Et regarder tous ces groupes internationaux qui se montent dans toute l’Europe.
Nous sommes décidés à bouger et nous allons faire de Selectour une force exceptionnelle !
En un an, nous avons réalisé beaucoup. Maintenant, nous allons mettre en place la seconde partie du programme et installer la New Coop. Si les adhérents n’en veulent pas, nous ne la ferons pas !
Mais on ne peut quand même pas me reprocher de ne pas bouger. D’ailleurs, nombreux sont les adhérents qui indiquent que si nous nous ne bougeons pas, eux le feront…
Il faut savoir que si l’un des adhérents parmi les 5 ou 6 que j’ai cité, part, nous n’avons quasiment plus de segment Amadeus. Pas plus que de logistique Air France. Les revenus s’effondrent !
Et dans tous les réseaux c’est la même chose. Il faut savoir que les dix premières entreprises génèrent 33% du chiffre d’affaires. Les 100 suivantes 33%. Et enfin, les 400 suivantes aussi 33%. Ça fait réfléchir, non ?
Nous allons faire, entre Selectour et Havas, le meilleur des deux mondes.
J’explique : nous avons une superbe CRF (centrale de paiements, ndlr), on va en avoir une deuxième. Havas possède une super technologie en business travel, on va la donner chez Selectour !
Il y aura un pot commun de nombreuses choses et cette force de 1 800 agences va devenir la première force économique du voyage en France !
Et ça c’est notre force d’attaque, vis-à-vis de nos concurrents étrangers, pas de nos adhérents !
Malgré ce que disent un certain nombre d’adhérents malveillants, qui annoncent mensonges sur mensonges, nous ne voulons que la réussite économique du réseau. Et je l’aurai !
L.A. : J’ai besoin de 7 à 8 millions d’euros. Nous en avons gagné 5 aujourd’hui.
Aujourd’hui, au plan technologique, nous dépendons de tout le monde. C’est inacceptable.
Nous devons avoir nos propres technologies de vente, pouvoir choisir qui on va vendre ! Désormais, c’est fait. Nous avons décidé, pas plus tard qu’hier lors du conseil d’administration, d’acheter un système d’incentive et de pilotage de ventes qui sera livré fin janvier !
Nous avons un back office, un front office à utiliser. J’ai besoin de cet argent pour le rendre gratuit auprès des adhérents. Je ne veux pas que l’adhérent paye ce système.
C’est grâce à cette technologie que l’adhérent, quelle que soit sa taille, disposera d’outils énormes… et gratuits ! Il y aura donc égalité totale dans les forces de vente. Notre maillage est l'un de nos atouts forts et je ne veux pas casser ce maillage.
Ceux qui disent que Laurent Abitbol va écraser les petits se trompent. Et ceux qui sont encore là vont disposer d’une évolution technologique énorme pour faire front aux années 2020 de notre profession.
TourMaG.com - Mais justement, entre les gros et les petits qui vont devoir, dans le cas de la New Coop, acheter des actions, ils n’auront pas les mêmes moyens, d’où une différence évidente ?
L.A. : Mais c’est la même chose aujourd’hui. Un adhérent qui fait un énorme chiffre d’affaires a plus de pouvoir qu’un petit. Ce pouvoir est réel. Il faut savoir que chez Selectour, il y a 5, 6 groupes « importants » qui réalisent 70% de la marge ! Ces gens, on a besoin d’eux.
Donc je dis à mes détracteurs que, au lieu de s’occuper de détruire ce que nous tentons de faire bien pour la communauté, ils n’ont qu’à s’occuper de ce qui se passe à l’extérieur. Et regarder tous ces groupes internationaux qui se montent dans toute l’Europe.
Nous sommes décidés à bouger et nous allons faire de Selectour une force exceptionnelle !
En un an, nous avons réalisé beaucoup. Maintenant, nous allons mettre en place la seconde partie du programme et installer la New Coop. Si les adhérents n’en veulent pas, nous ne la ferons pas !
Mais on ne peut quand même pas me reprocher de ne pas bouger. D’ailleurs, nombreux sont les adhérents qui indiquent que si nous nous ne bougeons pas, eux le feront…
Il faut savoir que si l’un des adhérents parmi les 5 ou 6 que j’ai cité, part, nous n’avons quasiment plus de segment Amadeus. Pas plus que de logistique Air France. Les revenus s’effondrent !
Et dans tous les réseaux c’est la même chose. Il faut savoir que les dix premières entreprises génèrent 33% du chiffre d’affaires. Les 100 suivantes 33%. Et enfin, les 400 suivantes aussi 33%. Ça fait réfléchir, non ?
Nous allons faire, entre Selectour et Havas, le meilleur des deux mondes.
J’explique : nous avons une superbe CRF (centrale de paiements, ndlr), on va en avoir une deuxième. Havas possède une super technologie en business travel, on va la donner chez Selectour !
Il y aura un pot commun de nombreuses choses et cette force de 1 800 agences va devenir la première force économique du voyage en France !
Et ça c’est notre force d’attaque, vis-à-vis de nos concurrents étrangers, pas de nos adhérents !
Malgré ce que disent un certain nombre d’adhérents malveillants, qui annoncent mensonges sur mensonges, nous ne voulons que la réussite économique du réseau. Et je l’aurai !
En 2018, les adhérents recevront un chèque nettement supérieur à celui de 2017
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TourMaG.com - Vous dites souvent « Je ». Ces mêmes adhérents se plaignent de ne pas être informés suffisamment…
L.A. : J’envoie des mails tous les jours afin de les tenir informés. Il n’y a pas plus communicant que moi ! Avec toutes les explications… Beaucoup critiquent pour critiquer, sans jamais rien proposer !
Récemment, une rumeur circulait sur le fait que la coopérative allait être payante ! On allait prendre 0,5%. Totalement faux : non seulement ils ne paieront pas plus, mais ils vont gagner plus.
Et en 2018, le chèque sera nettement supérieur. Je m’y engage personnellement. Aucun membre du conseil d’administration ne peut dire le contraire.
Mais ce n’est pas « Je », c’est le conseil d’administration. En revanche, il faut un chef, une parole forte…
TourMaG.com - Il n’empêche que pour beaucoup, dans un système coopératif, il faudrait respecter la démocratie…
L.A. : Attendez. En assemblée générale, on élit les administrateurs. En tant que président, je n’ai aucun pouvoir si ce n’est celui de parler. J’ai le seul pouvoir de convaincre. Et tout a été voté… Rien n’est fait sans l’aval du conseil. Et si des gens disent ce genre de bêtises, c’est faux, archi-faux.
TourMaG.com - Mais alors…
L.A. : Mon ego, car j’en ai un, certes, c’est de pouvoir dire bientôt que j’ai changé le concept économique de ce réseau afin de le rendre plus fort. Avec l’outil que nous allons fabriquer, l’agent de voyages va gérer ce qu’il va vendre… et recevoir ce qu’il va vendre.
Avec les contrats que nous allons faire avec les tour-opérateurs, nous allons nous engager avec eux.
Tout le monde sera référencé, à différents niveaux. Les « Gold », on va leur promettre un chiffre d’affaires. Si nous ne le réalisons pas, ils seront remboursés ! Je veux plus de commission (17, 18%) mais je leur garantis un chiffre d’affaires. Et s’il n’est pas atteint, je rembourse.
Le niveau suivant, « Argent » sera classique, mais je n’accepterai plus qu’il existe des commissions différentes selon « promo » ou pas « promo ». Je refuse catégoriquement.
Le troisième niveau sera uniquement la garantie paiement.
Ce que j’ai fait pour ma propre société et qui fonctionne très bien, je veux le faire pour Selectour.
TourMaG.com - Certains pensent qu’ils vont devenir des franchisés…
L.A. : Pas du tout. Chaque agence est libre et son patron décide de sa politique. En revanche, en tant qu’adhérent à un réseau, il faut une certaine discipline. Ils auront des droits mais ils auront aussi des devoirs. C’est important. Sinon, c’est la fin de Selectour, c’est la fin de tous les réseaux coopératifs.
La suite de l'article en page 3 : "Je vois grand pour Selectour"
L.A. : J’envoie des mails tous les jours afin de les tenir informés. Il n’y a pas plus communicant que moi ! Avec toutes les explications… Beaucoup critiquent pour critiquer, sans jamais rien proposer !
Récemment, une rumeur circulait sur le fait que la coopérative allait être payante ! On allait prendre 0,5%. Totalement faux : non seulement ils ne paieront pas plus, mais ils vont gagner plus.
Et en 2018, le chèque sera nettement supérieur. Je m’y engage personnellement. Aucun membre du conseil d’administration ne peut dire le contraire.
Mais ce n’est pas « Je », c’est le conseil d’administration. En revanche, il faut un chef, une parole forte…
TourMaG.com - Il n’empêche que pour beaucoup, dans un système coopératif, il faudrait respecter la démocratie…
L.A. : Attendez. En assemblée générale, on élit les administrateurs. En tant que président, je n’ai aucun pouvoir si ce n’est celui de parler. J’ai le seul pouvoir de convaincre. Et tout a été voté… Rien n’est fait sans l’aval du conseil. Et si des gens disent ce genre de bêtises, c’est faux, archi-faux.
TourMaG.com - Mais alors…
L.A. : Mon ego, car j’en ai un, certes, c’est de pouvoir dire bientôt que j’ai changé le concept économique de ce réseau afin de le rendre plus fort. Avec l’outil que nous allons fabriquer, l’agent de voyages va gérer ce qu’il va vendre… et recevoir ce qu’il va vendre.
Avec les contrats que nous allons faire avec les tour-opérateurs, nous allons nous engager avec eux.
Tout le monde sera référencé, à différents niveaux. Les « Gold », on va leur promettre un chiffre d’affaires. Si nous ne le réalisons pas, ils seront remboursés ! Je veux plus de commission (17, 18%) mais je leur garantis un chiffre d’affaires. Et s’il n’est pas atteint, je rembourse.
Le niveau suivant, « Argent » sera classique, mais je n’accepterai plus qu’il existe des commissions différentes selon « promo » ou pas « promo ». Je refuse catégoriquement.
Le troisième niveau sera uniquement la garantie paiement.
Ce que j’ai fait pour ma propre société et qui fonctionne très bien, je veux le faire pour Selectour.
TourMaG.com - Certains pensent qu’ils vont devenir des franchisés…
L.A. : Pas du tout. Chaque agence est libre et son patron décide de sa politique. En revanche, en tant qu’adhérent à un réseau, il faut une certaine discipline. Ils auront des droits mais ils auront aussi des devoirs. C’est important. Sinon, c’est la fin de Selectour, c’est la fin de tous les réseaux coopératifs.
La suite de l'article en page 3 : "Je vois grand pour Selectour"
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Je vois grand pour Selectour
Si je ne suis pas élu, je me poserai des questions...
Je vois grand pour Selectour
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