Le CEDIV a séduit une trentaine de nouveaux adhérents en un an (Vidéo)

"Nous sommes en pleine expansion", annonce Adriana Minchella, présidente du CEDIV en marge du Convenc'tour 2018, qui se déroule au Cap, en Afrique du Sud, jusqu'au 17 juin 2018.

Le réseau, qui compte 230 agences adhérentes, a accueilli une trentaine de nouveaux adhérents depuis un an.

"Le réseau se développe tout seul avec le bouche-à-oreille. Il n'y a pas de prospection. C'est le signe d'un réel besoin de réseaux d'indépendants," ajoute la présidente.

En interne, le réseau s'est fixé l'objectif d'atteindre 250 points de ventes d'ici fin 2018, sans toutefois se mettre la pression.

Près d'une quinzaine de ces nouveaux adhérents ont fait le déplacement en Afrique du Sud.

C'est le cas de Ruddy Gaddarkhan, gérant de Khan Voyages en Guadeloupe, qui a choisi il y a un peu plus d'un an de rejoindre le CEDIV. "Ce réseau me permet de rester indépendant tout en ayant du cadre et une garantie vis-à-vis de certains fournisseurs et des réceptifs. Nous sommes structurés et libres à la fois".

Le CEDIV apporte en effet un soutien logistique et commercial avec l'accès à la centrale de paiements et aux accords du GIE Havas - Selectour.

"Avec l'arrivée des nouvelles lois et réglementations, les agences ne peuvent pas rester seules. Avec le CEDIV, elles peuvent rester maître à bord tout en étant solidaires et suivre quelques directives, notamment pour gagner plus d'argent", explique Adriana Minchella, faisant référence aux accords TO.

Ce que confirme Annouchka Olivier, qui a lancé son agence Atelier des Voyages à Clermont-Ferrand en novembre dernier : "J'ai d'abord pensé à Selectour, mais il y a déjà un point de vente dans ma ville.

Je me suis tournée vers le CEDIV qui permet d'avoir des taux de commission déjà négociés avec les voyagistes et la centrale de paiements. Je ne me voyais pas passer des accords de gré à gré. Et puis c'est rassurant de savoir que nous pouvons nous appuyer sur le réseau sur le plan juridique ou en cas de problème".

"Être seule, c'est s'isoler" poursuit Marine Durot, d'Annecy Travel, qui a repris l'agence Atlas Voyages d'Annecy en mars 2017.

"J'ai appelé Adriana et tout suite j'ai fait le dossier. Elle m'a aidé à conclure avec l'APST. D'autres réseaux ont été moins réactifs. Faire partie d'un réseau permet aussi d'échanger avec nos confrères jeunes entrepreneurs ou plus expérimentés.

Jean-Marie Telle, patron de Telmo Travel Europe (2 agences à Frênes et en Martinique) et administrateur à l'APST est un ancien adhérent qui s'est à nouveau tourné vers le réseau quand il est revenu dans la profession : "le CEDIV a bien évolué. C'est un réseau conséquent et surtout dynamique, porté par sa présidente".

Dans son sillage, il a convaincu Zouk TV Voyages, basée en Martinique, qui a vu le jour en juillet 2017. Emmanuel Granier, le responsable précise : "c'est mon premier congrès et il tient déjà ses promesses. On voit la maîtrise de l'organisation. Au départ, j'avais choisi d'adhérer à Prêt-à-Partir, mais la centrale de paiements et les services annexes du CEDIV m'ont séduit".

Le CEDIV poursuit ainsi sa route recrutant de nouveaux profils d'agences et des nouveaux entrepreneurs, ce qui ne laisse pas non plus indifférents certains fournisseurs.

Hervé Papin, directeur commercial d'Australie Tours, se réjouit de l'arrivée de ces nouvelles recrues : "au départ, les agences étaient très hétéroclites. Les nouveaux sont des agences qui ont du vécu et qui savent faire du beau, du à la carte et du sur-mesure, je trouve que c'est une bonne chose pour le réseau !"

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