Avant ce funeste épisode grippal, tout allait bien pour le Mexique. L’année 2008 avait été exceptionnelle, notamment pour le tourisme français avec près de 208 396 visiteurs, soit une hausse de 8,62 % par rapport à 2007.
Une croissance qui poursuivait tranquillement son chemin début 2009 avec 8% d’augmentation de janvier à mars. Puis en mai, c’est la dégringolade avec seulement 3107 touristes français, soit une chute de 75%.
Alors que débute actuellement la haute saison hivernale, Patricio Laure du conseil de promotion touristique du Mexique assure que la situation sanitaire est actuellement sous contrôle.
i[« Il n’y a pas de zones spécialement à risque. Le problème de la grippe est d’ailleurs plus préoccupant en France car le Mexique étant un pays tropical, il y fait plus chaud ce qui affecte le virus et le rend moins agressif ». ]iMais les Français semblent encore méfiants.
Une croissance qui poursuivait tranquillement son chemin début 2009 avec 8% d’augmentation de janvier à mars. Puis en mai, c’est la dégringolade avec seulement 3107 touristes français, soit une chute de 75%.
Alors que débute actuellement la haute saison hivernale, Patricio Laure du conseil de promotion touristique du Mexique assure que la situation sanitaire est actuellement sous contrôle.
i[« Il n’y a pas de zones spécialement à risque. Le problème de la grippe est d’ailleurs plus préoccupant en France car le Mexique étant un pays tropical, il y fait plus chaud ce qui affecte le virus et le rend moins agressif ». ]iMais les Français semblent encore méfiants.
Frémissement mais pas une franche reprise
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« Les gens attendent peut-être d’être vaccinés avant de s’y rendre » suppose Bruno Gallois, le directeur général de Marsans.
Coté réservations, on reste prudent. Chez Marsans, on observe un frémissement mais pas une franche reprise.
Chez Empreintes, la Riviera Maya et le balnéaire reviennent plus vite que le Mexique à la carte.
En général, la plupart des tours opérateurs s’attendent à une véritable reprise en janvier et février prochain.
Entretemps, beaucoup d’entre eux ont consenti des promotions pour attirer les clients.
Empreinte a mis en place des réductions allant jusqu’à 20%, tout comme Vacances Transat. Look Voyages a renégocié les prix des séjours avec par exemple une semaine au Club Lookéa Riviera Maya à partir de 990 € TTC.
Seul Marsans a refusé de baisser les prix. « Il n’est pas question de brader la destination » insiste Bruno Gallois « Ce n’est pas cela qui fera revenir les touristes. Il faut plutôt les rassurer ».
Coté réservations, on reste prudent. Chez Marsans, on observe un frémissement mais pas une franche reprise.
Chez Empreintes, la Riviera Maya et le balnéaire reviennent plus vite que le Mexique à la carte.
En général, la plupart des tours opérateurs s’attendent à une véritable reprise en janvier et février prochain.
Entretemps, beaucoup d’entre eux ont consenti des promotions pour attirer les clients.
Empreinte a mis en place des réductions allant jusqu’à 20%, tout comme Vacances Transat. Look Voyages a renégocié les prix des séjours avec par exemple une semaine au Club Lookéa Riviera Maya à partir de 990 € TTC.
Seul Marsans a refusé de baisser les prix. « Il n’est pas question de brader la destination » insiste Bruno Gallois « Ce n’est pas cela qui fera revenir les touristes. Il faut plutôt les rassurer ».
Les TO ne peuvent assumer seuls la communication
Retrouver la confiance des voyageurs : tel semble être le défi aujourd’hui. Pour Armelle le Scaon, directrice de production chez Vacances Transat, la destination a été très stigmatisée pendant cette crise.
« Il faut aider les voyageurs à dépasser le stade psychologique de frein à l'achat », explique Michel Quenot directeur de l'exploitation chez Look Voyages. Pour lui, la communication officielle ne serait pas vraiment à la hauteur des attentes.
« Les clients voudraient s'assurer que le foyer de grippe a totalement disparu et c'est pour cela qu'une communication des institutionnels est importante. Fin octobre, le Mexique a déclaré officiellement la fin de l'épidémie, cela a fait l'objet de quelques lignes dans la presse nationale.
La destination est aujourd’hui sûre, mais elle ne le fait pas suffisamment savoir. ».
Les tours opérateurs ne peuvent en effet assumer tous seuls la communication sur le Mexique et les institutionnels doivent mettre la main à la pâte.
Apparemment, c’est ce que prévoit le conseil de promotion touristique du Mexique. Au début de l’été dernier, une grande campagne a été lancée et de nombreuses manifestations sont programmées en 2010, année du bicentenaire de l’indépendance et du centenaire de la Révolution.
Dans tous les cas, avec la baisse des prix et le peu de voyageurs sur place, c’est le moment idéal pour partir.
« Il faut aider les voyageurs à dépasser le stade psychologique de frein à l'achat », explique Michel Quenot directeur de l'exploitation chez Look Voyages. Pour lui, la communication officielle ne serait pas vraiment à la hauteur des attentes.
« Les clients voudraient s'assurer que le foyer de grippe a totalement disparu et c'est pour cela qu'une communication des institutionnels est importante. Fin octobre, le Mexique a déclaré officiellement la fin de l'épidémie, cela a fait l'objet de quelques lignes dans la presse nationale.
La destination est aujourd’hui sûre, mais elle ne le fait pas suffisamment savoir. ».
Les tours opérateurs ne peuvent en effet assumer tous seuls la communication sur le Mexique et les institutionnels doivent mettre la main à la pâte.
Apparemment, c’est ce que prévoit le conseil de promotion touristique du Mexique. Au début de l’été dernier, une grande campagne a été lancée et de nombreuses manifestations sont programmées en 2010, année du bicentenaire de l’indépendance et du centenaire de la Révolution.
Dans tous les cas, avec la baisse des prix et le peu de voyageurs sur place, c’est le moment idéal pour partir.