En créant sa petite entreprise, Alexandra Geslin célibataire sans enfant, avait pour bagage une licence en langues étrangères - anglais, espagnol, russe - et six ans d’expérience chez « Passion des Iles », voyagiste haut de gamme aujourd’hui dans la galaxie TUI.
A cela s'est ajouté le soutien du Réseau Entreprendre, qui a vocation de créer des emplois.
Elle est depuis juin 2016, lauréate du réseau.
A cela s'est ajouté le soutien du Réseau Entreprendre, qui a vocation de créer des emplois.
Elle est depuis juin 2016, lauréate du réseau.
Alexandra Geslin, agent de voyages "sac au dos" pour découvrir le monde et les "bons" partenaires. Photo MS.
TourMaG.com - Quel a été votre parcours avant de prendre la décision de créer Le Monde en V.O. ?
Alexandra Geslin : Mes diplômes me destinaient au professorat ou à la traduction, ce qui en réalité ne me passionnait pas. J’avais déjà le goût de la découverte du monde et des voyages sac à dos.
J’ai donc décidé de me diriger vers un BTS Tourisme. Pendant deux ans j’ai travaillé en alternance chez Odalys spécialiste de la location en France et en Italie.
Ensuite j’ai travaillé durant six ans au back office « Réservations » chez « Passion des Iles » où j’assurais la coordination des prestataires aériens et terrestres.
Dès que je le pouvais, avec mes propres moyens tout en utilisant les avantages du métier je voyageais. Je partais longtemps, un mois au Sri Lanka, un mois au Mexique etc.
TourMaG.com - Un autre apprentissage en quelque sorte...
A.G. : En effet j’ai engrangé beaucoup d’informations. Je voulais déjà trouver les bons itinéraires, les bons partenaires réceptifs. Je visitais les hôtels. J’ai fait de formidables découvertes culturelles et humaines.
Après avoir travaillé chez « Passion des Iles » les îles sont restées parmi mes coups de cœur. Tout cela a forgé mon capital professionnel.
Alexandra Geslin : Mes diplômes me destinaient au professorat ou à la traduction, ce qui en réalité ne me passionnait pas. J’avais déjà le goût de la découverte du monde et des voyages sac à dos.
J’ai donc décidé de me diriger vers un BTS Tourisme. Pendant deux ans j’ai travaillé en alternance chez Odalys spécialiste de la location en France et en Italie.
Ensuite j’ai travaillé durant six ans au back office « Réservations » chez « Passion des Iles » où j’assurais la coordination des prestataires aériens et terrestres.
Dès que je le pouvais, avec mes propres moyens tout en utilisant les avantages du métier je voyageais. Je partais longtemps, un mois au Sri Lanka, un mois au Mexique etc.
TourMaG.com - Un autre apprentissage en quelque sorte...
A.G. : En effet j’ai engrangé beaucoup d’informations. Je voulais déjà trouver les bons itinéraires, les bons partenaires réceptifs. Je visitais les hôtels. J’ai fait de formidables découvertes culturelles et humaines.
Après avoir travaillé chez « Passion des Iles » les îles sont restées parmi mes coups de cœur. Tout cela a forgé mon capital professionnel.
TourMaG.com - Pourquoi vous êtes-vous lancée dans ce challenge qui devient assez compliqué aujourd’hui, créer une agence de tourisme ?
A.G. Ma première motivation était de transmettre ma passion des voyages. Je voulais privilégier la convivialité et l’échange, créer du lien et des relations de confiance avec les clients.
Je voulais construire des voyages qui leur ressemblent. Ils sont tous différents alors pourquoi leur vendre à tous le même package ? Pour créer mes voyages, je me nourris de la personnalité de mes clients.
Autant vous dire que créer ma propre structure a été une longue succession de démarches administratives. L’immatriculation sur le Registre d’Atout France, les assurances, les garanties... tout cela a pris des mois.
Heureusement j’ai sonné à la porte du Réseau des Entrepreneurs dont la vocation est d’accompagner et d’aider les créateurs d’entreprise avec, en contrepartie, l’engagement pour ces derniers de créer des emplois.
Ils m’ont ouvert leurs portes et leur réseau de chefs d’entreprises prêts à aider un nouvel entrepreneur. Lauréate, j’ai eu un prêt d’honneur sans caution, sans garantie et sans intérêt, ce qui m’a permis de me lancer alors que les banques étaient frileuses.
Je ne suis pas seule. J’ai une marraine qui va me suivre pendant trois ans.
A.G. Ma première motivation était de transmettre ma passion des voyages. Je voulais privilégier la convivialité et l’échange, créer du lien et des relations de confiance avec les clients.
Je voulais construire des voyages qui leur ressemblent. Ils sont tous différents alors pourquoi leur vendre à tous le même package ? Pour créer mes voyages, je me nourris de la personnalité de mes clients.
Autant vous dire que créer ma propre structure a été une longue succession de démarches administratives. L’immatriculation sur le Registre d’Atout France, les assurances, les garanties... tout cela a pris des mois.
Heureusement j’ai sonné à la porte du Réseau des Entrepreneurs dont la vocation est d’accompagner et d’aider les créateurs d’entreprise avec, en contrepartie, l’engagement pour ces derniers de créer des emplois.
Ils m’ont ouvert leurs portes et leur réseau de chefs d’entreprises prêts à aider un nouvel entrepreneur. Lauréate, j’ai eu un prêt d’honneur sans caution, sans garantie et sans intérêt, ce qui m’a permis de me lancer alors que les banques étaient frileuses.
Je ne suis pas seule. J’ai une marraine qui va me suivre pendant trois ans.
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TourMaG.com - Dans quelles conditions travaillez-vous ?
A.G. J’ai un bureau dans un espace de co-working. Je n’ai pas l’intention de travailler à la maison d’autant que je dois engager une collaboratrice. Je produis moi-même avec les prestataires locaux.
J’ai ma voiture et je me déplace dans Lyon et sa région. Je m’adapte à l’emploi du temps de mes clients, qui sont souvent des chefs d’entreprise. C’est une clientèle assez haut de gamme, exigeante, ce qui me permet d’avoir des demandes qualifiées.
Je vais souvent sur leur lieu de travail. C’est toujours un moment convivial où nous échangeons. Me faire confiance et me laisser carte blanche sont pour moi une immense satisfaction professionnelle.
Le bouche-à-oreille commence à fonctionner. La confiance instaurée, je travaille au téléphone ou sur Skype.
Je ne suis pas seule. Ma « marraine », chef d’entreprise, n’est pas issue du tourisme mais elle est très présente. Elle me conseille sur la gestion. Elle est là dans mes périodes de doute. Nous discutons sur les problématique de l’entreprise. C’est très important.
TourMaG.com - Arrivez-vous à vivre de votre métier ?
A.G. : Non je n’en vis pas encore. Je privilégie le développement de l’entreprise et je me contente des indemnités de Pole Emploi.
En 8 mois, j’ai réalisé 33 dossiers. Je commence à me faire une clientèle qui pense à moi pour ses différents déplacements.
Mon objectif est de me positionner en agent de voyages personnel, en charge d’organiser aussi bien le week-end en amoureux, les vacances avec les enfants, le voyage d’ exception.
Le fait de bien connaitre un client fait gagner du temps.
Au fil des mois, le montant du panier augmente et j’espère embaucher rapidement, c’est la condition sine qua non demandée par le Réseau Entreprendre.
A.G. J’ai un bureau dans un espace de co-working. Je n’ai pas l’intention de travailler à la maison d’autant que je dois engager une collaboratrice. Je produis moi-même avec les prestataires locaux.
J’ai ma voiture et je me déplace dans Lyon et sa région. Je m’adapte à l’emploi du temps de mes clients, qui sont souvent des chefs d’entreprise. C’est une clientèle assez haut de gamme, exigeante, ce qui me permet d’avoir des demandes qualifiées.
Je vais souvent sur leur lieu de travail. C’est toujours un moment convivial où nous échangeons. Me faire confiance et me laisser carte blanche sont pour moi une immense satisfaction professionnelle.
Le bouche-à-oreille commence à fonctionner. La confiance instaurée, je travaille au téléphone ou sur Skype.
Je ne suis pas seule. Ma « marraine », chef d’entreprise, n’est pas issue du tourisme mais elle est très présente. Elle me conseille sur la gestion. Elle est là dans mes périodes de doute. Nous discutons sur les problématique de l’entreprise. C’est très important.
TourMaG.com - Arrivez-vous à vivre de votre métier ?
A.G. : Non je n’en vis pas encore. Je privilégie le développement de l’entreprise et je me contente des indemnités de Pole Emploi.
En 8 mois, j’ai réalisé 33 dossiers. Je commence à me faire une clientèle qui pense à moi pour ses différents déplacements.
Mon objectif est de me positionner en agent de voyages personnel, en charge d’organiser aussi bien le week-end en amoureux, les vacances avec les enfants, le voyage d’ exception.
Le fait de bien connaitre un client fait gagner du temps.
Au fil des mois, le montant du panier augmente et j’espère embaucher rapidement, c’est la condition sine qua non demandée par le Réseau Entreprendre.
A propos de « Réseau Entreprendre »
L’association Réseau Entreprendre a été créée par André Mulliez en 1985, alors PDG du groupe Phildar.
Son idée : « pour créer des emplois, créons des employeurs ». Le réseau compte aujourd'hui 83 implantations en France. Il a été reconnu d'Utilité Publique, par décret en Conseil d'Etat le 15/01/2003. Il accompagne les futures PME.
Les lauréats peuvent disposer d'un prêt d'honneur de 15 000€ à 50 000€ (jusqu'à 90 000€ pour les projets innovants) sans intérêt, ni garantie, pour lever les premiers financements.
En 2015, le Réseau Entreprendre a accueilli 978 nouveaux lauréats à l’origine de 730 entreprises en développement.
5 600 chefs d'entreprises accompagnateurs ont délivré 90 000 heures de bénévolat. 21 M€ ont été prêtés (en moyenne, 30,1 K€ par projet). 92% des entreprises accompagnées sont toujours en activité à 3 ans (moyenne nationale : 76%).
Son idée : « pour créer des emplois, créons des employeurs ». Le réseau compte aujourd'hui 83 implantations en France. Il a été reconnu d'Utilité Publique, par décret en Conseil d'Etat le 15/01/2003. Il accompagne les futures PME.
Les lauréats peuvent disposer d'un prêt d'honneur de 15 000€ à 50 000€ (jusqu'à 90 000€ pour les projets innovants) sans intérêt, ni garantie, pour lever les premiers financements.
En 2015, le Réseau Entreprendre a accueilli 978 nouveaux lauréats à l’origine de 730 entreprises en développement.
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