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La consolidation du ciel allemand s’intensifie. Deutsche BA (DBA), troisième compagnie allemande et ancienne filiale de British Airways, avait racheté l’an dernier le transporteur à bas coût Germania Express, puis fusionné en février son réseau avec celui de la compagnie charter LTU. DBA vient à son tour d’être rachetée, par Air Berlin, deuxième compagnie du pays derrière Lufthansa.
Deux réseaux complémentaires
Les deux réseaux seraient complémentaires : DBA opère surtout des vols domestiques depuis Munich et Düsseldorf ; Air Berlin basée à Berlin et Palma de Majorque assure surtout des vols touristiques au départ des grandes villes allemandes sur des destinations méditerranéennes.
Air Berlin devait dépasser à elle seule les 15 millions de passagers cette année ; avec DBA, elle totalisera quelque 20 millions de passagers, la nouvelle entité forte d’une flotte de près de 90 appareils s’inscrivant ainsi comme la principale concurrente des deux principales low costs européennes, l’irlandaise Ryanair et l’anglaise easyjet (respectivement 33,3 millions et 30,3 millions de passagers l’an dernier).
TUI en manque de partenaires ?
Les grandes manœuvres ne sont probablement pas finies. Le groupe TUI souhaite marier l’une ou les deux de ses deux filiales aériennes, Hapag-Lloyd Express positionnée sur le segment low cost et Hapagfly sur le créneau du charter. Or, le rapprochement de DBA et Air Berlin réduit le nombre des prétendants. Pas sûr non plus que le groupe Thomas Cook souhaite céder sa filiale charter Condor à son principal concurrent TUI.
Lufthansa pourrait ramasser la mise. La chaîne de grands magasins KarstadtQuelle, détenteur de la moitié du capital de Thomas Cook, a annoncé la semaine dernière son souhait d’acquérir les 50% restants aujourd’hui entre les mains de la première compagnie aérienne allemande. Lufthansa se verrait bien échanger cette participation contre le contrôle total de Condor dont elle est co-actionnaire avec Thomas Cook.
De quoi renforcer ses positions dans un paysage aérien allemand où règne une forte concurrence. Rappelons que Lufthansa est également actionnaire à hauteur de 49% d’Eurowings, maison-mère de la low cost Germanwings.
Deux réseaux complémentaires
Les deux réseaux seraient complémentaires : DBA opère surtout des vols domestiques depuis Munich et Düsseldorf ; Air Berlin basée à Berlin et Palma de Majorque assure surtout des vols touristiques au départ des grandes villes allemandes sur des destinations méditerranéennes.
Air Berlin devait dépasser à elle seule les 15 millions de passagers cette année ; avec DBA, elle totalisera quelque 20 millions de passagers, la nouvelle entité forte d’une flotte de près de 90 appareils s’inscrivant ainsi comme la principale concurrente des deux principales low costs européennes, l’irlandaise Ryanair et l’anglaise easyjet (respectivement 33,3 millions et 30,3 millions de passagers l’an dernier).
TUI en manque de partenaires ?
Les grandes manœuvres ne sont probablement pas finies. Le groupe TUI souhaite marier l’une ou les deux de ses deux filiales aériennes, Hapag-Lloyd Express positionnée sur le segment low cost et Hapagfly sur le créneau du charter. Or, le rapprochement de DBA et Air Berlin réduit le nombre des prétendants. Pas sûr non plus que le groupe Thomas Cook souhaite céder sa filiale charter Condor à son principal concurrent TUI.
Lufthansa pourrait ramasser la mise. La chaîne de grands magasins KarstadtQuelle, détenteur de la moitié du capital de Thomas Cook, a annoncé la semaine dernière son souhait d’acquérir les 50% restants aujourd’hui entre les mains de la première compagnie aérienne allemande. Lufthansa se verrait bien échanger cette participation contre le contrôle total de Condor dont elle est co-actionnaire avec Thomas Cook.
De quoi renforcer ses positions dans un paysage aérien allemand où règne une forte concurrence. Rappelons que Lufthansa est également actionnaire à hauteur de 49% d’Eurowings, maison-mère de la low cost Germanwings.