Il y 15 jours, Costa France envoyait une circulaire annonçant que tous les départs compris entre le 28 mai et le 30 novembre 2006 subiraient une hausse de 10 € par adulte et par passager pour des croisières de 7 jours et 15 € par adulte et par passager pour des croisières supérieures 7 jours. Une hausse plus ou moins bien perçue d’autant qu’elle fut rétroactive sur des croisières déjà confirmées.
Une situation d’urgence liée à l’envolée du pétrole
Mais pourquoi les autres armateurs n’ont-ils pas emboîté le pas au leader européen ? Pour MSC, aucune directive n’a été donnée, et il serait fort improbable qu’il en soit autrement dans les prochains mois. Mais qu’en sera-t-il lorsque le baril de pétrole atteindra les 100 $ (nous avons atteint il y quelques semaines un pic à 70$) ?
Aux USA, les marchés restent attentifs. L’action du géant Carnival (propriétaire de Costa) a chuté de 6% après avoir annoncé la révision à la baisse de ses objectifs liés notamment à la hausse du pétrole. La situation est loin d’être alarmante puisque les bénéfices par action pour le deuxième trimestre sont tout de même de 0,45 $ par action. Mais néanmoins la hausse du pétrole est évalué à 0,07 $ par action pour l’année.
Pour Star Cruises, le troisième opérateur mondial, l’impact a été plus sévère, puisque la compagnie asiatique a enregistré une hausse de ses dépenses de 9,5% due essentiellement au pétrole (augmentation de leur facture de 6,7%).
La composante du coût du pétrole dans le prix est relativement faible
Néanmoins la composante du coût du pétrole dans le prix d’une croisière est relativement faible et affecte paradoxalement moins les plus grosses unités. On comprend aujourd’hui pourquoi on construit de plus en plus grand.
Les armateurs se sont tous lancés dans des programmes de constructions ambitieux. Il faut désormais remplir les milliers de nouvelles cabines disponibles. Quitte à les vendre à des tarifs très bas. Les revenus réalisés à bord (excursions, boutiques, consommations, casino..) corrigent alors confortablement la marge.
Une situation d’urgence liée à l’envolée du pétrole
Mais pourquoi les autres armateurs n’ont-ils pas emboîté le pas au leader européen ? Pour MSC, aucune directive n’a été donnée, et il serait fort improbable qu’il en soit autrement dans les prochains mois. Mais qu’en sera-t-il lorsque le baril de pétrole atteindra les 100 $ (nous avons atteint il y quelques semaines un pic à 70$) ?
Aux USA, les marchés restent attentifs. L’action du géant Carnival (propriétaire de Costa) a chuté de 6% après avoir annoncé la révision à la baisse de ses objectifs liés notamment à la hausse du pétrole. La situation est loin d’être alarmante puisque les bénéfices par action pour le deuxième trimestre sont tout de même de 0,45 $ par action. Mais néanmoins la hausse du pétrole est évalué à 0,07 $ par action pour l’année.
Pour Star Cruises, le troisième opérateur mondial, l’impact a été plus sévère, puisque la compagnie asiatique a enregistré une hausse de ses dépenses de 9,5% due essentiellement au pétrole (augmentation de leur facture de 6,7%).
La composante du coût du pétrole dans le prix est relativement faible
Néanmoins la composante du coût du pétrole dans le prix d’une croisière est relativement faible et affecte paradoxalement moins les plus grosses unités. On comprend aujourd’hui pourquoi on construit de plus en plus grand.
Les armateurs se sont tous lancés dans des programmes de constructions ambitieux. Il faut désormais remplir les milliers de nouvelles cabines disponibles. Quitte à les vendre à des tarifs très bas. Les revenus réalisés à bord (excursions, boutiques, consommations, casino..) corrigent alors confortablement la marge.