C’est grâce au hub que plusieurs lignes peuvent être exploitées, car en simple liaison « point à point » elles ne seraient pas rentables. Autant dire les que les employés d’Air Littoral mais aussi le gestionnaire de l’aéroport niçois, la ville la région et les agences de voyages, attendent avec impatience la clôture des dépôts de dossier du 15 septembre au Tribunal de Commerce de Montpellier.
Contrairement à Air Lib, qui n’assurait que Nice Orly, Air Littoral tisse une toile au départ de Nice avec 34 destinations en France, en Europe et en Afrique du Nord assurées chaque jour par une centaine de rotations. Grâce à ses accords avec Spanair, Air One, Air Algérie tout en adhérant au programme de fidélisation de Lufthansa, les passagers du Sud de la France peuvent avoir un accès rapide sur des destinations qui n’intéressent guère la compagnie nationale.
Un partenariat en cours avec Tunis Air pourrait permettre à Air Littoral de desservir Sfax, Tozeur, Monastir au départ de Nice. Parmi les candidats à la reprise, le groupe américain Wexford, un fonds d’investissement américain qui possède deux compagnies aux Etats Unis, a déjà effectué une visite à Nice avec les représentants d’Air Littoral pour préciser ses intentions.
Déjà 3 candidats potentiels pour la reprise
L’Américain jouerait la carte du modèle « low cost » à l’instar des deux compagnies américaines (Chautaqua Airlines et Frontier Airlines) dont il est déjà actionnaire. Wexford entend privilégier le développement d’Air Littoral sur le bassin méditerranéen, de préférence aux lignes intérieures, auxquelles il « ne croit pas beaucoup ».
Mais les autres candidats, et ils sont de plus en plus nombreux, ne restent pas inactifs. Sont sur les rangs NGFI (pour Nouvelle Génération Finances), société financière d’assurances, présidée par Philippe Lalanne qui s’associe à Sud Accueil une centrale de réservations hôtelières spécialisée pour l’administration, présidée par Jean GalliDouani.
Autre candidat Jupitair Ltd., société britannique de conseil en stratégie de développement, adossée à des "banques européennes de premier rang". Candidate à la reprise d'Air Lib, Jupitair Ltd avait déjà déposé un projet de création d'une "compagnie low-cost franco-européenne" devant la DGCA. Mais d’autres candidats pourraient se déclarer d’ici le 15 septembre, date de clôture des dossiers.
Michel BOVAS - 03 septembre 2003
michel.bovas@aol.com
Contrairement à Air Lib, qui n’assurait que Nice Orly, Air Littoral tisse une toile au départ de Nice avec 34 destinations en France, en Europe et en Afrique du Nord assurées chaque jour par une centaine de rotations. Grâce à ses accords avec Spanair, Air One, Air Algérie tout en adhérant au programme de fidélisation de Lufthansa, les passagers du Sud de la France peuvent avoir un accès rapide sur des destinations qui n’intéressent guère la compagnie nationale.
Un partenariat en cours avec Tunis Air pourrait permettre à Air Littoral de desservir Sfax, Tozeur, Monastir au départ de Nice. Parmi les candidats à la reprise, le groupe américain Wexford, un fonds d’investissement américain qui possède deux compagnies aux Etats Unis, a déjà effectué une visite à Nice avec les représentants d’Air Littoral pour préciser ses intentions.
Déjà 3 candidats potentiels pour la reprise
L’Américain jouerait la carte du modèle « low cost » à l’instar des deux compagnies américaines (Chautaqua Airlines et Frontier Airlines) dont il est déjà actionnaire. Wexford entend privilégier le développement d’Air Littoral sur le bassin méditerranéen, de préférence aux lignes intérieures, auxquelles il « ne croit pas beaucoup ».
Mais les autres candidats, et ils sont de plus en plus nombreux, ne restent pas inactifs. Sont sur les rangs NGFI (pour Nouvelle Génération Finances), société financière d’assurances, présidée par Philippe Lalanne qui s’associe à Sud Accueil une centrale de réservations hôtelières spécialisée pour l’administration, présidée par Jean GalliDouani.
Autre candidat Jupitair Ltd., société britannique de conseil en stratégie de développement, adossée à des "banques européennes de premier rang". Candidate à la reprise d'Air Lib, Jupitair Ltd avait déjà déposé un projet de création d'une "compagnie low-cost franco-européenne" devant la DGCA. Mais d’autres candidats pourraient se déclarer d’ici le 15 septembre, date de clôture des dossiers.
Michel BOVAS - 03 septembre 2003
michel.bovas@aol.com