1-Atlantis The Royal, l'inauguration la plus bling bling de l'année a eu lieu à Dubaï
Luxe en 2023 : Atlantis The Royal inauguré à Dubaï - Photo @Atlantis The Royal
L'événement luxe le plus marquant -le plus bling-bling aussi- de 2023 s'est déroulé à Dubaï, pendant le week-end du 20 au 22 janvier : c'était l'ouverture de Atlantis The Royal.
Ce complexe hôtelier de tous les superlatifs propose, sur 43 étages, 795 chambres et suites élégantes. Et parfois totalement hors de prix : plusieurs dizaines de milliers d'euros la nuit, pour les plus belles suites. Il offre une vue imprenable sur les toits de Dubaï et la mer d'Oman, permet l'accès à la plus longue plage privée de l'Emirat, sert une gastronomie très haut de gamme, possède un espace de bien-être de 3 000 m2, une salle de bal pouvant accueillir plus de 600 personnes et un centre d'affaires. Il promet à ses clients le "plus haut niveau de service" afin d'établir "une nouvelle norme d'excellence" et aussi des expériences étonnantes. Atlantis The Royal n'hésite en effet pas à affirmer qu'il est "l'endroit où quelque chose d'incroyable se produit à chaque instant".
Son inauguration a été marquée par trois jours extravagants ponctués d'événements et d'expériences bling-bling, avec, pour commencer, vendredi 20 janvier au soir, une « Fête des Rêves » à laquelle avaient été conviées VIP et célébrités du monde entier. Avec, en point d'orgue, un gâteau de 1,50 mètre de haut sur plus d’un mètre de large préparé pour... 1 200 invités. Sept chefs pâtissiers avait mis six jours pour le réaliser !
Les spectateurs munis d'invitations VIP ont également eu accès à de nombreux concerts. Parmi les artistes invités le 21 janvier, la chanteuse b[pop star Beyoncé ]. A l'occasionn elle a fait son retour sur scène avec un tour de chant de 73 minutes pour la bagatelle de 24 millions de dollars ! Des chiffres qui ont marqué les esprits.
LIRE AUSSI : Dubai, ouverture officielle de The Atlantis The Royal
https://www.tourmag.com/Dubai-ouverture-officielle-du-complexe-hotelier-Atlantis-The-Royal_a117139.html
Ce complexe hôtelier de tous les superlatifs propose, sur 43 étages, 795 chambres et suites élégantes. Et parfois totalement hors de prix : plusieurs dizaines de milliers d'euros la nuit, pour les plus belles suites. Il offre une vue imprenable sur les toits de Dubaï et la mer d'Oman, permet l'accès à la plus longue plage privée de l'Emirat, sert une gastronomie très haut de gamme, possède un espace de bien-être de 3 000 m2, une salle de bal pouvant accueillir plus de 600 personnes et un centre d'affaires. Il promet à ses clients le "plus haut niveau de service" afin d'établir "une nouvelle norme d'excellence" et aussi des expériences étonnantes. Atlantis The Royal n'hésite en effet pas à affirmer qu'il est "l'endroit où quelque chose d'incroyable se produit à chaque instant".
Son inauguration a été marquée par trois jours extravagants ponctués d'événements et d'expériences bling-bling, avec, pour commencer, vendredi 20 janvier au soir, une « Fête des Rêves » à laquelle avaient été conviées VIP et célébrités du monde entier. Avec, en point d'orgue, un gâteau de 1,50 mètre de haut sur plus d’un mètre de large préparé pour... 1 200 invités. Sept chefs pâtissiers avait mis six jours pour le réaliser !
Les spectateurs munis d'invitations VIP ont également eu accès à de nombreux concerts. Parmi les artistes invités le 21 janvier, la chanteuse b[pop star Beyoncé ]. A l'occasionn elle a fait son retour sur scène avec un tour de chant de 73 minutes pour la bagatelle de 24 millions de dollars ! Des chiffres qui ont marqué les esprits.
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2-La révolution du bien-être s'amplifie
Le Spa du Six Senses Rome propose notamment un circuit bien-être inspiré des bains romains - Photo Six Senses
Autres articles
Désormais, une partie de la clientèle de luxe n'attend plus seulement que les établissements haut de gamme qu'elle fréquente, lui offrent du beau, du bon, des services, de l'exclusif voire même des paillettes. Elle veut aussi du bien-être, soucieuse qu'elle est de lâcher-prise, de détente, de communion avec la nature, de reconnecter corps et esprit, de revenir à l'essentiel...
Une vraie révolution. A l'automne 2022, un enquête réalisée à l'automne 2022 -à la demande du groupe InterContinental (IHG Hotels & Resorts)- par l’institut de sondage YouGov auprès de Français de catégories socio-professionnelles élevées, les fameux CSP+, la pointait déjà. Elle n'a fait que s'amplifier depuis.
Désormais, tout cinq étoiles digne de ce nom a, a minima, son Spa. Même le vénérable et iconique Negresco de Nice s'y est mis ! Mais, beaucoup d' établissements vont bien plus loin encore, en proposant cures de sommeil, cures de désintoxication, séances de méditation, cours de yoga, retraites ayurvédiques, biohacking, thérapie sonore, cocons corporels et autres travail sur la respiration…
Il ne fait plus guère de doute que, dans le monde de l'hôtellerie de luxe, "le bien-être, est une des clés de l'avenir", comme le confiait récemment à TourMaG, Pascal Bertrand, le directeur général de l'Anantara Iko Mauritius.
S'il serait fastidieux d'égrener la liste complète des établissements de luxe qui, sous toutes les latitudes, mettent désormais en avant leur offre bien-être pour équilibrer corps et esprit, Six Senses, l'une des marques du groupe hôtelier Intercontinental Hotel Group (IHG) mérite toutefois une mention spéciale. Non seulement, Six Senses multiplie les ouvertures mais, depuis ses débuts, le bien-être -tout autant que la préservation de l'environnement- fait partie de son ADN. "Du contenu de votre assiette à la qualité de votre sommeil et de l'environnement qui vous entoure, le bien-être est inhérent à votre expérience Six Senses", promet la marque qui se vante de proposer des "offres de bien-être novatrices" pour "renouer avec ses sens" et "se régénérer dans des lieux à la beauté naturelle inoubliables".
Ses "magnifiques refuges", comme l'hôtel Vana blotti dans les contreforts de l'Himalaya, semblent destinés à une clientèle bobo chic, plutôt jeune et en tous cas assez écolo, qui apprécie de les savoir "respectueux de l'environnement et socialement responsable" et également "sans déchets, toxines ni plastique, et plein de spiritualité, de fête et de joie".
Moins audacieux sans doute que le Vana, le Six Senses Rome, premier hôtel urbain de la marque, ouvert en mars 2023, propose lui aussi à ses clients "de se faire du bien". Son superbe spa propose un circuit inspiré des bains romains et toute sortes thérapies high-tech et tactiles …
Dans le monde du luxe, le bien-être se décline de mille et une manières. Et, d'évidence, cette notion n'a pas fini de muter.
LIRE AUSSI : Hôtellerie de luxe : la révolution du bien-être
https://www.tourmag.com/Hotellerie-de-luxe-la-revolution-du-bien-etre-%F0%9F%94%91_a119221.html
Une vraie révolution. A l'automne 2022, un enquête réalisée à l'automne 2022 -à la demande du groupe InterContinental (IHG Hotels & Resorts)- par l’institut de sondage YouGov auprès de Français de catégories socio-professionnelles élevées, les fameux CSP+, la pointait déjà. Elle n'a fait que s'amplifier depuis.
Désormais, tout cinq étoiles digne de ce nom a, a minima, son Spa. Même le vénérable et iconique Negresco de Nice s'y est mis ! Mais, beaucoup d' établissements vont bien plus loin encore, en proposant cures de sommeil, cures de désintoxication, séances de méditation, cours de yoga, retraites ayurvédiques, biohacking, thérapie sonore, cocons corporels et autres travail sur la respiration…
Il ne fait plus guère de doute que, dans le monde de l'hôtellerie de luxe, "le bien-être, est une des clés de l'avenir", comme le confiait récemment à TourMaG, Pascal Bertrand, le directeur général de l'Anantara Iko Mauritius.
S'il serait fastidieux d'égrener la liste complète des établissements de luxe qui, sous toutes les latitudes, mettent désormais en avant leur offre bien-être pour équilibrer corps et esprit, Six Senses, l'une des marques du groupe hôtelier Intercontinental Hotel Group (IHG) mérite toutefois une mention spéciale. Non seulement, Six Senses multiplie les ouvertures mais, depuis ses débuts, le bien-être -tout autant que la préservation de l'environnement- fait partie de son ADN. "Du contenu de votre assiette à la qualité de votre sommeil et de l'environnement qui vous entoure, le bien-être est inhérent à votre expérience Six Senses", promet la marque qui se vante de proposer des "offres de bien-être novatrices" pour "renouer avec ses sens" et "se régénérer dans des lieux à la beauté naturelle inoubliables".
Ses "magnifiques refuges", comme l'hôtel Vana blotti dans les contreforts de l'Himalaya, semblent destinés à une clientèle bobo chic, plutôt jeune et en tous cas assez écolo, qui apprécie de les savoir "respectueux de l'environnement et socialement responsable" et également "sans déchets, toxines ni plastique, et plein de spiritualité, de fête et de joie".
Moins audacieux sans doute que le Vana, le Six Senses Rome, premier hôtel urbain de la marque, ouvert en mars 2023, propose lui aussi à ses clients "de se faire du bien". Son superbe spa propose un circuit inspiré des bains romains et toute sortes thérapies high-tech et tactiles …
Dans le monde du luxe, le bien-être se décline de mille et une manières. Et, d'évidence, cette notion n'a pas fini de muter.
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3-La percée d'Anantara en Europe se confirme
L'Anantara Plaza Nice Hotel, jadis résidence d'hiver des aristocrates en villégiature, est venu renforcer le positionnement haut de gamme de la ville (Photo Anantara)
Au début de 2023, la réouverture sous le nom d'Anantara Plaza Nice Hotel de l'un de ses plus anciens et plus prestigieux hôtels de Nice est venue, fort à propos, remettre dans la lumière la capitale azuréenne comme destination de luxe. Cela tombe bien, Nice veut renouer avec la tradition du tourisme d'hiver qui, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, a aimanté sur ses rivages la gentry du monde entier.
En tous cas, vu depuis l'avenue de Verdun où il loge, ou depuis les jardins Albert Ier sur lesquels il donne, l'Anantara Plaza Nice Hotel en impose de nouveau ! Il déploie en effet sa façade Belle Époque fraîchement repeinte en jaune sur quelque 140 mètres. Il a fallu quatre ans de travaux et plusieurs dizaines de milliers d'euros pour le mettre au goût du jour, le faire passer de 4 à 5 étoiles et surtout en faire un établissement contemporain qui a un sens aigu de la couleur, du détail, du service et du bien-être.
Avec cet hôtel niçois, le géant thaïlandais de l'hôtellerie de luxe Minor a réalisé sa première incursion en France. Il a accéléré, depuis, sa percée en Europe, où il était déjà présent aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, en Hongrie et en Italie.
En mai, Anantara a en effet ouvert son premier hôtel en Irlande : l'Anantara The Marker est installé dans l'un des quartiers les plus dynamiques de Dublin, la capitale.
En juin, Anantara a inauguré l'Anantara Convento di Amalfi Grand Hotel loge dans un ancien couvent du XIIIe siècle des environs de Naples. C'est son second hôtel en Italie, le premier étant l'Anantara Palazzo Naiadi Rome
Ces ouvertures portent à plus de 35 les hôtels et propriétés de Anantara Hotels, Resorts & Spas dans le monde. Outre la Thaïlande et l'Europe, la marque est présente aux Maldives, en Indonésie, au Vietnam, en Chine, au Cambodge, au Sri Lanka, au Mozambique, en Zambie, aux Emirats Arabes Unis, au Qatar, à Oman, à l'Ile Maurice et aux Seychelles.
En tous cas, vu depuis l'avenue de Verdun où il loge, ou depuis les jardins Albert Ier sur lesquels il donne, l'Anantara Plaza Nice Hotel en impose de nouveau ! Il déploie en effet sa façade Belle Époque fraîchement repeinte en jaune sur quelque 140 mètres. Il a fallu quatre ans de travaux et plusieurs dizaines de milliers d'euros pour le mettre au goût du jour, le faire passer de 4 à 5 étoiles et surtout en faire un établissement contemporain qui a un sens aigu de la couleur, du détail, du service et du bien-être.
Avec cet hôtel niçois, le géant thaïlandais de l'hôtellerie de luxe Minor a réalisé sa première incursion en France. Il a accéléré, depuis, sa percée en Europe, où il était déjà présent aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, en Hongrie et en Italie.
En mai, Anantara a en effet ouvert son premier hôtel en Irlande : l'Anantara The Marker est installé dans l'un des quartiers les plus dynamiques de Dublin, la capitale.
En juin, Anantara a inauguré l'Anantara Convento di Amalfi Grand Hotel loge dans un ancien couvent du XIIIe siècle des environs de Naples. C'est son second hôtel en Italie, le premier étant l'Anantara Palazzo Naiadi Rome
Ces ouvertures portent à plus de 35 les hôtels et propriétés de Anantara Hotels, Resorts & Spas dans le monde. Outre la Thaïlande et l'Europe, la marque est présente aux Maldives, en Indonésie, au Vietnam, en Chine, au Cambodge, au Sri Lanka, au Mozambique, en Zambie, aux Emirats Arabes Unis, au Qatar, à Oman, à l'Ile Maurice et aux Seychelles.
4-Le boum des villas privées
De plus en plus d'hôtels de luxe et de Resorts complètent désormais leur offre d'hébergement en proposant, en sus, à la location, des villas privées d'exception, assorties de services hôteliers 5 étoiles et de services de conciergerie. Ces villas, les groupes hôteliers les construisent ou les prennent en gestion.
En 2023, ce phénomène a encore pris de l'ampleur. Et sous toutes les latitudes. Aussi bien à l'Île Maurice où les groupes Rogers Hospitality, Anantara, Lux Collective, Sun Life et quelques autres proposent des villas, qu'aux Canaries, en Grèce, et bien sûr, en Italie et en France, aussi bien à la montagne du côté, par exemple de Courchevel ou de Megève, que sur la Côte d'Azur.
A en croire les opérateurs, ces villas s'adressent à des familles plus aisées que la clientèle habituelle. A des familles qui cherchent l'intimité et veulent passer des vacances tout à fait privées, tout en bénéficiant d'un niveau de services maximal, d'une conciergerie hautement qualifiée et de la plus grande sécurité.
Cette succession d'annonces laisse, de prime abord, interrogatif : la location de villas de luxe serait-elle en train de prendre le pas sur l'hébergement en hôtels de luxe ? "La location de villas ne concurrence pas les hôtels, elle est complémentaire car elle attire une clientèle différente", expliquait voici peu à TourMaG, Robert-Jan van Straaten, le directeur général de Althoff Hotel Villa Belrose, un cinq étoiles juché sur une colline privée de la côte varoise, à Gassin, sur les hauteurs du golfe de Saint-Tropez. Selon lui, cette clientèle ne descendrait de toute façon pas à l'hôtel, soit parce qu'elle voyage en famille ou entre amis, soit parce qu'elle veut avoir plus de liberté, soit les deux d'ailleurs.
Comme une partie de la clientèle haut de gamme apprécie de plus en plus de voyager en famille -ou entre amis- et de s'offrir des expériences exclusives, il ne fait guère de doute que la location de villas de luxe adossée à des 5 étoiles est une voie d'avenir.
LIRE AUSSI : Les villas privées entendent réinventer le luxe hôtelier
https://www.tourmag.com/Les-villas-privees-entendent-reinventer-le-luxe-hotelier-%F0%9F%94%91_a118597.html
En 2023, ce phénomène a encore pris de l'ampleur. Et sous toutes les latitudes. Aussi bien à l'Île Maurice où les groupes Rogers Hospitality, Anantara, Lux Collective, Sun Life et quelques autres proposent des villas, qu'aux Canaries, en Grèce, et bien sûr, en Italie et en France, aussi bien à la montagne du côté, par exemple de Courchevel ou de Megève, que sur la Côte d'Azur.
A en croire les opérateurs, ces villas s'adressent à des familles plus aisées que la clientèle habituelle. A des familles qui cherchent l'intimité et veulent passer des vacances tout à fait privées, tout en bénéficiant d'un niveau de services maximal, d'une conciergerie hautement qualifiée et de la plus grande sécurité.
Cette succession d'annonces laisse, de prime abord, interrogatif : la location de villas de luxe serait-elle en train de prendre le pas sur l'hébergement en hôtels de luxe ? "La location de villas ne concurrence pas les hôtels, elle est complémentaire car elle attire une clientèle différente", expliquait voici peu à TourMaG, Robert-Jan van Straaten, le directeur général de Althoff Hotel Villa Belrose, un cinq étoiles juché sur une colline privée de la côte varoise, à Gassin, sur les hauteurs du golfe de Saint-Tropez. Selon lui, cette clientèle ne descendrait de toute façon pas à l'hôtel, soit parce qu'elle voyage en famille ou entre amis, soit parce qu'elle veut avoir plus de liberté, soit les deux d'ailleurs.
Comme une partie de la clientèle haut de gamme apprécie de plus en plus de voyager en famille -ou entre amis- et de s'offrir des expériences exclusives, il ne fait guère de doute que la location de villas de luxe adossée à des 5 étoiles est une voie d'avenir.
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5-The Peninsula, deux ouvertures la même année, du jamais vu !
Le somptueux Lobby du Peninsula Paris se fait remarquer par ses lustres et son plafond doré à la feuille d'or (Photo PB)
The Peninsula est "une marque à part" dans le monde de l'hôtellerie de luxe. Ce sont des hôtels précieux, raffinés, élégants, qui, selon Caroline Goux, vice-présidente Ventes du groupe hôtelier,"permettent de découvrir une destination en marchant dans une ville". Des hôtels rares aussi. Si le plus ancien des Peninsula reste bien entendu The Peninsula Hong-Kong, créé dès 1928, par la famille juive irakienne Kadoorie (c'est elle qui a fondé le groupe hôtelier du même nom après avoir fui, dans un premier temps en Chine, ensuite à Hong Kong, alors sous tutelle britannique), il existe aujourd'hui, seulement douze hôtels gérés par cette marque dans le monde !
The Peninsula "peut chercher une adresse adéquate pendant plusieurs dizaines d'années s'il le faut", expliquait Caroline Goux à TourMaG, cet automne. Il avait, par exemple, fallu dix ans de patience à Sir Michael Kadoorie pour obtenir l'emplacement sur lequel a ouvert en 2009 The Peninsula Shanghai.
C'est sans doute le propre du luxe que de savoir se faire attendre. Dans ce contexte, l'ouverture de deux nouveaux Peninsula quasiment en même temps paraît tout à fait exceptionnelle. Cela s'est pourtant produit en 2023. Et en Europe !
En mars, The Peninsula Istanbul a ouvert dans des bâtiments -pour grande partie- historiques, au bord du Bosphore, non loin de la tour de Galata, l'un des monuments emblématiques de cette "ville incroyable", selon les mots de Jonathan H. Crook, le directeur général ; en septembre, The Peninsula London a ouvert dans un immeuble flambant du quartier de Belgravia, à côté de Hyde Park Corner et de l'arc de triomphe de Wellington, à quelques pas du palais de Buckingham et des jardins de Kensington. Bref, dans l'une des adresses les plus prestigieuses de la capitale britannique.
Les deux nouveaux arrivés portent à trois le nombre des The Peninsula en Europe. C'est en 2014 à Paris, que cette marque avait ouvert son premier hôtel européen. Depuis, The Peninsula Paris, s'est imposé comme l'un des plus beaux hôtels de la capitale française.
"La confidentialité, c'est le luxe. Le luxe, c'est ce que l'on apporte comme service", philosophe d'ailleurs Vincent Pimont, directeur général du The Peninsula Paris, soucieux "d'offrir un luxe ni ostentatoire ni guindé". Un combiné gagnant : à l'automne dernier, The Peninsula Paris affichait déjà complet pour juillet 2024, pendant les JO.
LIRE AUSSI : Paris, Istanbul, Londres, les atouts gagnants des hôtels The Peninsula
https://www.tourmag.com/Paris-Istanbul-Londres-les-atouts-luxe-des-hotels-The-Peninsula_a120351.html
The Peninsula "peut chercher une adresse adéquate pendant plusieurs dizaines d'années s'il le faut", expliquait Caroline Goux à TourMaG, cet automne. Il avait, par exemple, fallu dix ans de patience à Sir Michael Kadoorie pour obtenir l'emplacement sur lequel a ouvert en 2009 The Peninsula Shanghai.
C'est sans doute le propre du luxe que de savoir se faire attendre. Dans ce contexte, l'ouverture de deux nouveaux Peninsula quasiment en même temps paraît tout à fait exceptionnelle. Cela s'est pourtant produit en 2023. Et en Europe !
En mars, The Peninsula Istanbul a ouvert dans des bâtiments -pour grande partie- historiques, au bord du Bosphore, non loin de la tour de Galata, l'un des monuments emblématiques de cette "ville incroyable", selon les mots de Jonathan H. Crook, le directeur général ; en septembre, The Peninsula London a ouvert dans un immeuble flambant du quartier de Belgravia, à côté de Hyde Park Corner et de l'arc de triomphe de Wellington, à quelques pas du palais de Buckingham et des jardins de Kensington. Bref, dans l'une des adresses les plus prestigieuses de la capitale britannique.
Les deux nouveaux arrivés portent à trois le nombre des The Peninsula en Europe. C'est en 2014 à Paris, que cette marque avait ouvert son premier hôtel européen. Depuis, The Peninsula Paris, s'est imposé comme l'un des plus beaux hôtels de la capitale française.
"La confidentialité, c'est le luxe. Le luxe, c'est ce que l'on apporte comme service", philosophe d'ailleurs Vincent Pimont, directeur général du The Peninsula Paris, soucieux "d'offrir un luxe ni ostentatoire ni guindé". Un combiné gagnant : à l'automne dernier, The Peninsula Paris affichait déjà complet pour juillet 2024, pendant les JO.
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6-Chez Barrière, la jeune génération prend les commandes
C'est une véritable révolution de palais et le début d'une nouvelle ère qu'a connu le groupe Barrière en 2023 ! En effet, Alexandre et Joy, les deux jeunes héritiers de la famille Barrière, sont désormais aux commandes du groupe.
Après plusieurs années de tensions, Dominique Desseigne qui était seul patron, à la tête du groupe Barrière depuis le décès de sa femme Diane Barrière-Desseigne, a été convaincu de passer la main. Il a toutefois obtenu le titre de président d'honneur.
Son fils aîné, Alexandre Barrière, a été nommé président de la Société de Participation Deauvillaise, la holding qui coiffe le groupe. De son côté, Joy Desseigne-Barrière, la sœur d’Alexandre, est devenue présidente du conseil d’administration de SFCMC et de la Société Immobilière et d’Exploitation de l’Hôtel Majestic (SIEHM).
Bien mieux, aux termes des divers accords conclus, Alexandre et Joy sont redevenus les seuls propriétaires, via leur holding familiale - la Société de Participation Deauvillaise - du premier groupe de casinos français, également acteur de l'hôtellerie de luxe, alors que la famille cohabitait depuis plusieurs décennies avec un actionnaire minoritaire, Accor depuis 1989 et Fimalac depuis 2011.
En juillet, Fimalac, la holding de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, a accepté de céder les 40% qu'elle détenait dans le groupe à Alexandre et Joy Barrière-Desseigne. Marc Ladreit de Lacharrière a également accepté de vendre les 10% qu'il détenait dans la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), l'autre entité de la galaxie Barrière. Depuis cette opération, la famille Desseigne-Barrière possède une part accrue du capital de cette dernière entité dont le fonds qatari Diar détient 23%.
Ces deux opérations ont permis à Alexandre et Joy Desseigne-Barrière, les deux héritiers, de reprendre la main sur la marque qui porte le nom de leur mère et qui est un empire dédié aux loisirs et au luxe.
Le groupe Barrière a réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2022. Il emploie près de 7 000 collaborateurs et gère 33 casinos, notamment celui, très prestigieux, d'Enghien-les-Bains ( leader en France). Le groupe compte également 19 hôtels totalisant 2 300 chambres - en majorité des 5 étoiles ainsi qu'un palace à Courchevel - auxquels s’ajoutent 17 ryads à Marrakech, 16 spas, un centre de thalassothérapie, une balnéothérapie et plus de 150 bars et restaurants dont le célèbre Fouquet's des Champs Elysées, à Paris.
LIRE AUSSI : le groupe Barrière redevient exclusivement familial
https://www.tourmag.com/Le-groupe-Barriere-redevient-exclusivement-familial-%F0%9F%94%91_a119654.html
Après plusieurs années de tensions, Dominique Desseigne qui était seul patron, à la tête du groupe Barrière depuis le décès de sa femme Diane Barrière-Desseigne, a été convaincu de passer la main. Il a toutefois obtenu le titre de président d'honneur.
Son fils aîné, Alexandre Barrière, a été nommé président de la Société de Participation Deauvillaise, la holding qui coiffe le groupe. De son côté, Joy Desseigne-Barrière, la sœur d’Alexandre, est devenue présidente du conseil d’administration de SFCMC et de la Société Immobilière et d’Exploitation de l’Hôtel Majestic (SIEHM).
Bien mieux, aux termes des divers accords conclus, Alexandre et Joy sont redevenus les seuls propriétaires, via leur holding familiale - la Société de Participation Deauvillaise - du premier groupe de casinos français, également acteur de l'hôtellerie de luxe, alors que la famille cohabitait depuis plusieurs décennies avec un actionnaire minoritaire, Accor depuis 1989 et Fimalac depuis 2011.
En juillet, Fimalac, la holding de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, a accepté de céder les 40% qu'elle détenait dans le groupe à Alexandre et Joy Barrière-Desseigne. Marc Ladreit de Lacharrière a également accepté de vendre les 10% qu'il détenait dans la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), l'autre entité de la galaxie Barrière. Depuis cette opération, la famille Desseigne-Barrière possède une part accrue du capital de cette dernière entité dont le fonds qatari Diar détient 23%.
Ces deux opérations ont permis à Alexandre et Joy Desseigne-Barrière, les deux héritiers, de reprendre la main sur la marque qui porte le nom de leur mère et qui est un empire dédié aux loisirs et au luxe.
Le groupe Barrière a réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2022. Il emploie près de 7 000 collaborateurs et gère 33 casinos, notamment celui, très prestigieux, d'Enghien-les-Bains ( leader en France). Le groupe compte également 19 hôtels totalisant 2 300 chambres - en majorité des 5 étoiles ainsi qu'un palace à Courchevel - auxquels s’ajoutent 17 ryads à Marrakech, 16 spas, un centre de thalassothérapie, une balnéothérapie et plus de 150 bars et restaurants dont le célèbre Fouquet's des Champs Elysées, à Paris.
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7-Premiers pas prometteurs pour Explora Journeys, la marque de luxe de MSC.
L'Explora I (© Explora Journeys )
L'après-Covid s'avère faste pour MSC. Alors même que les Français restent moins passionnés de croisières que leurs voisins Anglais ou Allemands, la compagnie italo-suisse sort renforcée de la pandémie. Non seulement, elle a sorti « cinq navires durant la période Covid », non seulement elle s’apprête à en intégrer trois supplémentaires dans la Classe World en 2025, 2026 et 2027, mais, elle a lancé, l'été dernier, une marque super luxe, Explora Journeys.
Cette décision résulte du constat que, dans le monde, les demandes pour une navigation haut-de-gamme suivent une courbe exponentielle.
Le premier bateau de Explora Journeys, Explora 1 navigue depuis le 1er août. Il tient incontestablement ses promesses de "palace flottant" avec ses 450 suites, sa gastronomie haut de gamme, son équipage de 800 personnes aux petits soins pour les 900 passagers (c'est le nombre maximum). Des atouts certains pour une marque qui a entrepris de séduire la clientèle des grands hôtels de luxe.
Pour l'heure, Explora Journeys n'en est qu'à ses débuts, mais ils sont encouragents. Et même si prometteurs que la marque de luxe de MSC annonce d'ores et déjà l'arrivée d'un second bateau : Explora II entrera en service dès 2024.
Les Explora III et IV qui navigueront au GNL, Gaz Naturel Liquéfié, sortiront, eux, des chantiers navals Ficantieri en 2025 et 2026. Enfin, la commande des Explora V et VI vient d’être confirmée. Ils arriveront, l'un en 2027, l'autre en 2028 et seront hybrides -car équipés d'une pile à combustible à hydrogène. Voilà qui augure bien de la suite de cette belle aventure.
LIRE AUSSI : Explora 1, un navire à la hauteur de ses ambitions
Cette décision résulte du constat que, dans le monde, les demandes pour une navigation haut-de-gamme suivent une courbe exponentielle.
Le premier bateau de Explora Journeys, Explora 1 navigue depuis le 1er août. Il tient incontestablement ses promesses de "palace flottant" avec ses 450 suites, sa gastronomie haut de gamme, son équipage de 800 personnes aux petits soins pour les 900 passagers (c'est le nombre maximum). Des atouts certains pour une marque qui a entrepris de séduire la clientèle des grands hôtels de luxe.
Pour l'heure, Explora Journeys n'en est qu'à ses débuts, mais ils sont encouragents. Et même si prometteurs que la marque de luxe de MSC annonce d'ores et déjà l'arrivée d'un second bateau : Explora II entrera en service dès 2024.
Les Explora III et IV qui navigueront au GNL, Gaz Naturel Liquéfié, sortiront, eux, des chantiers navals Ficantieri en 2025 et 2026. Enfin, la commande des Explora V et VI vient d’être confirmée. Ils arriveront, l'un en 2027, l'autre en 2028 et seront hybrides -car équipés d'une pile à combustible à hydrogène. Voilà qui augure bien de la suite de cette belle aventure.
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8-L'iconique Carlton Cannes passe dans la gamme super-luxe
Au 58 boulevard de la Croisette, à Cannes, le Carlton Cannes a rouvert le 13 mars 2023, après deux ans et demi de fermeture, sept ans de travaux et un investissement colossal de plus de 350 millions d'euros.
Désormais exploité sous la marque Regent, ce prestigieux palace est la propriété du groupe qatari Katara Hospitality, propriétaire également du Royal Monceau et du The Peninsula à Paris.
Cette icône de la Riviera française, fréquentée par les stars du cinéma, les créateurs, les diplomates et les présidents et inaugurée en 1913, s'étendait à l'origine sur 32 000 m2 et sept étages. Lors des travaux, sa façade Belle Epoque, encadrée par ses deux mythiques dômes, a été restaurée et préservée.
En revanche, ont été ajoutées à l'arrière du bâtiment, deux nouvelles ailes de plus de 20.000 m2 : elle abritent de 37 luxueuses résidences de 85 à 500 m2 conçues comme de somptueuses maisons méditerranéennes. Destinées aux voyageurs souhaitant effectuer des séjours prolongés, ces résidences sont venues s'ajouter aux 332 chambres dont 52 suites.
Au dernier étage se trouve aussi un penthouse exclusif de 1000 m2 doté d'un grand espace de vie de 500 m2 coiffé d'un rooftop paysagé de la même taille comprenant un jacuzzi privé: c'est l'un des joyaux de l'hôtel. Un jardin clos plantés d'espèces méditerranéennes a également été créé. Il comprend un péristyle, des terrasses intérieures, des cabanes de relaxation ainsi que la plus grande piscine à débordement du parc hôtelier cannois.
L'offre culinaire ayant été repensée, le Carlton Cannes abrite désormais trois restaurants, trois bars, un salon de thé et un autre de cigares.
Comme, désormais, la qualité de l'accueil doit primer, la réception du Carlton Cannes ne se trouve plus à l’entrée : elle a été déplacée afin que l’aspect check-in et transaction passe en second. Tout un symbole !
Grâce à ses habits neufs, cet hôtel a monté en gamme et évolue désormais dans le domaine de « l’upper Luxury » qui caractérise l’enseigne Regent Hotels & Resorts.
Cette marque créée dans les années 1970 pour « réinventer les voyages de luxe », fait partie depuis 2018 de la collection « Luxury & Lifestyle » de IHG, l’un des plus grands groupes hôteliers du monde qui se positionne de plus en plus sur le marché du luxe. Le « Carlton Cannes, un hôtel Regent » est un élément de cette stratégie, mais il n’est pas le seul. IHG a déjà une position privilégiée sur ce segment de marché avec les InterContinental présents à Paris, entre autres Le Grand, mais aussi à Bordeaux, Lyon, Marseille... Il a par ailleurs d’autres marques dans le domaine du luxe, par exemple Kimpton qui est à la fois luxe et lifestyle.
Comme beaucoup d’autres, Eric Viale, directeur général pour l’Europe du Sud de IHG, a la certitude qu’il existe un vrai potentiel de développement de la clientèle de luxe. « Je suis très optimiste", assurait-il il y a quelques mois à TourMag. Et, ajoutait-il, " la marque Regent nous permettra d’accélérer dans le domaine de l’upper luxury ».
LIRE AUSSI : A l'avenir, le Carlton Cannes évoluera dans l'upper-luxury
https://www.tourmag.com/A-l-avenir-le-Carlton-Cannes-evoluera-dans-%C2%A0l-upper-luxury%C2%A0_a116589.html
Désormais exploité sous la marque Regent, ce prestigieux palace est la propriété du groupe qatari Katara Hospitality, propriétaire également du Royal Monceau et du The Peninsula à Paris.
Cette icône de la Riviera française, fréquentée par les stars du cinéma, les créateurs, les diplomates et les présidents et inaugurée en 1913, s'étendait à l'origine sur 32 000 m2 et sept étages. Lors des travaux, sa façade Belle Epoque, encadrée par ses deux mythiques dômes, a été restaurée et préservée.
En revanche, ont été ajoutées à l'arrière du bâtiment, deux nouvelles ailes de plus de 20.000 m2 : elle abritent de 37 luxueuses résidences de 85 à 500 m2 conçues comme de somptueuses maisons méditerranéennes. Destinées aux voyageurs souhaitant effectuer des séjours prolongés, ces résidences sont venues s'ajouter aux 332 chambres dont 52 suites.
Au dernier étage se trouve aussi un penthouse exclusif de 1000 m2 doté d'un grand espace de vie de 500 m2 coiffé d'un rooftop paysagé de la même taille comprenant un jacuzzi privé: c'est l'un des joyaux de l'hôtel. Un jardin clos plantés d'espèces méditerranéennes a également été créé. Il comprend un péristyle, des terrasses intérieures, des cabanes de relaxation ainsi que la plus grande piscine à débordement du parc hôtelier cannois.
L'offre culinaire ayant été repensée, le Carlton Cannes abrite désormais trois restaurants, trois bars, un salon de thé et un autre de cigares.
Comme, désormais, la qualité de l'accueil doit primer, la réception du Carlton Cannes ne se trouve plus à l’entrée : elle a été déplacée afin que l’aspect check-in et transaction passe en second. Tout un symbole !
Grâce à ses habits neufs, cet hôtel a monté en gamme et évolue désormais dans le domaine de « l’upper Luxury » qui caractérise l’enseigne Regent Hotels & Resorts.
Cette marque créée dans les années 1970 pour « réinventer les voyages de luxe », fait partie depuis 2018 de la collection « Luxury & Lifestyle » de IHG, l’un des plus grands groupes hôteliers du monde qui se positionne de plus en plus sur le marché du luxe. Le « Carlton Cannes, un hôtel Regent » est un élément de cette stratégie, mais il n’est pas le seul. IHG a déjà une position privilégiée sur ce segment de marché avec les InterContinental présents à Paris, entre autres Le Grand, mais aussi à Bordeaux, Lyon, Marseille... Il a par ailleurs d’autres marques dans le domaine du luxe, par exemple Kimpton qui est à la fois luxe et lifestyle.
Comme beaucoup d’autres, Eric Viale, directeur général pour l’Europe du Sud de IHG, a la certitude qu’il existe un vrai potentiel de développement de la clientèle de luxe. « Je suis très optimiste", assurait-il il y a quelques mois à TourMag. Et, ajoutait-il, " la marque Regent nous permettra d’accélérer dans le domaine de l’upper luxury ».
LIRE AUSSI : A l'avenir, le Carlton Cannes évoluera dans l'upper-luxury
https://www.tourmag.com/A-l-avenir-le-Carlton-Cannes-evoluera-dans-%C2%A0l-upper-luxury%C2%A0_a116589.html
9- Marriott consolide sa position de leader
Vue extérieure du The St. Regis Riyadh (Photo Marriott)
Marriott International est la plus grande société hôtelière du monde (avec, au total, 8 700 établissements de plus de 30 marques) devant Jin Jiang, Hilton, HG, Wyndham et Accor.
Avec l'ouverture, récente, du The St. Regis Riyadh, le groupe a aussi consolidé sa position de leader du secteur luxe. Dans ce domaine, son portefeuille s'étendait, début décembre, à 500 hôtels, sur 69 pays et territoires.
Plus de 200 hôtels de luxe étaient alors inscrits dans sa stratégie de développement mondial. Concrètement, cinq ouvertures supplémentaires devaient encore avoir lieu d’ici la fin 2023, et 24 autres en 2024.
Outre St. Regis Hotels & Resorts, le groupe peut s'énorgueillir d'avoir dans son portefeuille d'autres marques luxe emblématiques comme The Ritz-Carlton, W Hotels, The Luxury Collection, EDITION, JW Marriott et Bulgari Hotels & Resorts.
"Nous établissons de nouveaux standards pour l'avenir du voyage de luxe, tout en continuant d'innover et d’explorer de nouvelles voies ", faisait valoir récemment Tina Edmundson, présidente du secteur Luxe chez Marriott International.
Marriott entend non seulement faire découvrir à ses clients des " destinations exclusives et éloignées à travers le monde », mais aussi "dépasser les simples classifications par étoiles" pour offrir des "expériences de voyage novatrices". En effet, les clients se tournent désormais vers des évasions éthiques et nourrissent le désir de favoriser un tourisme durable pour les générations futures. Tout un programme.
Lire aussi : Marriott : "Depuis le Covid, l'approche du voyage est plus réfléchie"
https://www.tourmag.com/Marriott-Depuis-la-Covid-l-approche-du-voyage-est-plus-reflechie-%F0%9F%94%91_a120668.html
Avec l'ouverture, récente, du The St. Regis Riyadh, le groupe a aussi consolidé sa position de leader du secteur luxe. Dans ce domaine, son portefeuille s'étendait, début décembre, à 500 hôtels, sur 69 pays et territoires.
Plus de 200 hôtels de luxe étaient alors inscrits dans sa stratégie de développement mondial. Concrètement, cinq ouvertures supplémentaires devaient encore avoir lieu d’ici la fin 2023, et 24 autres en 2024.
Outre St. Regis Hotels & Resorts, le groupe peut s'énorgueillir d'avoir dans son portefeuille d'autres marques luxe emblématiques comme The Ritz-Carlton, W Hotels, The Luxury Collection, EDITION, JW Marriott et Bulgari Hotels & Resorts.
"Nous établissons de nouveaux standards pour l'avenir du voyage de luxe, tout en continuant d'innover et d’explorer de nouvelles voies ", faisait valoir récemment Tina Edmundson, présidente du secteur Luxe chez Marriott International.
Marriott entend non seulement faire découvrir à ses clients des " destinations exclusives et éloignées à travers le monde », mais aussi "dépasser les simples classifications par étoiles" pour offrir des "expériences de voyage novatrices". En effet, les clients se tournent désormais vers des évasions éthiques et nourrissent le désir de favoriser un tourisme durable pour les générations futures. Tout un programme.
Lire aussi : Marriott : "Depuis le Covid, l'approche du voyage est plus réfléchie"
https://www.tourmag.com/Marriott-Depuis-la-Covid-l-approche-du-voyage-est-plus-reflechie-%F0%9F%94%91_a120668.html
10-A l'ILTM de Cannes, la vie en rose mais pas seulement...
C'est chaussée de grosses lunettes roses que s'est tenue cette année, du 3 au 7 décembre, à Cannes, la 22e édition de l'ILTM, le grand salon du tourisme de luxe B to B. C'était, selon ses organisateurs, "la plus grande (édition) jamais organisée", avec plus de 2 100 acheteurs de 83 pays et 2 100 exposants représentant 330 marques. Et aussi plus de 82 000 rendez-vous officiels préprogrammés entre participants.
Rien d'étonnant à cela, la demande de voyages de luxe explose. Cela n'empêche pas de nouvelles tendances de se dessiner : intérêt croissant pour le bien-être, demande accrue de voyages "qui ont du sens", "d'expériences" sur-mesure ("only for you", est le terme consacré), plus "authentiques", et aussi plus respectueuses de la planète.
Depuis le début 2023, la plupart des opérateurs touristiques (agences, TO, Offices de tourisme, groupes hôteliers) avec lesquels TourMaG a été en contact n'ont pas cessé de mettre en avant leur intérêt pour le développement durable, la protection de l'environnement, la sauvegarde de la biodiversité. Les opérateurs positionnés sur le luxe affichent aussi, désormais, un engagement supérieur aux autres.
Le monde du luxe a, a priori, des moyens que les autres n'ont pas, il est vrai. Cependant, à l'arrivée, il reste encore délicat faire la distinction entre ce qui relève d'une communication agile, intelligente mais un peu opportuniste et ce qui relève d'un engagement plus profond. Que ce soit les amenities en bois de bouleau plutôt qu'en plastique (voire qu'il n'y ait parfois plus d'amenities du tout), l'installation de panneaux solaires ou photovoltaïques, de bacs de compostage, d'équipements pour recycler les eaux usées, le recours à des véhicules électriques ou hybrides et j'en passe, toutes les initiatives sont ô combien louables. En matière d'environnement, il n'y a pas de petits gestes, mais relever les défis liés au réchauffement climatique exigerait, si l'on en croit les climatologues, une révolution bien plus copernicienne dans les comportements.
Concrètement, le compte ne semble pas y être. Il reste, derrière toutes les initiatives mis en avant, pas mal d' angles morts et notamment celui-ci : pour se rendre dans toutes les magnifiques destinations visitées, les voyageurs aisés utilisent eux aussi (et pafois plus que les autres) des moyens transports qui émettent des gaz à effet de serre. Sur ce sujet, les opérateurs touristiques ne sont pas très bavards. On les comprend. En attendant un hypothétique avion propre, si les clients ne prenaient plus l'avion, il n'y aurait tout simplement plus de business touristique. Et plus, non plus, d'emplois ou de revenus pour les "populations locales".
Au delà des indignations fortes et des aspirations sincères, les solutions ne sont pas si simples. L'industrie touristique est-elle condamnée à avancer à petits pas ? Et faut-il s'en contenter pendant quelque temps encore ? C'est la question qui se pose en cette fin 2023, une année où le développement durable a été mis en avant plus que jamais.
LIRE AUSSI : L'ILTM de Cannes voit la vie en rose et aussi un peu... en vert
https://www.tourmag.com/Cannes-l-ILTM-voit-la-vie-en-rose-et-parfois-en-vert_a120781.html
Rien d'étonnant à cela, la demande de voyages de luxe explose. Cela n'empêche pas de nouvelles tendances de se dessiner : intérêt croissant pour le bien-être, demande accrue de voyages "qui ont du sens", "d'expériences" sur-mesure ("only for you", est le terme consacré), plus "authentiques", et aussi plus respectueuses de la planète.
Depuis le début 2023, la plupart des opérateurs touristiques (agences, TO, Offices de tourisme, groupes hôteliers) avec lesquels TourMaG a été en contact n'ont pas cessé de mettre en avant leur intérêt pour le développement durable, la protection de l'environnement, la sauvegarde de la biodiversité. Les opérateurs positionnés sur le luxe affichent aussi, désormais, un engagement supérieur aux autres.
Le monde du luxe a, a priori, des moyens que les autres n'ont pas, il est vrai. Cependant, à l'arrivée, il reste encore délicat faire la distinction entre ce qui relève d'une communication agile, intelligente mais un peu opportuniste et ce qui relève d'un engagement plus profond. Que ce soit les amenities en bois de bouleau plutôt qu'en plastique (voire qu'il n'y ait parfois plus d'amenities du tout), l'installation de panneaux solaires ou photovoltaïques, de bacs de compostage, d'équipements pour recycler les eaux usées, le recours à des véhicules électriques ou hybrides et j'en passe, toutes les initiatives sont ô combien louables. En matière d'environnement, il n'y a pas de petits gestes, mais relever les défis liés au réchauffement climatique exigerait, si l'on en croit les climatologues, une révolution bien plus copernicienne dans les comportements.
Concrètement, le compte ne semble pas y être. Il reste, derrière toutes les initiatives mis en avant, pas mal d' angles morts et notamment celui-ci : pour se rendre dans toutes les magnifiques destinations visitées, les voyageurs aisés utilisent eux aussi (et pafois plus que les autres) des moyens transports qui émettent des gaz à effet de serre. Sur ce sujet, les opérateurs touristiques ne sont pas très bavards. On les comprend. En attendant un hypothétique avion propre, si les clients ne prenaient plus l'avion, il n'y aurait tout simplement plus de business touristique. Et plus, non plus, d'emplois ou de revenus pour les "populations locales".
Au delà des indignations fortes et des aspirations sincères, les solutions ne sont pas si simples. L'industrie touristique est-elle condamnée à avancer à petits pas ? Et faut-il s'en contenter pendant quelque temps encore ? C'est la question qui se pose en cette fin 2023, une année où le développement durable a été mis en avant plus que jamais.
LIRE AUSSI : L'ILTM de Cannes voit la vie en rose et aussi un peu... en vert
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Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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