Le "revenge travel" n'est pas seulement une formule à la mode !
L'industrie du voyage, et en particulier celle qui est positionnée sur le luxe, continue bel et bien de rebondir avec une énergie renouvelée à la suite de la pandémie.
Rien d'étonnant à cela : selon une nouvelle étude réalisée par l'institut de sondages YouGov auprès des consommateurs "aisés" (c'est à dire ayant un revenu supérieur à 200 % du revenu médian), le désir de faire des voyages plus longs et plus importants est de plus en plus présent et de nouvelles priorités émergent en matière de voyages de luxe.
Lire aussi : "Le luxe de demain, c’est l’expérience authentique que d’autres n’ont pas faite"
Qui sont ces voyageurs aisés ? Ce sont des hommes à 57 %, près de sept sur dix (68 %) ont plus de 35 ans et 45 % ont même plus de 45 ans.
Ils sont plus diplômés que la moyenne mondiale (65 % contre 46 % ). Et si la plupart travaillent (82 % contre 62 % en moyenne), près des trois quarts travaillent à temps plein (72 % contre 48 % en moyenne).
L'industrie du voyage, et en particulier celle qui est positionnée sur le luxe, continue bel et bien de rebondir avec une énergie renouvelée à la suite de la pandémie.
Rien d'étonnant à cela : selon une nouvelle étude réalisée par l'institut de sondages YouGov auprès des consommateurs "aisés" (c'est à dire ayant un revenu supérieur à 200 % du revenu médian), le désir de faire des voyages plus longs et plus importants est de plus en plus présent et de nouvelles priorités émergent en matière de voyages de luxe.
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Qui sont ces voyageurs aisés ? Ce sont des hommes à 57 %, près de sept sur dix (68 %) ont plus de 35 ans et 45 % ont même plus de 45 ans.
Ils sont plus diplômés que la moyenne mondiale (65 % contre 46 % ). Et si la plupart travaillent (82 % contre 62 % en moyenne), près des trois quarts travaillent à temps plein (72 % contre 48 % en moyenne).
Tourisme de luxe : la quête "d'expériences uniques" et proches de la nature
Tourisme de luxe : indiscutablement, la pandémie a alimenté le désir de voyage mais aussi le besoin de "décompresser" (@Deposit photos)
Indiscutablement, le Covid a alimenté l'appétit de voyages ! Selon cette nouvelle étude YouGov, 35 % des personnes interrogées déclarent que les voyages sont devenus plus importants pour eux, alors que 27 % seulement ne partagent pas ce point de vue.
Tous les pays ne sont cependant pas logés à la même enseigne : l'étude YouGov montre que les ressortissants des Émirats arabes unis sont désormais les plus "fans" de voyages : avec 58 % de réponses positives, ils se classent en effet au premier rang des 18 pays étudiés par l'Institut YouGov.
L'Inde suit de près avec une proportion presque égale d'accord (57%). En revanche, les consommateurs aisés des pays européens (à l'exception de l'Italie) se déclarent plutôt moins disposés à voyager que la moyenne mondiale.
Cette étude montre aussi que 67 % des consommateurs à fort pouvoir d'achat prévoient un voyage d'agrément au cours de l'année à venir.
Et plus d'un quart (27 %) prévoient d'en faire trois voire plus, que ce soit pour des raisons de loisirs, d'affaires ou personnelles (Données Global Travel Profiles, janvier 2023).
Si le désir de prendre plus de vacances -et aussi des vacances plus longues- est présent, celui de s'offrir une croisière ou un voyage en train de luxe semble l'être également.
Cependant, bien des attentes semblent avoir changé. Depuis la pandémie, selon cette étude YouGov, les voyageurs aisés recherchent (à 51 %) des "expériences" de voyage " uniques en leur genre et mémorables".
Lire aussi : 6% des Français prévoient de séjourner dans un établissement de luxe
Ces voyageurs aisés abordent également les voyages de manière "plus consciente et durable". Déjà, un consommateur sur 10 déclare avoir séjourné dans un hébergement "écologique" de luxe au cours des trois dernières années, mais ce chiffre plus élevé (16 %) si on prend en compte les seuls voyageurs les plus aisés. Par ailleurs, un tiers des voyageurs fortunés (31%) se disent prêts à payer plus cher pour une expérience unique qui les rapprocherait de la nature
Conséquence logique de cette aspiration : ces voyageurs aisés se déclarent aussi plus ouverts aux conseils d'experts (par exemple d'agences de voyages spécialisées), supposés plus à même de leur proposer "quelque chose d'unique" et de "personnalisé qui sort des sentiers battus".
Tous les pays ne sont cependant pas logés à la même enseigne : l'étude YouGov montre que les ressortissants des Émirats arabes unis sont désormais les plus "fans" de voyages : avec 58 % de réponses positives, ils se classent en effet au premier rang des 18 pays étudiés par l'Institut YouGov.
L'Inde suit de près avec une proportion presque égale d'accord (57%). En revanche, les consommateurs aisés des pays européens (à l'exception de l'Italie) se déclarent plutôt moins disposés à voyager que la moyenne mondiale.
Cette étude montre aussi que 67 % des consommateurs à fort pouvoir d'achat prévoient un voyage d'agrément au cours de l'année à venir.
Et plus d'un quart (27 %) prévoient d'en faire trois voire plus, que ce soit pour des raisons de loisirs, d'affaires ou personnelles (Données Global Travel Profiles, janvier 2023).
Si le désir de prendre plus de vacances -et aussi des vacances plus longues- est présent, celui de s'offrir une croisière ou un voyage en train de luxe semble l'être également.
Cependant, bien des attentes semblent avoir changé. Depuis la pandémie, selon cette étude YouGov, les voyageurs aisés recherchent (à 51 %) des "expériences" de voyage " uniques en leur genre et mémorables".
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Ces voyageurs aisés abordent également les voyages de manière "plus consciente et durable". Déjà, un consommateur sur 10 déclare avoir séjourné dans un hébergement "écologique" de luxe au cours des trois dernières années, mais ce chiffre plus élevé (16 %) si on prend en compte les seuls voyageurs les plus aisés. Par ailleurs, un tiers des voyageurs fortunés (31%) se disent prêts à payer plus cher pour une expérience unique qui les rapprocherait de la nature
Conséquence logique de cette aspiration : ces voyageurs aisés se déclarent aussi plus ouverts aux conseils d'experts (par exemple d'agences de voyages spécialisées), supposés plus à même de leur proposer "quelque chose d'unique" et de "personnalisé qui sort des sentiers battus".
Désir de bien-être
Le télétravail favorise le mélange travail/vacances auquel aspire un nombre croissant de voyageurs aisés (@Deposit photos)
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Si les consommateurs aisés du monde entier s'efforcent de rattraper le temps perdu pendant la pandémie et se disent même prêts à dépenser davantage en vacances, ils aspirent aussi de plus en plus à se détendre, à prendre soin d'eux et de leur santé.
b[La demande de "bien-être" prend ainsi une importance croissante. ]b Sans doute faut-il y voir aussi le besoin de se déconnecter, de se libérer du stress et des défis de la vie quotidienne.
En parallèle, une autre tendance nouvelle émerge de manière significative, celle qui consiste à mélanger travail et loisirs. Le développement du télétravail favorise évidemment cette mutation.
Cependant, ce n'est pas forcément là que l'on l'aurait attendue que cette tendance est particulièrement forte. En effet, selon l'étude YouGov, c'est aux Émirats arabes unis (18 %), en Inde et au Mexique (17 %) et en Indonésie (15 %) que cette aspiration est la plus présente.
En revanche, elle semble moins prononcée en Europe, puisqu'elle est présente chez seulement 4 % des consommateurs britanniques à fort pouvoir d'achat et chez 3 % des voyageurs aisés en France en Allemagne.
b[La demande de "bien-être" prend ainsi une importance croissante. ]b Sans doute faut-il y voir aussi le besoin de se déconnecter, de se libérer du stress et des défis de la vie quotidienne.
En parallèle, une autre tendance nouvelle émerge de manière significative, celle qui consiste à mélanger travail et loisirs. Le développement du télétravail favorise évidemment cette mutation.
Cependant, ce n'est pas forcément là que l'on l'aurait attendue que cette tendance est particulièrement forte. En effet, selon l'étude YouGov, c'est aux Émirats arabes unis (18 %), en Inde et au Mexique (17 %) et en Indonésie (15 %) que cette aspiration est la plus présente.
En revanche, elle semble moins prononcée en Europe, puisqu'elle est présente chez seulement 4 % des consommateurs britanniques à fort pouvoir d'achat et chez 3 % des voyageurs aisés en France en Allemagne.