La destination n'est pas très connue du marché français.
A deux pas de Saint-Martin ou Saint-Barthélemy, pourtant très prisées des Français, la destination n'est pour le moment connue que des amateurs de voile et les fans de plongée pour qui les Îles Vierges Britanniques sont un "spot".
Mais elles cherchent à se faire connaître. Sans pour autant augmenter démesurément le nombre de visiteurs.
Sur les 5 dernières années, la destination a accueilli environ 8 000 Français par an, et n'en vise pas plus de 10 000 d'ici 2 à 3 ans. L'ambition est avant tout d'asseoir son image et de fidéliser.
A deux pas de Saint-Martin ou Saint-Barthélemy, pourtant très prisées des Français, la destination n'est pour le moment connue que des amateurs de voile et les fans de plongée pour qui les Îles Vierges Britanniques sont un "spot".
Mais elles cherchent à se faire connaître. Sans pour autant augmenter démesurément le nombre de visiteurs.
Sur les 5 dernières années, la destination a accueilli environ 8 000 Français par an, et n'en vise pas plus de 10 000 d'ici 2 à 3 ans. L'ambition est avant tout d'asseoir son image et de fidéliser.
Un sentiment d'exclusivité
Depuis un peu plus de 2 ans, l'archipel a installé son office du tourisme (OT) à Paris, qui a mené, cette année, une vaste campagne de communication.
L'OT compte environ 20 000 abonnés à sa page Facebook qui lui sert de vitrine, puisque le réseau accueille essentiellement des trentenaires et des quarantenaires urbains : sa cible privilégiée.
Il profite aussi de la renommée des yacht-clubs installés sur l'archipel et connus des navigateurs, qui lui restent fidèles.
Les bases nautiques The Moorings, Dream Yacht (qui y a installé sa plus grosse flotte), Catlante Catamarans (basée à Saint Martin) et Sunsail proposent la location de voiliers monocoques et catamarans pour des croisières d'île en île.
"L'archipel est agréable pour des navigateurs, même les moins sûrs d'eux : la mer est calme et on a le sentiment d'exclusivité", décrit l'office du tourisme, et il est relativement abordable pour la région si on se contente de la croisière. Pour une location en pension complète, la semaine avoisine les 1 500€ / personne, sans l'aérien.
Peu connues, les Îles Vierges Britanniques misent sur les quadragénaires ayant déjà visité l'Île Maurice et Saint Barth notamment, et qui souhaitent découvrir autre chose.
L'OT compte environ 20 000 abonnés à sa page Facebook qui lui sert de vitrine, puisque le réseau accueille essentiellement des trentenaires et des quarantenaires urbains : sa cible privilégiée.
Il profite aussi de la renommée des yacht-clubs installés sur l'archipel et connus des navigateurs, qui lui restent fidèles.
Les bases nautiques The Moorings, Dream Yacht (qui y a installé sa plus grosse flotte), Catlante Catamarans (basée à Saint Martin) et Sunsail proposent la location de voiliers monocoques et catamarans pour des croisières d'île en île.
"L'archipel est agréable pour des navigateurs, même les moins sûrs d'eux : la mer est calme et on a le sentiment d'exclusivité", décrit l'office du tourisme, et il est relativement abordable pour la région si on se contente de la croisière. Pour une location en pension complète, la semaine avoisine les 1 500€ / personne, sans l'aérien.
Peu connues, les Îles Vierges Britanniques misent sur les quadragénaires ayant déjà visité l'Île Maurice et Saint Barth notamment, et qui souhaitent découvrir autre chose.
Seul au monde, mais choyé
Si la cible ressemble à celle de l'île voisine de Saint Barthélémy (villégiature de luxe), l'ambiance y est différente : "ça n'est pas tout à fait le même public : on cherche moins à se montrer, l'idée est plutôt d'être invisible que visible", indique l'OT des îles vierges britanniques.
Un côté "seul au monde" qui rend compliquée l'implantation du tour-operating, mais qui semble approprié aux agences "qui font du cousu main".
Plus anonyme, "sans l'entre-soi de sa voisine", l'archipel abrite tout de même l'île privée de telle ou telle star, installée ici à l'abri des regards.
Cependant, ces îles privées sont accessibles, comme celle de Richard Branson qui y a construit un hôtel - sorte de B&B de luxe à l'esprit "happy few".
Beaucoup d'îlots sont à l'avenant : des domaines privés sur lesquels de riches familles ont fait construire une grande demeure imaginée en chambre d'hôtes de luxe.
Conséquence : des lieux d'hébergement très personnalisés et pas normés puisque aucune chaîne hôtelière n'est (encore ?) présente.
Pour les raisons de proximité culturelle qui rapprochent les Français des Antilles françaises ou francophones, l'archipel est surtout visité par des Américains. Mais l'offre d'hébergement est radicalement différente.
"Nous avons opté pour une petite dizaine d'établissements adaptés au marché français note l'OT. Une gastronomie plus étudiée avec une belle carte des vins, du charme et de la personnalité, une ambiance luxe et décontractée".
Un côté "seul au monde" qui rend compliquée l'implantation du tour-operating, mais qui semble approprié aux agences "qui font du cousu main".
Plus anonyme, "sans l'entre-soi de sa voisine", l'archipel abrite tout de même l'île privée de telle ou telle star, installée ici à l'abri des regards.
Cependant, ces îles privées sont accessibles, comme celle de Richard Branson qui y a construit un hôtel - sorte de B&B de luxe à l'esprit "happy few".
Beaucoup d'îlots sont à l'avenant : des domaines privés sur lesquels de riches familles ont fait construire une grande demeure imaginée en chambre d'hôtes de luxe.
Conséquence : des lieux d'hébergement très personnalisés et pas normés puisque aucune chaîne hôtelière n'est (encore ?) présente.
Pour les raisons de proximité culturelle qui rapprochent les Français des Antilles françaises ou francophones, l'archipel est surtout visité par des Américains. Mais l'offre d'hébergement est radicalement différente.
"Nous avons opté pour une petite dizaine d'établissements adaptés au marché français note l'OT. Une gastronomie plus étudiée avec une belle carte des vins, du charme et de la personnalité, une ambiance luxe et décontractée".
Irma : de gros dommages, mais peu pour le tourisme
Une belle machine à rêves qui a souffert des conséquences de l'ouragan Irma qui n'a pas épargné l'archipel en automne dernier.
"Nous avons connu des dommages très durs. Heureusement, nous sommes dans une configuration spéciale. L'urbanisme est concentré sur les 2 îles de Tortola et Virgin Gorda, et la plupart des îles sont inhabitées ou n'abritent qu'un hôtel. D'ailleurs, seules 6 îles sur 60 sont concernées par le développement touristique", explique l'OT des Iles Vierges Britanniques.
Cette faible urbanisation et l'activité essentiellement nautique ont préservé les infrastructures.
Les bases nautiques ont été touchées, mais les installations ont le plus souffert, la flotte ayant été en partie déplacée en prévision, notamment en Floride. Si elles ont connus de gros dégât de bateaux détruits, bon nombre d’entre eux ont été remplacés très vite. Les équipements ont été reconstruits dès décembre 2017 ; les activités de plongée ont pu reprendre très vite.
L'impact était surtout visuel, avec des paysages très abîmés, mais la végétation est revenue dès la fin d'année. "Les Américains sont de retour, on table sur un retour complet à la normale pour septembre 2018, même si certains établissements, qui ont particulièrement souffert, n’ouvriront leurs portes qu’en 2019.".
"Nous avons connu des dommages très durs. Heureusement, nous sommes dans une configuration spéciale. L'urbanisme est concentré sur les 2 îles de Tortola et Virgin Gorda, et la plupart des îles sont inhabitées ou n'abritent qu'un hôtel. D'ailleurs, seules 6 îles sur 60 sont concernées par le développement touristique", explique l'OT des Iles Vierges Britanniques.
Cette faible urbanisation et l'activité essentiellement nautique ont préservé les infrastructures.
Les bases nautiques ont été touchées, mais les installations ont le plus souffert, la flotte ayant été en partie déplacée en prévision, notamment en Floride. Si elles ont connus de gros dégât de bateaux détruits, bon nombre d’entre eux ont été remplacés très vite. Les équipements ont été reconstruits dès décembre 2017 ; les activités de plongée ont pu reprendre très vite.
L'impact était surtout visuel, avec des paysages très abîmés, mais la végétation est revenue dès la fin d'année. "Les Américains sont de retour, on table sur un retour complet à la normale pour septembre 2018, même si certains établissements, qui ont particulièrement souffert, n’ouvriront leurs portes qu’en 2019.".
Et en pratique ?
De plus en plus facilement accessibles, les Îles Vierges Britanniques comptent sur une large couverture aérienne entre Paris et Saint Martin avec Air France et Air Caraïbes depuis Paris CDG, ou KLM au départ d'Amsterdam.
A partir de Saint Martin, Tortola est accessible en 45 mn via WinAir, qui propose entre 2 et 5 vols hebdo en fonction de la saison. Sans les codeshare mais avec le même plan de vol, on accède à l'île via InterCaribbean et la Liat. L'île est aussi facilement accessible via les États-Unis et Puerto Rico.
La monnaie locale est le dollar américain.
Aucun visa n'est exigé pour les passagers européens.
A partir de Saint Martin, Tortola est accessible en 45 mn via WinAir, qui propose entre 2 et 5 vols hebdo en fonction de la saison. Sans les codeshare mais avec le même plan de vol, on accède à l'île via InterCaribbean et la Liat. L'île est aussi facilement accessible via les États-Unis et Puerto Rico.
La monnaie locale est le dollar américain.
Aucun visa n'est exigé pour les passagers européens.