Air Caraïbes réceptionne son A350 densifié pour les Antilles et... la Réunion !

Enthousiasme, mais aussi pal mal d’émotion ce lundi 16 décembre, pour les équipes du Groupe Dubreuil Aéro et Air Caraïbes réunies à Toulouse au « Delivery center » d’Airbus pour prendre livraison du 4e A350-1000 pour la compagnie antillaise.

Un moment de fierté avec aussi l’émotion de Jean-Paul Dubreuil le patriarche, passionné d’aviation la tête du Groupe Dubreuil jusqu’à l’année dernière et passionné d’aviation et présent à Toulouse.

Que de chemin parcouru depuis 1974, année où il créa Air Vendée pour relier La Roche-sur-Yon à l’île d’Yeu. Une micro-compagnie avec à ses débuts une secrétaire, un mécanicien et un pilote pour faire voler un petit bimoteur de 9 places.

50 ans plus tard, le groupe Dubreuil Aero fait voler French bee et Air Caraïbes Atlantique avec 16 gros-porteurs, dont 13 A350 -900 et -1000 – sur le long courrier et coté régional avec Air Caraïbes, 4 ATR-72.

A lire aussi : Les recettes d’Air Caraïbes et de French Bee pour rester compétitives

A le regarder, paré de ses couleurs et notamment l’arbre du voyageur sur sa dérive, l’avion est le même que son prédécesseur livré en décembre 2021.

Mais, si on entre dans l’appareil, la différence est de taille. Au lieu d’une configuration à 429 sièges avec 24 sièges Affaires et 45 sièges Premium Economy, c’est une cabine densifiée, comme celle que l’on trouve chez French bee, qui équipe l’appareil avec 480 sièges répartis en 440 sièges classe économique « soleil » et 40 sièges en économique plus « Caraïbes » dans la partie avant de l’avion.

Ce nouvel A350 bénéficie de toutes dernières améliorations apportées après déjà 10 ans d’exploitation. L’avion a encore gagné en volume pour la cabine, en réduction de poids et en performances.

Pour Air Caraïbes, il devrait donc être exploité principalement sur les routes vers Fort-de-France et Point-à-Pitre, première destination sur lequel il est programmé ce mercredi 18 décembre.

Il devrait aussi effectuer des vols sur la Réunion « Deux tiers sur les Antilles et un tiers sur la Réunion » a précisé Muriel Assouline, Directrice Générale d’Air Caraïbes , à TourMaG, profitant de cette facilité de croiser les avions entre les flottes French bee et Air Caraïbes.

« C’est toujours important de savoir bien se positionner. Air Caraïbes, c'est une compagnie qu'on appelle Legacy, donc trois classes. Nous avons encore un fort potentiel de développement sur la premium, et sur l'économie. » nous confiait Christine Ourmières-Widener, la Présidente d’Air Caraïbes et de French bee.

« Cet avion ne viendra donc pas remplacer les triclasses, il viendra en renfort et va nous permettre notamment de pouvoir aussi augmenter les capacités sans augmenter les fréquences. »

Et d’ajouter « On regarde les courbes d’engagement et on optimise la profitabilité de nos routes en mettant les bons modules. Aussi, plus vous optimisez la densité de l'avion, plus vous pouvez être, je dirais, compétitif sur vos prix. Cet un enjeu par rapport à des prix qui augmentent ».

A lire aussi : Air Caraïbes et French bee mettent le cap sur l'hiver

Ponte à Pitre jusqu’à 20 vols
Fort-de-France jusqu’à 17 vols
Cayenne jusqu’à 7 vols
Port au Prince 1 vol
Saint-Martin (via Pointe-à-Pitre)
San Salvador (Bahamas) 1 vol
Saint-Domingue / Punta Cana jusqu’à 7 vols
Cancún jusqu’à 3 vols