Les participants à la table ronde :
Catherine Prieur - AREP-EXIGENCES
Catherine Molins - AREP-EXIGENCES
Julien Hoppenot - CONNEXION NATURE
Alia Boukhris - ECHAPÉVOO
Giovanni Bruère - HAPPY ZONE
Laurianne Materne - HAPPY ZONE
■ Quel marché ?
Catherine Prieur : C’est un marché qui demeure porteur, les team buildings ont toujours un sens.
La communication interne demeure indispensable et ils répondent aux annonceurs qui ont besoin de faire passer un message. Pour autant, dans un contexte de recherche d’économies, une fois que l’essentiel est organisé – à savoir la plénière, l’hébergement et la restauration – le team building est parfois sacrifié.
On se concentre sur les réunions, une ou deux jolies soirées, mais sans excès. C’est une tendance réelle que l’on constate depuis plusieurs années, notamment dans l’industrie pharmaceutique. Mais elle ne reflète pas nécessairement la tendance globale.
Dans certains secteurs, le team building garde toute sa légitimité. En particulier dans les entreprises où les collaborateurs ne travaillent pas ensemble et où il est nécessaire de créer du lien ; comme dans le consulting.
Alia Boukhris : Le team building constitue souvent le petit « plus » lors d‘un voyage à l’étranger.
Avec, depuis plusieurs années déjà, une forte tendance pour des team buildings qui proposent du contenu, autour de l’authenticité.
Il faut aller à la rencontre des populations et interagir avec elles, mettre en scène les cultures...
On peut renforcer l’esprit d’équipe en plantant des palmiers dans le désert, en repeignant une école à Haïti. Avec à la clé la joie d’avoir défié ensemble le désert, la pauvreté...
Aujourd’hui, un team building doit être porteur de sens, être solidaire, favoriser l’humain.
Autre tendance forte : les équipes travaillent déjà beaucoup, on nous demande de plus en plus d’activités « simplement » ludiques, sans notion de challenge ou de compétition.
Catherine Molins : On connaît les vertus du team building : motiver et favoriser la cohésion d’équipe, placer l’humain au cœur de l’organisation de l’entreprise.
Mais le team building est aussi de plus en plus l’occasion de faire passer des messages en fonction de l’actualité de l’entreprise, par exemple autour d’une démarche digitale, de nouvelles méthodes de travail. Le team building peut alors être un élément fédérateur pour accompagner la transformation, faire adhérer les collaborateurs à de nouveaux schémas, à un projet d’entreprise.
Parallèlement, on constate effectivement un fort développement de team buildings autour du développement durable et de la solidarité, qui donnent du sens à une opération. Arep-Exigences est par exemple associé à une fondation pour mener des actions solidaires, comme la construction d’un terrain de football à Soweto, une école en Tanzanie...
Catherine Prieur - AREP-EXIGENCES
Catherine Molins - AREP-EXIGENCES
Julien Hoppenot - CONNEXION NATURE
Alia Boukhris - ECHAPÉVOO
Giovanni Bruère - HAPPY ZONE
Laurianne Materne - HAPPY ZONE
■ Quel marché ?
Catherine Prieur : C’est un marché qui demeure porteur, les team buildings ont toujours un sens.
La communication interne demeure indispensable et ils répondent aux annonceurs qui ont besoin de faire passer un message. Pour autant, dans un contexte de recherche d’économies, une fois que l’essentiel est organisé – à savoir la plénière, l’hébergement et la restauration – le team building est parfois sacrifié.
On se concentre sur les réunions, une ou deux jolies soirées, mais sans excès. C’est une tendance réelle que l’on constate depuis plusieurs années, notamment dans l’industrie pharmaceutique. Mais elle ne reflète pas nécessairement la tendance globale.
Dans certains secteurs, le team building garde toute sa légitimité. En particulier dans les entreprises où les collaborateurs ne travaillent pas ensemble et où il est nécessaire de créer du lien ; comme dans le consulting.
Alia Boukhris : Le team building constitue souvent le petit « plus » lors d‘un voyage à l’étranger.
Avec, depuis plusieurs années déjà, une forte tendance pour des team buildings qui proposent du contenu, autour de l’authenticité.
Il faut aller à la rencontre des populations et interagir avec elles, mettre en scène les cultures...
On peut renforcer l’esprit d’équipe en plantant des palmiers dans le désert, en repeignant une école à Haïti. Avec à la clé la joie d’avoir défié ensemble le désert, la pauvreté...
Aujourd’hui, un team building doit être porteur de sens, être solidaire, favoriser l’humain.
Autre tendance forte : les équipes travaillent déjà beaucoup, on nous demande de plus en plus d’activités « simplement » ludiques, sans notion de challenge ou de compétition.
Catherine Molins : On connaît les vertus du team building : motiver et favoriser la cohésion d’équipe, placer l’humain au cœur de l’organisation de l’entreprise.
Mais le team building est aussi de plus en plus l’occasion de faire passer des messages en fonction de l’actualité de l’entreprise, par exemple autour d’une démarche digitale, de nouvelles méthodes de travail. Le team building peut alors être un élément fédérateur pour accompagner la transformation, faire adhérer les collaborateurs à de nouveaux schémas, à un projet d’entreprise.
Parallèlement, on constate effectivement un fort développement de team buildings autour du développement durable et de la solidarité, qui donnent du sens à une opération. Arep-Exigences est par exemple associé à une fondation pour mener des actions solidaires, comme la construction d’un terrain de football à Soweto, une école en Tanzanie...
"On nous demande de plus en plus d’activités « simplement » ludiques, sans notion de challenge ou de compétition"
■ Quelles évolutions ?
Giovanni Bruère : Le digital devient un élément important du team building. Happy Zone existe depuis 2011, avec à la base un concept de plateformes de danse pour les soirées ; comme un cocktail dînatoire où les invités dansent devant un écran.
Le fondateur est parti de là pour travailler sur les nouvelles technologies, avec des concepts innovants et de nouveaux outils digitaux interactifs pour les soirées, les plénières et les team buildings.
Par exemple la création en équipe de BD digitales au moyen d’iPad, ou encore des chasses aux trésors via des QR codes à flasher, qui délivrent des énigmes au fur et à mesure des étapes et contribuent à créer une ambiance.
Nos concepts s’intègrent à n’importe quelles opérations et n’importe quelles thématiques, des tours de ville, de la cuisine, du sport...
Laurianne Materne : En créant Happy Zone, nous n’avons pas pensé en termes de marché potentiel, mais nous avons surfé sur le besoin des entreprises a entraîner leurs salariés à travailler différemment, en utilisant les outils digitaux.
Beaucoup d’entreprises ont en effet une réflexion en interne autour du déploiement de nouvelles solutions technologiques, de nouveaux process.
Du coup, l’intrusion du digital dans le team building est vue comme un moyen d’accompagner cette évolution, d’aider les collaborateurs à s’approprier de nouveaux outils dans un cadre ludique.
Julien Hoppenot : Je pense que l’on va de plus en plus vers des team buildings «authentiques ».
Les relations au sein des entreprises se sont détériorées ces dernières années, les gens communiquent de moins en moins en interne, il y a une vraie difficulté à créer du lien.
Or, plus il y a de lien, plus une entreprise est productive !
J’ai créé Connexion Nature il y a trois ans pour répondre à cette tendance, avec un concept de team building en France autour de la nature, via des guides naturalistes.
Ils ont parfois du mal à boucler leurs fins de mois et c’est aussi pour moi un moyen de les aider. Je les forme aux besoins spécifiques du team building en fonction de leurs connaissances des territoires ; en rapport aussi avec les contraintes des entreprises en termes d’organisation, de timing.
Catherine Prieur : Les team building autour des sports mécaniques, tel que le quad ou le jet ski, sont effectivement de moins en moins demandés, sauf dans certains secteurs de l’économie qui comptent une forte population jeune et masculine.
Et puis, il est un peu ridicule d’aller faire du karting au Japon alors que le pays a tant de choses différentes à montrer ! Dans certains pays, les sports mécaniques sont également limités par le matériel insuffisant pour des opérations de plusieurs centaines de personnes.
Plus globalement, les sports extrêmes sont en voie de disparition, on revient à des sports basiques. La course en sac sur la plage est plus que jamais dans le vent, car c’est très accessible et cela permet au final de mieux faire passer un message !l[]l
Giovanni Bruère : Le digital devient un élément important du team building. Happy Zone existe depuis 2011, avec à la base un concept de plateformes de danse pour les soirées ; comme un cocktail dînatoire où les invités dansent devant un écran.
Le fondateur est parti de là pour travailler sur les nouvelles technologies, avec des concepts innovants et de nouveaux outils digitaux interactifs pour les soirées, les plénières et les team buildings.
Par exemple la création en équipe de BD digitales au moyen d’iPad, ou encore des chasses aux trésors via des QR codes à flasher, qui délivrent des énigmes au fur et à mesure des étapes et contribuent à créer une ambiance.
Nos concepts s’intègrent à n’importe quelles opérations et n’importe quelles thématiques, des tours de ville, de la cuisine, du sport...
Laurianne Materne : En créant Happy Zone, nous n’avons pas pensé en termes de marché potentiel, mais nous avons surfé sur le besoin des entreprises a entraîner leurs salariés à travailler différemment, en utilisant les outils digitaux.
Beaucoup d’entreprises ont en effet une réflexion en interne autour du déploiement de nouvelles solutions technologiques, de nouveaux process.
Du coup, l’intrusion du digital dans le team building est vue comme un moyen d’accompagner cette évolution, d’aider les collaborateurs à s’approprier de nouveaux outils dans un cadre ludique.
Julien Hoppenot : Je pense que l’on va de plus en plus vers des team buildings «authentiques ».
Les relations au sein des entreprises se sont détériorées ces dernières années, les gens communiquent de moins en moins en interne, il y a une vraie difficulté à créer du lien.
Or, plus il y a de lien, plus une entreprise est productive !
J’ai créé Connexion Nature il y a trois ans pour répondre à cette tendance, avec un concept de team building en France autour de la nature, via des guides naturalistes.
Ils ont parfois du mal à boucler leurs fins de mois et c’est aussi pour moi un moyen de les aider. Je les forme aux besoins spécifiques du team building en fonction de leurs connaissances des territoires ; en rapport aussi avec les contraintes des entreprises en termes d’organisation, de timing.
Catherine Prieur : Les team building autour des sports mécaniques, tel que le quad ou le jet ski, sont effectivement de moins en moins demandés, sauf dans certains secteurs de l’économie qui comptent une forte population jeune et masculine.
Et puis, il est un peu ridicule d’aller faire du karting au Japon alors que le pays a tant de choses différentes à montrer ! Dans certains pays, les sports mécaniques sont également limités par le matériel insuffisant pour des opérations de plusieurs centaines de personnes.
Plus globalement, les sports extrêmes sont en voie de disparition, on revient à des sports basiques. La course en sac sur la plage est plus que jamais dans le vent, car c’est très accessible et cela permet au final de mieux faire passer un message !l[]l
"Les relations au sein des entreprises se sont détériorées ces dernières années, les gens communiquent de moins en moins en interne, il y a une vraie difficulté à créer du lien."
Alia Boukhris : À défaut de sports mécaniques, tout ce qui est régates, sports de partage sans nuisance, est toujours demandé. À la fois pour des questions de sécurité et donc d’assurances, mais aussi par souci écologique...
On travaille aussi sur divers moyens de locomotion locaux pour rester en connexion, lors d’une opération à l’étranger. Ce serait dommage de faire des heures d’avion et de ne pas mettre en avant les parti- cularismes locaux !
Plus que jamais, le team building doit être en interaction avec le pays ou la région visitée. On est à la recherche d’opérations intelligentes, ancrées dans la culture locale, la nature.
L’apport des technologies peut être un plus pour réinventer un événement. Pour autant, à l’étranger, les teams buildings digitaux ne sont pas aussi populaires qu’en France, ce n’est pas forcément la première préoccupation des entreprises...
Catherine Prieur : Nous constatons de plus en plus de demandes pour des actions solidaires. Cela contribue aussi à faire émerger de nouveaux professionnels du team building, qui proposent du véritable sur mesure et ne sont pas nécessairement bon marché, contrairement à ce que peuvent croire les entreprises !
En moyenne, le prix d’un team building tourne autour de 40 à 45 € par personne.
Ces opérations peuvent notamment intervenir dans le cadre d’une démarche interne de mise en place d’un programme de dévelop- pement durable.
Julien Hoppenot : La notion de zéro risque s’est développée, notamment dans le sillage des entreprises américaines. Il arrive même parfois que les jeux d’eau soient interdits ! Du coup, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des activités plus légères.
Connexion Nature surfe évidemment sur la vague du développement durable. Si on veut pousser une stratégie de RSE, transmettre ces valeurs au sein de l’entreprise, rien de mieux qu’un team building authentique !
Nous avons créé différentes offres, dont une qui fonctionne très bien : à savoir une opération de « survie », en deux heures. Car le temps consa- cré au team building – quand il y en a encore – se réduit de plus en plus. Il faut alors que les participants rentrent en ayant appris quelque chose, sans compétition. Pour ça, ils ont le bureau !
En parallèle, nous proposons des expériences nature, comme la traversée de la baie de Somme, la découverte des écosystèmes des calanques au départ de Marseille.
Le concept peut paraître simple mais il permet d’être efficace en créant du lien et en cassant tous les schémas de l’entreprise.
Giovanni Bruère : Tout dépend de l’envie, du contexte... Pour nous, le digital est un support qui pernet d’accompagner une transformation dans l’entreprise.
Il est logique de proposer un team building à forte connotation digitale afin que les collaborateurs puissent se familiariser avec les différents outils, tout en étant parfois excessivement ludique pour que cela rassure et fonctionne tant le digital peut parfois faire peur.
Aujourd’hui, les gens veulent vivre une expérience émotionnelle. Au final, c’est de moins en moins la compétition qui compte, c’est la création. Même si les courses de karting, où il faut finir premier devant ses collègues, existent toujours !l[
On travaille aussi sur divers moyens de locomotion locaux pour rester en connexion, lors d’une opération à l’étranger. Ce serait dommage de faire des heures d’avion et de ne pas mettre en avant les parti- cularismes locaux !
Plus que jamais, le team building doit être en interaction avec le pays ou la région visitée. On est à la recherche d’opérations intelligentes, ancrées dans la culture locale, la nature.
L’apport des technologies peut être un plus pour réinventer un événement. Pour autant, à l’étranger, les teams buildings digitaux ne sont pas aussi populaires qu’en France, ce n’est pas forcément la première préoccupation des entreprises...
Catherine Prieur : Nous constatons de plus en plus de demandes pour des actions solidaires. Cela contribue aussi à faire émerger de nouveaux professionnels du team building, qui proposent du véritable sur mesure et ne sont pas nécessairement bon marché, contrairement à ce que peuvent croire les entreprises !
En moyenne, le prix d’un team building tourne autour de 40 à 45 € par personne.
Ces opérations peuvent notamment intervenir dans le cadre d’une démarche interne de mise en place d’un programme de dévelop- pement durable.
Julien Hoppenot : La notion de zéro risque s’est développée, notamment dans le sillage des entreprises américaines. Il arrive même parfois que les jeux d’eau soient interdits ! Du coup, de plus en plus d’entreprises se tournent vers des activités plus légères.
Connexion Nature surfe évidemment sur la vague du développement durable. Si on veut pousser une stratégie de RSE, transmettre ces valeurs au sein de l’entreprise, rien de mieux qu’un team building authentique !
Nous avons créé différentes offres, dont une qui fonctionne très bien : à savoir une opération de « survie », en deux heures. Car le temps consa- cré au team building – quand il y en a encore – se réduit de plus en plus. Il faut alors que les participants rentrent en ayant appris quelque chose, sans compétition. Pour ça, ils ont le bureau !
En parallèle, nous proposons des expériences nature, comme la traversée de la baie de Somme, la découverte des écosystèmes des calanques au départ de Marseille.
Le concept peut paraître simple mais il permet d’être efficace en créant du lien et en cassant tous les schémas de l’entreprise.
Giovanni Bruère : Tout dépend de l’envie, du contexte... Pour nous, le digital est un support qui pernet d’accompagner une transformation dans l’entreprise.
Il est logique de proposer un team building à forte connotation digitale afin que les collaborateurs puissent se familiariser avec les différents outils, tout en étant parfois excessivement ludique pour que cela rassure et fonctionne tant le digital peut parfois faire peur.
Aujourd’hui, les gens veulent vivre une expérience émotionnelle. Au final, c’est de moins en moins la compétition qui compte, c’est la création. Même si les courses de karting, où il faut finir premier devant ses collègues, existent toujours !l[
"Aujourd’hui, les gens veulent vivre une expérience émotionnelle. Au final, c’est de moins en moins la compétition qui compte, c’est la création."
■ Quel rôle pour les agences ?
Catherine Prieur : Le team building reste un élément fédérateur, demandé par les entreprises ; même si en France, le format du séminaire est plus contraignant car plus restreint.
À nous de convaincre l’entreprise d’y intégrer un team building ; à nous d’être force de conseil dans une problématique générale de communication interne. Il arrive même qu’une agence gagne un appel d’offres parce qu’elle a osé y intégrer team building porteur de sens.
Reste à connaître tous les nouveaux produits qui se créent et apportent une valeur nouvelle.
Nous faisons de la veille permanente car il y a de plus en plus de fournisseurs de team buildings, sur des niches de plus en plus pointues. À tel point point que nous avons demandé à un de nos collaborateurs de construire une base de données !
Conséquence de cette évolution : si nous voulons proposer différentes thématiques à l’annonceur, il nous faut désormais faire des demandes à trois ou quatre fournisseurs différents. J’ai récemment rencontré l’association Animaé qui fédère diverses entreprises de team buildings. Cela me semble être une très bonne idée !
Julien Hoppenot : Notre business est effectué à 25 % en direct via notre site web. Le reste est généré par des intermédiaires, les agences mais aussi certains hébergeurs et centres de séminaires qui mettent à disposition de leurs clients un catalogue de team buildings.
On constate également un fort développement d’intermédiaires sur le web, qui nous référencent en échange d’un commissionnement, comme Event Finder ou Everside. Ils nous permettent d’avoir de la visibilité sur les moteurs de recherche.
Notre offre y est référencée avec un produit basique, clé en main et simple à vendre. Ce modèle prend incontestablement une partie du marché pour des opérations en France. Mais les agences demeurent essentielles pour le modèle économique de Connexion Nature : elles ont l’historique des clients, leur confiance, sont préconisatrices et nous poussent à concevoir des produits plus valorisants, toujours plus originaux.
Giovanni Bruère : La valeur ajoutée des agences reste importante, notamment lorsqu’il s’agit d’intégrer du digital à un événement. Elles représentent toujours 90 % de l’activité d’Happy Zone.
Je préfère travailler avec elles car elles ont pour obligation de trouver des idées, d’être innovantes, de créer des thématiques qui ont du sens. Par ailleurs, beaucoup d’entreprises ont encore peur du digital, c’est parfois compliqué de travailler en direct.
Avec une agence, nous avons un vrai échange pour mettre en place une offre performante, l’ajuster jusqu’au dernier moment.
Je suis très optimiste pour l’avenir. D’un côté, des entreprises s’adaptent et ont besoin de faire passer un message autour du digital. De l’autre, la génération Z – hyperconnectée – arrive sur le marché du travail et a besoin de retrouver un sens, sans digital.
Une tendance au « digital détox » va donc également se développer, à travers une expérience sensorielle forte, sans technologies. Il y a de la place pour tout le monde !
Catherine Molins : Je suis très optimiste pour les prochaines années.
Le team building peut continuer à être un événement ludique dans le cadre d’une opération de plusieurs jours, mais aussi de plus en plus une parenthèse d’une heure dans le cadre d’une séance plénière...
Nous inventons en permanence de nouveaux contenus qui s’adaptent aux contraintes de l’époque. On voit même désormais des entreprises qui, faute de budget, remplacent un week-end à l’étranger par une opération de team building durant toute une après-midi.
Je ne vois pas comment on pourrait se passer du team building à l’avenir, c’est une composante du tourisme d’affaires qui demeure essentielle...
Catherine Prieur : Le team building reste un élément fédérateur, demandé par les entreprises ; même si en France, le format du séminaire est plus contraignant car plus restreint.
À nous de convaincre l’entreprise d’y intégrer un team building ; à nous d’être force de conseil dans une problématique générale de communication interne. Il arrive même qu’une agence gagne un appel d’offres parce qu’elle a osé y intégrer team building porteur de sens.
Reste à connaître tous les nouveaux produits qui se créent et apportent une valeur nouvelle.
Nous faisons de la veille permanente car il y a de plus en plus de fournisseurs de team buildings, sur des niches de plus en plus pointues. À tel point point que nous avons demandé à un de nos collaborateurs de construire une base de données !
Conséquence de cette évolution : si nous voulons proposer différentes thématiques à l’annonceur, il nous faut désormais faire des demandes à trois ou quatre fournisseurs différents. J’ai récemment rencontré l’association Animaé qui fédère diverses entreprises de team buildings. Cela me semble être une très bonne idée !
Julien Hoppenot : Notre business est effectué à 25 % en direct via notre site web. Le reste est généré par des intermédiaires, les agences mais aussi certains hébergeurs et centres de séminaires qui mettent à disposition de leurs clients un catalogue de team buildings.
On constate également un fort développement d’intermédiaires sur le web, qui nous référencent en échange d’un commissionnement, comme Event Finder ou Everside. Ils nous permettent d’avoir de la visibilité sur les moteurs de recherche.
Notre offre y est référencée avec un produit basique, clé en main et simple à vendre. Ce modèle prend incontestablement une partie du marché pour des opérations en France. Mais les agences demeurent essentielles pour le modèle économique de Connexion Nature : elles ont l’historique des clients, leur confiance, sont préconisatrices et nous poussent à concevoir des produits plus valorisants, toujours plus originaux.
Giovanni Bruère : La valeur ajoutée des agences reste importante, notamment lorsqu’il s’agit d’intégrer du digital à un événement. Elles représentent toujours 90 % de l’activité d’Happy Zone.
Je préfère travailler avec elles car elles ont pour obligation de trouver des idées, d’être innovantes, de créer des thématiques qui ont du sens. Par ailleurs, beaucoup d’entreprises ont encore peur du digital, c’est parfois compliqué de travailler en direct.
Avec une agence, nous avons un vrai échange pour mettre en place une offre performante, l’ajuster jusqu’au dernier moment.
Je suis très optimiste pour l’avenir. D’un côté, des entreprises s’adaptent et ont besoin de faire passer un message autour du digital. De l’autre, la génération Z – hyperconnectée – arrive sur le marché du travail et a besoin de retrouver un sens, sans digital.
Une tendance au « digital détox » va donc également se développer, à travers une expérience sensorielle forte, sans technologies. Il y a de la place pour tout le monde !
Catherine Molins : Je suis très optimiste pour les prochaines années.
Le team building peut continuer à être un événement ludique dans le cadre d’une opération de plusieurs jours, mais aussi de plus en plus une parenthèse d’une heure dans le cadre d’une séance plénière...
Nous inventons en permanence de nouveaux contenus qui s’adaptent aux contraintes de l’époque. On voit même désormais des entreprises qui, faute de budget, remplacent un week-end à l’étranger par une opération de team building durant toute une après-midi.
Je ne vois pas comment on pourrait se passer du team building à l’avenir, c’est une composante du tourisme d’affaires qui demeure essentielle...