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Licence aux associations : TourCom demande au Snav de rejeter le projet

le Conseil national a voté contre


En fin de semaine dernière, le Conseil national du SNAV a rejeté, par 16 voix contre 11, le projet d'octroi d'une licence d'agent de voyages aux associations de tourisme. Le réseau TourCom a bien entendu voté contre ce projet.


Rédigé par La Rédaction - redaction@tourmag.com le Vendredi 27 Février 2004

Dans un communiqué, Richard Vainopoulos souhaite que "cette décision de bon sens soit confirmée par le Conseil national extraordinaire du SNAV qui se tiendra le 1er mars prochain."

Pour le Président de TourCom," cette réunion doit être l'occasion de rejeter définitivement un projet dont l'immense majorité des agences ne veut pas, mais aussi de saisir l'opportunité de la révision de la loi de 1992 pour instaurer enfin des limites juridiques et financières à la responsabilité civile des agences de voyages qui, aujourd'hui, est illimitée."

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Commentaires

1.Posté par n.graeff@free.fr le 27/02/2004 18:59 | Alerter
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Certes la loi de 92 comporte de nombreux défauts. Pour autant, elle a permis d'assainir le marécage dans lequel barbotaient de nombreux canards boîteux, tant du secteur public ou para-public que privé ...
Je pense qu'on aurait tort de ne regarder le problème que sous l'angle de l'entité juridique. N'oublions pas qu'une association qui exerce une activité commerciale subit les mêmes règles du jeu fiscales qu'une entreprise privée.

Le vrai débat me semble devoir porter sur 2 aspects :
- La compétence professionnelle des personnes qui oeuvrent dazns le domaine de la commercialisation. Il est essentiel que la loi révisée renforce cet aspect des choses, et je pense notamment aux nombreux agents de réservation qui connaissent mal les comportement de consommation des clientèles et encore moins les destinations qu'ils sont censés vendre. Celà vaut autant pour les entreprises privées que pour le secteur associatif, dont les offices de tourisme. Sans parler des agents immobiliers qui pratiquent trop souvent la location saisonnière avec une confusion entre leur client (le propriétaire) et celui qui souhaite louer un bien (le locataire).

- Concernat la vente de produits individuels "France", on ne peut que constater, malgré de grandes vélléités, la faible pénétration du monde des agences de voyage traditionnelles sur ce marché, qu'il s'agisse du métier de réceptif ou de celui de la distribution. Et pour cause : la faible rentabilité et le joyeux foutoir dans l'organisation de l'offre. Je faisd partie de quelques uns qui mettont en oeuvre avec des résultants satisfaisants à la clé un partenariat éclairé entre secteur public et privé : identification de cazences, respect des coeurs de métiers, relations contractuelles, démarches qualité, formations, bref des partenariats fondés sur de l'exigence mutuelle plutôt que la méfiance réciproique faite de corporatismes antagonistes dont n'a que faire celui qui devrait être au centre des préoccupations : LE CLIENT.
De nombreuses initiatives fonctionnent dans ce sens : elles méritent d'être regardées de près.

La révision de la loi de 92 devrait renforcer cet esprit de coopération tout en renforçant les garanties apportées aux clients mais aussi aux fournisseurs, trop souvent victimes sans recours possible dans les affaires malheureusement trop nombreuses de dépôts de bilan et de faillites. Licence ou autorisation, association ou société de droit privé, le débat n'est pas là à mon sens.

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