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TourMaG.com – Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est passé ?
Yves Cochet – "Nous avons réalisé un contrat de voyage classique en octobre 1998 pour des clients qui souhaitaient se rendre en République Dominicaine. Pour ce séjour nous avons travaillé avec un tour opérateur belge.
Malheureusement, ils sont partis au moment où le cyclone George a frappé le pays en 1998. Ils en sont revenus très mécontents. Ils nous ont demandé le remboursement intégral du voyage ce que nous avons refusé, idem du côté du TO qui a également donné une réponse négative."
TourMaG.com – Et ils vous ont attaqué…
Yves Cochet – "Ils nous ont attaqués. Mais nous n'avons été informés de la procédure qu'un an après le retour du voyage. Nous n’avons pu déclencher notre responsabilité civile professionnelle (RCP), c’était trop tard. De toute façon je pense que ça n’aurait pas marché étant donné que nous avions travaillé à l’époque avec un voyagiste belge."
TourMaG.com – Il y a donc eu procès, étiez-vous confiant ?
Yves Cochet – "Il y a donc eu un procès. Nous pensions que le cas de force majeure allait être mis en avant. Or, ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Nous avons été condamnés en 1ère instance en 2000 au remboursement du voyage et à des indemnités. Nous aurions pu aplanir les choses et payer, mais j’en ai fait une affaire personnelle.
Nous sommes allés en appel, et avons gagné en septembre 2002. L’affaire ne s’arrête pas là. Dernier épisode en date : nous venons d’être déboutés en cassation en mai dernier. Je ne laisse pas tomber, l’affaire devrait être rejugée par la Cour de Nancy… "
TourMaG.com – Pourquoi persévérer ?
Yves Cochet – "Nous attendons toujours le dénouement de cette histoire après 6 ans de procédure et aujourd’hui ça nous a coûté plus cher que ce que nous devions en remboursements et en indemnités. Mon objectif est que cette histoire fasse jurisprudence.
Comme je vous l’ai dit j’en fais une affaire personnelle. Ma femme et moi, nous sommes des passionnés. Nous souhaitons continuer à transmettre notre passion du voyage, mais jusqu’où pourrons-nous aller et travailler ?
Si tout le monde baisse les bras, rien ne bougera, c’est pourquoi je veux me battre et faire connaître mon combat."
TourMaG.com – Quelles sont les conclusions que vous tirez de cette histoire, et comment travaillez-vous désormais ?
Yves Cochet – "Désormais un client qui veut partir à destination de l’ensemble de l’arc caraïbien dès le mois de juin, signe une décharge qui prouve que nous l’avons informé des risques de cyclones. Nous faisons la même chose pour l’Océan Indien et la Polynésie. Je n’ai pas le choix, c’est la seule solution, la seule parade que j’ai trouvé, et les clients le comprennent très bien.
Nous faisons également signer une décharge pour certains tour opérateurs. Si un client souhaite absolument partir avec un voyagiste précis mais qui ne représente pas un niveau de qualité suffisant pour moi, nous exigeons qu’il signe aussi une décharge. Dans le cas contraire, nous ne vendons pas le voyage. Cette décharge prouve que nous avons bien informé le client sur les risques."
TourMaG.com – Que pensez-vous de l’affaire d’Ultramarina ?
Yves Cochet – Je pense tout simplement que c’est inadmissible. Je soutiens totalement mes confrères.
TourMaG.com – Que pensez-vous de la loi 92 ? Et qu’attendez-vous ?
Yves Cochet – "Je demande une révision de la loi de 92. Je le répète c’est inadmissible. On ne peut pas continuer à travailler de cette manière avec cette loi. Les agents de voyages n’oseront plus proposer de voyages originaux.
J’espère que Georges Colson, qui est un ancien agent de voyages saura taper du poing sur la table. Et faire entendre notre voix …"
Yves Cochet – "Nous avons réalisé un contrat de voyage classique en octobre 1998 pour des clients qui souhaitaient se rendre en République Dominicaine. Pour ce séjour nous avons travaillé avec un tour opérateur belge.
Malheureusement, ils sont partis au moment où le cyclone George a frappé le pays en 1998. Ils en sont revenus très mécontents. Ils nous ont demandé le remboursement intégral du voyage ce que nous avons refusé, idem du côté du TO qui a également donné une réponse négative."
TourMaG.com – Et ils vous ont attaqué…
Yves Cochet – "Ils nous ont attaqués. Mais nous n'avons été informés de la procédure qu'un an après le retour du voyage. Nous n’avons pu déclencher notre responsabilité civile professionnelle (RCP), c’était trop tard. De toute façon je pense que ça n’aurait pas marché étant donné que nous avions travaillé à l’époque avec un voyagiste belge."
TourMaG.com – Il y a donc eu procès, étiez-vous confiant ?
Yves Cochet – "Il y a donc eu un procès. Nous pensions que le cas de force majeure allait être mis en avant. Or, ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Nous avons été condamnés en 1ère instance en 2000 au remboursement du voyage et à des indemnités. Nous aurions pu aplanir les choses et payer, mais j’en ai fait une affaire personnelle.
Nous sommes allés en appel, et avons gagné en septembre 2002. L’affaire ne s’arrête pas là. Dernier épisode en date : nous venons d’être déboutés en cassation en mai dernier. Je ne laisse pas tomber, l’affaire devrait être rejugée par la Cour de Nancy… "
TourMaG.com – Pourquoi persévérer ?
Yves Cochet – "Nous attendons toujours le dénouement de cette histoire après 6 ans de procédure et aujourd’hui ça nous a coûté plus cher que ce que nous devions en remboursements et en indemnités. Mon objectif est que cette histoire fasse jurisprudence.
Comme je vous l’ai dit j’en fais une affaire personnelle. Ma femme et moi, nous sommes des passionnés. Nous souhaitons continuer à transmettre notre passion du voyage, mais jusqu’où pourrons-nous aller et travailler ?
Si tout le monde baisse les bras, rien ne bougera, c’est pourquoi je veux me battre et faire connaître mon combat."
TourMaG.com – Quelles sont les conclusions que vous tirez de cette histoire, et comment travaillez-vous désormais ?
Yves Cochet – "Désormais un client qui veut partir à destination de l’ensemble de l’arc caraïbien dès le mois de juin, signe une décharge qui prouve que nous l’avons informé des risques de cyclones. Nous faisons la même chose pour l’Océan Indien et la Polynésie. Je n’ai pas le choix, c’est la seule solution, la seule parade que j’ai trouvé, et les clients le comprennent très bien.
Nous faisons également signer une décharge pour certains tour opérateurs. Si un client souhaite absolument partir avec un voyagiste précis mais qui ne représente pas un niveau de qualité suffisant pour moi, nous exigeons qu’il signe aussi une décharge. Dans le cas contraire, nous ne vendons pas le voyage. Cette décharge prouve que nous avons bien informé le client sur les risques."
TourMaG.com – Que pensez-vous de l’affaire d’Ultramarina ?
Yves Cochet – Je pense tout simplement que c’est inadmissible. Je soutiens totalement mes confrères.
TourMaG.com – Que pensez-vous de la loi 92 ? Et qu’attendez-vous ?
Yves Cochet – "Je demande une révision de la loi de 92. Je le répète c’est inadmissible. On ne peut pas continuer à travailler de cette manière avec cette loi. Les agents de voyages n’oseront plus proposer de voyages originaux.
J’espère que Georges Colson, qui est un ancien agent de voyages saura taper du poing sur la table. Et faire entendre notre voix …"