"Sous prétexte de simplification administrative, le projet de révision de la loi de 1992 proposé par le gouvernement et par le SNAV vise à autoriser les associations de tourisme à exercer leur activité sous le régime de la licence, rappelle un communiqué du réseau.
Un comble car, loin de régler le problème du paracommercialisme, cette mesure ne pourra, au contraire, qu’aggraver la dérive commerciale d’un certain nombre d’associations à un moment où les agences de voyages sont particulièrement vulnérables.
L’octroi de la licence à des associations viendrait légitimer et aggraver la concurrence déloyale dont beaucoup d’agences de voyages sont aujourd’hui victimes. Pour Richard Vainopoulos, « vouloir étendre le régime des entreprises commerciales à des associations, c’est reconnaître que les associations font le même métier que les entreprises. Du coup, ce n’est pas le régime de la licence qu’il faudrait étendre aux associations commerciales, mais leur statut-même d’associations qu’il faudrait remettre en cause.
"Si les associations veulent faire notre métier, elles doivent devenir des entreprises commerciales..."
Si les associations veulent faire notre métier, elles doivent devenir, comme les agences de voyages, des entreprises commerciales à part entière avec les mêmes obligations. C’est, faut-il le rappeler, ce qu’a fait Nouvelles Frontières dans le passé ».
Que recherche le SNAV en approuvant l’octroi de la licence aux associations commerciales ? Il ne doit pas oublier qu’il est là pour défendre ses adhérents et non pas pour desservir leur cause.
Notre syndicat aurait été plus inspiré et plus proche des attentes des agences en refusant cette pseudo-simplification et en s’attaquant à des problèmes autrement plus urgents comme la responsabilité des compagnies aériennes.
La révision de la loi de 1992 était le moment où jamais d’ouvrir ce débat."
Un comble car, loin de régler le problème du paracommercialisme, cette mesure ne pourra, au contraire, qu’aggraver la dérive commerciale d’un certain nombre d’associations à un moment où les agences de voyages sont particulièrement vulnérables.
L’octroi de la licence à des associations viendrait légitimer et aggraver la concurrence déloyale dont beaucoup d’agences de voyages sont aujourd’hui victimes. Pour Richard Vainopoulos, « vouloir étendre le régime des entreprises commerciales à des associations, c’est reconnaître que les associations font le même métier que les entreprises. Du coup, ce n’est pas le régime de la licence qu’il faudrait étendre aux associations commerciales, mais leur statut-même d’associations qu’il faudrait remettre en cause.
"Si les associations veulent faire notre métier, elles doivent devenir des entreprises commerciales..."
Si les associations veulent faire notre métier, elles doivent devenir, comme les agences de voyages, des entreprises commerciales à part entière avec les mêmes obligations. C’est, faut-il le rappeler, ce qu’a fait Nouvelles Frontières dans le passé ».
Que recherche le SNAV en approuvant l’octroi de la licence aux associations commerciales ? Il ne doit pas oublier qu’il est là pour défendre ses adhérents et non pas pour desservir leur cause.
Notre syndicat aurait été plus inspiré et plus proche des attentes des agences en refusant cette pseudo-simplification et en s’attaquant à des problèmes autrement plus urgents comme la responsabilité des compagnies aériennes.
La révision de la loi de 1992 était le moment où jamais d’ouvrir ce débat."