Pour le Président de TourCom, "ce projet qui engage l’avenir de notre profession ne peut pas être entériné sur la base d’un simple accord entre la direction du SNAV et le Ministère sans avoir consulté préalablement les agences de voyages, explique-t-il dans un communiqué.
Le temps presse puisque les ultimes remarques devront être faites avant le 30 mars pour une sortie du décret d’application en fin d’année. Rien ne serait plus préjudiciable à l’image du SNAV que de donner l’impression de vouloir entériner ce projet contre l’avis de la base.
Pour qui sait entendre le terrain, l’incompréhension menace aujourd’hui de dégénérer en ras-le-bol. L’immense majorité des agences percevrait l’octroi de la licence aux associations comme une provocation et une légitimation du paracommercialisme.
La dérive paracommerciale des associations de tourisme est incontestable. Il faut rappeler qu’à l’origine les associations 1901 et les comités d’entreprises avaient le droit de vendre du voyage dans un but exclusivement social.
"Un business directement concurrent des agences de voyages..."
On est loin aujourd’hui de cette image d’Epinal. Beaucoup de ces structures associatives ne se contentent plus de permettre aux familles défavorisées de partir en vacances. A coup de subventions, elles se sont ouvertes à tous les publics et pratiquent aujourd’hui un business directement concurrent des agences de voyages, à tel point qu’un ancien ministre du travail avait conseillé aux CE de « s’intéresser plus aux problèmes de l’emploi et de la solidarité qu’à l’organisation de voyages à Ceylan… ».
« En dehors de toute considération technique, l’octroi de la licence aux associations de tourisme aurait une valeur symbolique désastreuse : celle de légitimer la dérive paracommerciale.
Plutôt que de pratiquer des alliances contre-nature et de jouer contre son camp, le SNAV serait plus inspiré de saisir l’opportunité de la révision de la loi de 1992 pour mettre un coup d’arrêt à la concurrence déloyale dont les agences sont victimes. »
En tout état de cause, avertit TourCom, l’heure doit être à la consultation pour que ce décalage entre le vécu de la base et les projets du sommet ne tourne pas au divorce pur et simple."
Ndlr : Le Snav que nous avons contacté n'a pas souhaité faire de commentaire à propos de ce communiqué.
Le temps presse puisque les ultimes remarques devront être faites avant le 30 mars pour une sortie du décret d’application en fin d’année. Rien ne serait plus préjudiciable à l’image du SNAV que de donner l’impression de vouloir entériner ce projet contre l’avis de la base.
Pour qui sait entendre le terrain, l’incompréhension menace aujourd’hui de dégénérer en ras-le-bol. L’immense majorité des agences percevrait l’octroi de la licence aux associations comme une provocation et une légitimation du paracommercialisme.
La dérive paracommerciale des associations de tourisme est incontestable. Il faut rappeler qu’à l’origine les associations 1901 et les comités d’entreprises avaient le droit de vendre du voyage dans un but exclusivement social.
"Un business directement concurrent des agences de voyages..."
On est loin aujourd’hui de cette image d’Epinal. Beaucoup de ces structures associatives ne se contentent plus de permettre aux familles défavorisées de partir en vacances. A coup de subventions, elles se sont ouvertes à tous les publics et pratiquent aujourd’hui un business directement concurrent des agences de voyages, à tel point qu’un ancien ministre du travail avait conseillé aux CE de « s’intéresser plus aux problèmes de l’emploi et de la solidarité qu’à l’organisation de voyages à Ceylan… ».
« En dehors de toute considération technique, l’octroi de la licence aux associations de tourisme aurait une valeur symbolique désastreuse : celle de légitimer la dérive paracommerciale.
Plutôt que de pratiquer des alliances contre-nature et de jouer contre son camp, le SNAV serait plus inspiré de saisir l’opportunité de la révision de la loi de 1992 pour mettre un coup d’arrêt à la concurrence déloyale dont les agences sont victimes. »
En tout état de cause, avertit TourCom, l’heure doit être à la consultation pour que ce décalage entre le vécu de la base et les projets du sommet ne tourne pas au divorce pur et simple."
Ndlr : Le Snav que nous avons contacté n'a pas souhaité faire de commentaire à propos de ce communiqué.