Face à la grogne montante des agences de voyage, des menaces à peine voilées de l'APS de créer un syndicat dissident et de Richard Vainopoulos (TourCom) qui a lancé une consultation auprès du Réseau, le Snav mettrait-il de l'eau dans son vin ?
Toujours est-il que César Balderacchi, venu spécialement de Paris pour rencontrer les agences de la région Provence, s'est dit prêt à proposer la modification du terme "Licence" pour les associations de tourisme, terme actuellement retenu dans le cadre du projet de réforme de la Loi de 1992.
Mais l'homme n'en démord pas : "ceux qui connaissent la Loi de 1992 devraient être ravis des propositions actuellement effectuées dans le cadre de la réforme".
Pour autant, il s'est dit prêt à faire revenir l'affaire devant le Conseil national, tout en se demandant à quoi servait cette instance élue qui représente l'ensemble de la profession si chaque fois qu'une décision était prise il fallait la remettre en cause...
Un texte légal qui permettra de contraindre plus aisément les infractions
"En l'espace de 10 ans, précise le président du Snav, nous avons connu une centaine de plaintes pour des affaires de paracommercialisme. Les associations ne voulaient pas de notre réforme qui les oblige à vendre uniquement leurs propres produits et à ne plus accepter de subventions des pouvoirs publics et nous avons réussi à les convaincre (...). alors que ces associations ont une force de frappe terrible.
Je ne vois pas aujourd'hui d'autre solution qu'une licence pour les associations qui se sont créées pour vendre du voyage. J'insiste : c'est une licence d'association de tourisme et non d'agence de voyage. Mais si c'est le mot qui "gêne" je suis prêt à en demander le changement pour un autre du genre "autorisation spéciale" ou autre chose..."
Face aux interrogations des agences qui demandent le pourquoi du comment du changement actuel, C. Balderacchi reconnaît que face au paracommercialisme et aux fraudeurs de tout poil, la profession ne sera pas plus armée qu'hier mais "elle disposera au moins d'un texte légal qui permettra de contraindre plus aisément les infractions à la Loi."
Toujours est-il que César Balderacchi, venu spécialement de Paris pour rencontrer les agences de la région Provence, s'est dit prêt à proposer la modification du terme "Licence" pour les associations de tourisme, terme actuellement retenu dans le cadre du projet de réforme de la Loi de 1992.
Mais l'homme n'en démord pas : "ceux qui connaissent la Loi de 1992 devraient être ravis des propositions actuellement effectuées dans le cadre de la réforme".
Pour autant, il s'est dit prêt à faire revenir l'affaire devant le Conseil national, tout en se demandant à quoi servait cette instance élue qui représente l'ensemble de la profession si chaque fois qu'une décision était prise il fallait la remettre en cause...
Un texte légal qui permettra de contraindre plus aisément les infractions
"En l'espace de 10 ans, précise le président du Snav, nous avons connu une centaine de plaintes pour des affaires de paracommercialisme. Les associations ne voulaient pas de notre réforme qui les oblige à vendre uniquement leurs propres produits et à ne plus accepter de subventions des pouvoirs publics et nous avons réussi à les convaincre (...). alors que ces associations ont une force de frappe terrible.
Je ne vois pas aujourd'hui d'autre solution qu'une licence pour les associations qui se sont créées pour vendre du voyage. J'insiste : c'est une licence d'association de tourisme et non d'agence de voyage. Mais si c'est le mot qui "gêne" je suis prêt à en demander le changement pour un autre du genre "autorisation spéciale" ou autre chose..."
Face aux interrogations des agences qui demandent le pourquoi du comment du changement actuel, C. Balderacchi reconnaît que face au paracommercialisme et aux fraudeurs de tout poil, la profession ne sera pas plus armée qu'hier mais "elle disposera au moins d'un texte légal qui permettra de contraindre plus aisément les infractions à la Loi."