Tui recrute 240 personnes, dont 180 en contrat de professionnalisation, pour assurer l’animation dans l’un de ses 54 clubs Marmara et Lookéa, à l’été 2022. – DR Tui
TourMaG.com – Combien de postes d’animateurs sont à pouvoir pour l’été 2022 ?
Christophe Lavail : A l’issue de la saison estivale, nous faisons chaque année un état des lieux de notre vivier existant en interrogeant les animateurs en poste sur leur envie de poursuivre ou non l’aventure avec nous ou leurs besoins de formation.
Au sein de nos 54 clubs, toutes marques confondues, nous avons un effectif de 545 personnes, soit l’équivalent de celui de l’été 2019.
Nous recrutons 240 personnes, dont 180 en contrat de professionnalisation, que nous formerons de janvier à mars, avant le lancement de la saison.
TourMaG.com - L’industrie du tourisme connait de longue date des difficultés de recrutement. Est-ce que la crise sanitaire les a accentuées ?
C. L. : Nous sommes déjà bien avancés dans le processus de recrutement. Aujourd’hui, 95% de la sélection est effectuée.
Malgré la crise, nous constatons que la passion est toujours là. La notoriété de nos marques est importante. Souvent, nos recrues ont connu nos clubs en vacances. Avant même de commencer à travailler, il y a déjà une fierté d’appartenance.
Sur les 180 postes à pourvoir, 80 concernent des animateurs sportifs, une trentaine de chorégraphes, autant de techniciens sons et 20 postes en mini-club.
Christophe Lavail : A l’issue de la saison estivale, nous faisons chaque année un état des lieux de notre vivier existant en interrogeant les animateurs en poste sur leur envie de poursuivre ou non l’aventure avec nous ou leurs besoins de formation.
Au sein de nos 54 clubs, toutes marques confondues, nous avons un effectif de 545 personnes, soit l’équivalent de celui de l’été 2019.
Nous recrutons 240 personnes, dont 180 en contrat de professionnalisation, que nous formerons de janvier à mars, avant le lancement de la saison.
TourMaG.com - L’industrie du tourisme connait de longue date des difficultés de recrutement. Est-ce que la crise sanitaire les a accentuées ?
C. L. : Nous sommes déjà bien avancés dans le processus de recrutement. Aujourd’hui, 95% de la sélection est effectuée.
Malgré la crise, nous constatons que la passion est toujours là. La notoriété de nos marques est importante. Souvent, nos recrues ont connu nos clubs en vacances. Avant même de commencer à travailler, il y a déjà une fierté d’appartenance.
Sur les 180 postes à pourvoir, 80 concernent des animateurs sportifs, une trentaine de chorégraphes, autant de techniciens sons et 20 postes en mini-club.
Covid-19 : "appliquer la même réassurance au niveau de nos recrutements qu’auprès de nos clients"
TourMaG.com – Quels profils recrutez-vous ?
C.L. : Les candidats sont jeunes, avec une moyenne d’âge de 22 ans. Ils n’avaient pas forcément prévu de faire de l’animation. Beaucoup suivaient des études supérieures et ont décidé de les stopper ou de faire une parenthèse. Peut-être un ras le bol des cours en visio ? Ou l’envie de liberté ?
Aujourd’hui, la première question que les candidats nous posent concerne le covid-19. Nous devons appliquer la même réassurance au niveau de nos recrutements qu’auprès de nos clients. Cela rassure également papa et maman !
TourMaG.com – La pandémie a-t-elle fait évoluer le métier d’animateur ?
C.L. : Nous avons revu notre façon de faire de l’animation. Il y a des normes sanitaires à respecter, dont le port du masque. Cela faisait peur au début. Finalement ça a fonctionné. Le sourire derrière le masque, on le perçoit quand même. Pour répondre à la distanciation sociale, nous avons proposé d’autres activités ou réduit la taille des groupes.
TourMaG.com – Avez-vous perdu beaucoup de collaborateurs du fait de la crise sanitaire ?
C. L. : C’était une inquiétude.
Nous savons, que les métiers de l’animation sont éphémères, ils sont bien souvent un tremplin. En moyenne, nos collaborateurs restent entre 3 et 4 ans au sein de l’entreprise, 5 ans maximum.
Le covid-19 a réduit le cycle des quatre ans. Effectivement, des gens ont quitté plus tôt que prévu le navire, mais assez peu. Le taux de perdition est de moins de 4%.
Pendant les confinements, nous avons maintenu le lien avec nos équipes, proposé de la formation et favorisé les passerelles vers un autre métier de l’animation.
C.L. : Les candidats sont jeunes, avec une moyenne d’âge de 22 ans. Ils n’avaient pas forcément prévu de faire de l’animation. Beaucoup suivaient des études supérieures et ont décidé de les stopper ou de faire une parenthèse. Peut-être un ras le bol des cours en visio ? Ou l’envie de liberté ?
Aujourd’hui, la première question que les candidats nous posent concerne le covid-19. Nous devons appliquer la même réassurance au niveau de nos recrutements qu’auprès de nos clients. Cela rassure également papa et maman !
TourMaG.com – La pandémie a-t-elle fait évoluer le métier d’animateur ?
C.L. : Nous avons revu notre façon de faire de l’animation. Il y a des normes sanitaires à respecter, dont le port du masque. Cela faisait peur au début. Finalement ça a fonctionné. Le sourire derrière le masque, on le perçoit quand même. Pour répondre à la distanciation sociale, nous avons proposé d’autres activités ou réduit la taille des groupes.
TourMaG.com – Avez-vous perdu beaucoup de collaborateurs du fait de la crise sanitaire ?
C. L. : C’était une inquiétude.
Nous savons, que les métiers de l’animation sont éphémères, ils sont bien souvent un tremplin. En moyenne, nos collaborateurs restent entre 3 et 4 ans au sein de l’entreprise, 5 ans maximum.
Le covid-19 a réduit le cycle des quatre ans. Effectivement, des gens ont quitté plus tôt que prévu le navire, mais assez peu. Le taux de perdition est de moins de 4%.
Pendant les confinements, nous avons maintenu le lien avec nos équipes, proposé de la formation et favorisé les passerelles vers un autre métier de l’animation.
"Nous souhaitons poursuivre la professionnalisation de ces métiers"
TourMaG.com – Vous faites de la formation un axe fort de votre stratégie de recrutement.
C. L. : Depuis plus de 10 ans, nous travaillons avec Klaxon Rouge, qui forme désormais les animateurs de nos deux marques de club.
Nous venons de terminer un cycle de 6 ans, toutes les personnes qui travaillent dans nos clubs sont passées par cette formation qualifiante et connaissent l’ADN de nos marques.
Nous souhaitons poursuivre la professionnalisation de ces métiers. Le contrat de professionnalisation est découpé en trois mois de formation au sein de l’école, puis six mois en poste dans un club, avec à la clé la possibilité de continuer avec nous.
La formation a aussi pour objectif de fidéliser les collaborateurs.
Nous mettons également l’accent sur l’évolution de carrière possible. Il est possible d’évoluer sur un autre poste ou de suivre une formation diplômante, après 4 saisons, pour devenir manager.
Nous devons nous adapter à la génération Z en donnant du sens aux missions. Le manager doit savoir imposer son leadership auprès de cette jeune génération. Nous organisions pour cela de la formation autour de jeu de rôle, ou des escapes games animés par une coach en management.
TourMaG.com –Comment attirer les candidats ?
C. L. : Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Tik tok. Nous publions des vidéos de recrutement qui leur parlent.
Nos staffs à destination font beaucoup de bouche à oreille et interviennent sur les réseaux pour donner envie aux jeunes de nous rejoindre.
Nos deux plateformes dédiées à l’emploi, Lookéa et Marmara, en place depuis 3 ans, donnent pas mal d’informations sur les postes et facilitent les candidatures.
C. L. : Depuis plus de 10 ans, nous travaillons avec Klaxon Rouge, qui forme désormais les animateurs de nos deux marques de club.
Nous venons de terminer un cycle de 6 ans, toutes les personnes qui travaillent dans nos clubs sont passées par cette formation qualifiante et connaissent l’ADN de nos marques.
Nous souhaitons poursuivre la professionnalisation de ces métiers. Le contrat de professionnalisation est découpé en trois mois de formation au sein de l’école, puis six mois en poste dans un club, avec à la clé la possibilité de continuer avec nous.
La formation a aussi pour objectif de fidéliser les collaborateurs.
Nous mettons également l’accent sur l’évolution de carrière possible. Il est possible d’évoluer sur un autre poste ou de suivre une formation diplômante, après 4 saisons, pour devenir manager.
Nous devons nous adapter à la génération Z en donnant du sens aux missions. Le manager doit savoir imposer son leadership auprès de cette jeune génération. Nous organisions pour cela de la formation autour de jeu de rôle, ou des escapes games animés par une coach en management.
TourMaG.com –Comment attirer les candidats ?
C. L. : Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Tik tok. Nous publions des vidéos de recrutement qui leur parlent.
Nos staffs à destination font beaucoup de bouche à oreille et interviennent sur les réseaux pour donner envie aux jeunes de nous rejoindre.
Nos deux plateformes dédiées à l’emploi, Lookéa et Marmara, en place depuis 3 ans, donnent pas mal d’informations sur les postes et facilitent les candidatures.