Le nouveau terminal 1 de Saint-Exupéry permet théoriquement à l'aéroport de recevoir 15 millions de passagers annuels ©EricSoudan
Des vols low-cost entre la capitale des Gaules et New-York ou les Antilles ? L’aéroport de Lyon-St Exupéry en rêve. Fort d’une nouvelle année de croissance et alors qu’il vient de doubler sa superficie totale, le 4e aéroport de France entend bien attirer vers lui la vague des compagnies low cost long-courrier.
La plateforme compte déjà dans ses rangs XL Airways qui dessert dessert Pointe à Pitre avec un vol par semaine de janvier à avril. Mais elle aimerait voir plus loin.
« L’implantation d’une telle compagnie chez nous serait extrêmement pertinente », ne cache pas Tanguy Bertolus, président du directoire de l’aéroport rhône-alpin.
Laquelle, dès lors, pourrait se risquer en premier à une implantation en province ? Level, Norwegian, French Bee ?
« Nous sommes en discussion avec toutes ces compagnies », répond le président. Pour lui, l’arrivée d’appareils type A321 long-range pourrait être le déclic poussant ces transporteurs à tenter l’aventure à Lyon.
« Nous mettons tout en œuvre pour être en priorité sur leur liste des prochaines destinations à ouvrir. Lyon est une plateforme idéale pour ce type de modèle », glisse aussi Cédric Fechter, directeur général de l’aéroport.
Et pour cause, les travaux d’extension du terminal 1, qui ont permis de doubler la superficie totale de l’aéroport, se sont terminés à l’été 2018. Les voyageurs y retrouvent des prestations modernes et haut de gamme, comme ces deux salons (Confluence et Mont-blanc) accessibles à tous en illimité pour 28 euros, mais aussi des salles d’embarquement qui pourraient sans problèmes accueillir des vols long-courriers.
Un écrin flambant neuf que la direction veut mettre en avant pour séduire de nouvelles compagnies, et en premier lieu les low-cost.
La plateforme compte déjà dans ses rangs XL Airways qui dessert dessert Pointe à Pitre avec un vol par semaine de janvier à avril. Mais elle aimerait voir plus loin.
« L’implantation d’une telle compagnie chez nous serait extrêmement pertinente », ne cache pas Tanguy Bertolus, président du directoire de l’aéroport rhône-alpin.
Laquelle, dès lors, pourrait se risquer en premier à une implantation en province ? Level, Norwegian, French Bee ?
« Nous sommes en discussion avec toutes ces compagnies », répond le président. Pour lui, l’arrivée d’appareils type A321 long-range pourrait être le déclic poussant ces transporteurs à tenter l’aventure à Lyon.
« Nous mettons tout en œuvre pour être en priorité sur leur liste des prochaines destinations à ouvrir. Lyon est une plateforme idéale pour ce type de modèle », glisse aussi Cédric Fechter, directeur général de l’aéroport.
Et pour cause, les travaux d’extension du terminal 1, qui ont permis de doubler la superficie totale de l’aéroport, se sont terminés à l’été 2018. Les voyageurs y retrouvent des prestations modernes et haut de gamme, comme ces deux salons (Confluence et Mont-blanc) accessibles à tous en illimité pour 28 euros, mais aussi des salles d’embarquement qui pourraient sans problèmes accueillir des vols long-courriers.
Un écrin flambant neuf que la direction veut mettre en avant pour séduire de nouvelles compagnies, et en premier lieu les low-cost.
Un aéroport qui « a les crocs »
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D’autant qu’en 2018, l’aéroport a pu largement compter sur la progression de ce trafic, en croissance de 15%.
Les vols low-cost représentent désormais près de 40% des activités du grand aéroport de la région Auvergne-Rhône Alpes. Certaines compagnies, comme Transavia et easyJet, en ont fait leur base opérationnelle, respectivement en y positionnant trois et sept avions. D’autres, comme Volotea, viennent d'y ouvrir 14 nouvelles lignes en quelques mois.
« Mais tous les secteurs sont en croissance : le hub euro-régional, les low-cost, les longs-courriers », ajoute Cédric Fechter. « Nous discutons avec absolument tout le monde pour poursuivre cette dynamique », précise-t-il.
En 2018, le 4e aéroport français en termes de passagers, attend une nouvelle croissance supérieure à 7% et devrait passer la barre des 11 millions de passagers.
27 nouvelles lignes y ont été lancées dont 13 vers des nouvelles destinations, pour atteindre 128 lignes direct opérées par une cinquantaine de compagnies aériennes.
Et cette progression s’accélère : sur les trois dernières années, 25% de passagers supplémentaires, 12 nouvelles compagnies et 34 nouvelles lignes ont été accueillis à Saint-Exupéry, d’après les chiffres transmis par Aéroports de Lyon.
D’après sa direction, l’objectif à horizon 2025 est d’atteindre les 13 millions de passagers annuels, sachant que l’état actuel des infrastructures permet d’en supporter 15 millions par an.
Les vols low-cost représentent désormais près de 40% des activités du grand aéroport de la région Auvergne-Rhône Alpes. Certaines compagnies, comme Transavia et easyJet, en ont fait leur base opérationnelle, respectivement en y positionnant trois et sept avions. D’autres, comme Volotea, viennent d'y ouvrir 14 nouvelles lignes en quelques mois.
« Mais tous les secteurs sont en croissance : le hub euro-régional, les low-cost, les longs-courriers », ajoute Cédric Fechter. « Nous discutons avec absolument tout le monde pour poursuivre cette dynamique », précise-t-il.
En 2018, le 4e aéroport français en termes de passagers, attend une nouvelle croissance supérieure à 7% et devrait passer la barre des 11 millions de passagers.
27 nouvelles lignes y ont été lancées dont 13 vers des nouvelles destinations, pour atteindre 128 lignes direct opérées par une cinquantaine de compagnies aériennes.
Et cette progression s’accélère : sur les trois dernières années, 25% de passagers supplémentaires, 12 nouvelles compagnies et 34 nouvelles lignes ont été accueillis à Saint-Exupéry, d’après les chiffres transmis par Aéroports de Lyon.
D’après sa direction, l’objectif à horizon 2025 est d’atteindre les 13 millions de passagers annuels, sachant que l’état actuel des infrastructures permet d’en supporter 15 millions par an.
200 millions d’euros d’investissements
Pour soutenir cette croissance annoncée, le groupe Vinci, à la tête des aéroports de Lyon ne compte pas relâcher ses efforts financiers. Après la fin des travaux du terminal 1, chiffrés à 225 millions d’euros, un nouveau plan d’investissement de plus de 200 millions d’euros court jusqu’à 2023.
Ce dernier prévoit une amélioration des accès routiers, la construction d’ici 2020 d’un nouveau parking de 2000 places (le P3, à 200m du terminal 1), mais aussi la mise en place d’un « robot-voiturier » développé par la start-up Stanley Robotics et déployé sur 500 places du parking P5 d’ici avril 2019. Suivra ensuite le réaménagement du Terminal 2, prévu pour 2022.
Dans les prochaines semaines, les 10 sas Parafes en service à Saint-Exupéry passeront aussi d’un système de reconnaissance digitale à la reconnaissance faciale. Le réseau de portiques devra aussi être développé au cours de l’année prochaine, permettant d’améliorer la fluidité des contrôles d’identité.
Car si Paris-Orly avait beaucoup été cité en 2017 pour ses files d’attentes interminables, le 2e aéroport de province a aussi connu d’importantes saturations. « Les effectifs de police aux frontières ont augmenté en septembre 2018, et de manière notable », assure Cédric Fechter, précisant que 70% du trafic de l’aéroport provient de l’espace Schengen.
Ce dernier prévoit une amélioration des accès routiers, la construction d’ici 2020 d’un nouveau parking de 2000 places (le P3, à 200m du terminal 1), mais aussi la mise en place d’un « robot-voiturier » développé par la start-up Stanley Robotics et déployé sur 500 places du parking P5 d’ici avril 2019. Suivra ensuite le réaménagement du Terminal 2, prévu pour 2022.
Dans les prochaines semaines, les 10 sas Parafes en service à Saint-Exupéry passeront aussi d’un système de reconnaissance digitale à la reconnaissance faciale. Le réseau de portiques devra aussi être développé au cours de l’année prochaine, permettant d’améliorer la fluidité des contrôles d’identité.
Car si Paris-Orly avait beaucoup été cité en 2017 pour ses files d’attentes interminables, le 2e aéroport de province a aussi connu d’importantes saturations. « Les effectifs de police aux frontières ont augmenté en septembre 2018, et de manière notable », assure Cédric Fechter, précisant que 70% du trafic de l’aéroport provient de l’espace Schengen.