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Lyon Saint-Exupéry rêve de low cost long-courrier

L’aéroport « a les crocs »


Alors qu'il dévoile des résultats très encourageants sur 2018, dépassant sans doute la barre des 11 millions de passagers, l'aéroport de Lyon-Saint Exupéry aimerait séduire les compagnies low-cost long-courrier pour aller encore plus loin.


Rédigé par Pierre Georges, à Lyon, le Mercredi 12 Décembre 2018

Le nouveau terminal 1 de Saint-Exupéry permet théoriquement à l'aéroport de recevoir 15 millions de passagers annuels ©EricSoudan
Le nouveau terminal 1 de Saint-Exupéry permet théoriquement à l'aéroport de recevoir 15 millions de passagers annuels ©EricSoudan
Des vols low-cost entre la capitale des Gaules et New-York ou les Antilles ? L’aéroport de Lyon-St Exupéry en rêve. Fort d’une nouvelle année de croissance et alors qu’il vient de doubler sa superficie totale, le 4e aéroport de France entend bien attirer vers lui la vague des compagnies low cost long-courrier.

La plateforme compte déjà dans ses rangs XL Airways qui dessert dessert Pointe à Pitre avec un vol par semaine de janvier à avril. Mais elle aimerait voir plus loin.

« L’implantation d’une telle compagnie chez nous serait extrêmement pertinente », ne cache pas Tanguy Bertolus, président du directoire de l’aéroport rhône-alpin.

Laquelle, dès lors, pourrait se risquer en premier à une implantation en province ? Level, Norwegian, French Bee ?

« Nous sommes en discussion avec toutes ces compagnies », répond le président. Pour lui, l’arrivée d’appareils type A321 long-range pourrait être le déclic poussant ces transporteurs à tenter l’aventure à Lyon.

« Nous mettons tout en œuvre pour être en priorité sur leur liste des prochaines destinations à ouvrir. Lyon est une plateforme idéale pour ce type de modèle », glisse aussi Cédric Fechter, directeur général de l’aéroport.

Et pour cause, les travaux d’extension du terminal 1, qui ont permis de doubler la superficie totale de l’aéroport, se sont terminés à l’été 2018. Les voyageurs y retrouvent des prestations modernes et haut de gamme, comme ces deux salons (Confluence et Mont-blanc) accessibles à tous en illimité pour 28 euros, mais aussi des salles d’embarquement qui pourraient sans problèmes accueillir des vols long-courriers.

Un écrin flambant neuf que la direction veut mettre en avant pour séduire de nouvelles compagnies, et en premier lieu les low-cost.

Un aéroport qui « a les crocs »

D’autant qu’en 2018, l’aéroport a pu largement compter sur la progression de ce trafic, en croissance de 15%.

Les vols low-cost représentent désormais près de 40% des activités du grand aéroport de la région Auvergne-Rhône Alpes. Certaines compagnies, comme Transavia et easyJet, en ont fait leur base opérationnelle, respectivement en y positionnant trois et sept avions. D’autres, comme Volotea, viennent d'y ouvrir 14 nouvelles lignes en quelques mois.

« Mais tous les secteurs sont en croissance : le hub euro-régional, les low-cost, les longs-courriers », ajoute Cédric Fechter. « Nous discutons avec absolument tout le monde pour poursuivre cette dynamique », précise-t-il.

En 2018, le 4e aéroport français en termes de passagers, attend une nouvelle croissance supérieure à 7% et devrait passer la barre des 11 millions de passagers.

27 nouvelles lignes y ont été lancées dont 13 vers des nouvelles destinations, pour atteindre 128 lignes direct opérées par une cinquantaine de compagnies aériennes.

Et cette progression s’accélère : sur les trois dernières années, 25% de passagers supplémentaires, 12 nouvelles compagnies et 34 nouvelles lignes ont été accueillis à Saint-Exupéry, d’après les chiffres transmis par Aéroports de Lyon.

D’après sa direction, l’objectif à horizon 2025 est d’atteindre les 13 millions de passagers annuels, sachant que l’état actuel des infrastructures permet d’en supporter 15 millions par an.

200 millions d’euros d’investissements

Le salon Mont-Blanc, dans le nouveau Terminal 1 © Aéroports de Lyon
Le salon Mont-Blanc, dans le nouveau Terminal 1 © Aéroports de Lyon
Pour soutenir cette croissance annoncée, le groupe Vinci, à la tête des aéroports de Lyon ne compte pas relâcher ses efforts financiers. Après la fin des travaux du terminal 1, chiffrés à 225 millions d’euros, un nouveau plan d’investissement de plus de 200 millions d’euros court jusqu’à 2023.

Ce dernier prévoit une amélioration des accès routiers, la construction d’ici 2020 d’un nouveau parking de 2000 places (le P3, à 200m du terminal 1), mais aussi la mise en place d’un « robot-voiturier » développé par la start-up Stanley Robotics et déployé sur 500 places du parking P5 d’ici avril 2019. Suivra ensuite le réaménagement du Terminal 2, prévu pour 2022.

Dans les prochaines semaines, les 10 sas Parafes en service à Saint-Exupéry passeront aussi d’un système de reconnaissance digitale à la reconnaissance faciale. Le réseau de portiques devra aussi être développé au cours de l’année prochaine, permettant d’améliorer la fluidité des contrôles d’identité.

Car si Paris-Orly avait beaucoup été cité en 2017 pour ses files d’attentes interminables, le 2e aéroport de province a aussi connu d’importantes saturations. « Les effectifs de police aux frontières ont augmenté en septembre 2018, et de manière notable », assure Cédric Fechter, précisant que 70% du trafic de l’aéroport provient de l’espace Schengen.

Pierre Georges Publié par Pierre Georges Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par serge13 le 13/12/2018 07:46 | Alerter
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Tous les aéroports de province sont dans ce cas. Nice, Bordeaux, Marseille, Toulouse discutent avec ces low cost long courrier. Néanmoins, le modèle JOON est aussi dans la ligne de mire. Transavia avait des bâtons dans les roues à cause de Mr Evain. Il a été éjecté du SNPL. Ils vont pouvoir se développer, puisque c'est un pilote de Transavia qui est maintenant aux commandes, et qui sait, nous surprendre eux aussi, puisqu'au tout début, Transavia, on en a parlé avait aussi vocation au long courrier. Lorsqu'on voit La Comapgnie se développer au départ de Nice, alors qu'en même temps, zero départ de Lyon ou Marseille, vers NYC ça donne de l'espoir pour les régions.
Quelques années en arrière XL avait des ambitions sur Marseille et Toulouse, ils ont eux aussi jeté l'éponge. Créer une base en province est le souci de toutes les compagnies, non pas parce que ça ne rapporte rien, mais au niveau logistique, et ressoureces humaines, c'est compliqué...
Nous attendrons patiemment mais ça viendra.
Norwegian s'interesse de près à Bordeaux pour desservir NYC.

2.Posté par CG 23 le 13/12/2018 09:59 | Alerter
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Le groupe Vinci ferait bien de s'occuper aussi de l'humain dans cet aéroport qu'il gère depuis peu.
La gestion des parkings est catastrophique et très onéreuse. Le service aux personnes à mobilité réduite est désastreux. Lors de la livraison des bagages ceux-ci se bloquent en arrivant sur le tapis sans que personne n'intervienne.
Alors les articles destinés à "battre l'estrade" pour Lyon Saint-Exupéry devrait être mieux documentés et un peu plus critiques.

3.Posté par Glob Trotteur le 13/12/2018 11:43 | Alerter
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2ème aeroport de province ?
En complément à la remarque de CG24, dimanche dernier 19h00, en partance pour Nice, pas de places assise disponible. Impossible de se restaurant, le terminal ne propose même. pas un restaurant. Plus rien à manger dans les snacks malgré la file de passagers qui attendent le regard affamé. «On ferme dans 30 minutes ».
Question à un membre du personnel qui passe et ne s’arrête même pas pour répondre où il y a moyen de se restaurer.
Mail dès le lundi. Pas d’accusé de réception ni de réponse.
Bref plateforme à éviter. Expérience passager à l’opposé du contenu de l’article !

4.Posté par Makina le 13/12/2018 12:54 | Alerter
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Bonjour Serge13, Norwegian s'intéresse de près à Bordeaux pour une ligne NYC ? c'est une blague franchement, la ligne Fort de France avec XL Airways est suspendu car taux de remplissage minable. Bordeaux n'a pas un bon taux de remplissage sur plus de la moitié des lignes, preuve Easyjet avec Tel Aviv en 2/7 sera en 1/7 en 2019, Wizz Air passe en saisonnier uniquement Budapest et Varsovie et Norwegian abandonne normalement Copenhague en 2019 pour laisser Ryanair car cela est mauvais en remplissage.

Et puis tout le monde oublier Nantes Atlantique en discutions également avec des Low-Cost Long courrier, et la ligne Fort de France est un succès et elle est renforcer en 2019 et la ligne Transavia France Tel Aviv-Nantes en 2/7 pendant l'hiver sera en 3/7 car succès énorme. ( donner une idée Bordeaux possède plus de ligne et compagnie à l'année que Nantes Atlantique et les chiffres se resserre, il est important de comprendre que Bordeaux n'a pas un bon taux de remplissage sauf sur certaines lignes.

5.Posté par eurofans le 15/12/2018 11:08 | Alerter
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Vous oubliez de parler de XL AIRWAYS qui effectue depuis longtemps des vols longs courrier au départ de Lyon

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