TourMaG.com. Quel type d'entreprise dirigez-vous et quels sont ses principales activités ?
Michelle Laget-Herbaut. C'est une affaire de famille créée par mon père. Elle regroupe cinq agences de voyages implantées sur la Côte d'Azur et deux à Paris. Elle emploie 45 salariés et réalise un chiffre d 'affaires consolidé de 45 M€.
J'ai plus particulièrement pris les rennes en 1990 des deux succursales parisiennes qui, depuis, sont passées de 11 à 24 employés et de 10 à 28 M€ de chiffre d'affaires. Les voyages incentives représentent l'essentiel de mes activités. Seize personnes y travaillent à temps complet.
T.M.com. Votre définition de l'APS et de son rôle ?
M.L-H. Il est vital pour nos entreprises. C'est une institution qui protège les consommateurs en garantissant les fonds qu'ils déposent dans les agences de voyages. L'APS offre à ses adhérents qui représentent toutes les familles professionnelles du secteur des conditions de garanties et des services que la plupart des banques et des associations européennes ne font pas.
Depuis un an que je suis vice-présidente j'ai vu passer de nombreux entrepreneurs inquiets et déstabilisés. Ils repartaient avec une aide et des conseils. Le rôle de l'APS est aussi préventif. Le nombre de catastrophes ainsi évitées est considérable. Enfin il ne faut jamais oublier ce mot qui nous réunit : la solidarité.
Michelle Laget-Herbaut. C'est une affaire de famille créée par mon père. Elle regroupe cinq agences de voyages implantées sur la Côte d'Azur et deux à Paris. Elle emploie 45 salariés et réalise un chiffre d 'affaires consolidé de 45 M€.
J'ai plus particulièrement pris les rennes en 1990 des deux succursales parisiennes qui, depuis, sont passées de 11 à 24 employés et de 10 à 28 M€ de chiffre d'affaires. Les voyages incentives représentent l'essentiel de mes activités. Seize personnes y travaillent à temps complet.
T.M.com. Votre définition de l'APS et de son rôle ?
M.L-H. Il est vital pour nos entreprises. C'est une institution qui protège les consommateurs en garantissant les fonds qu'ils déposent dans les agences de voyages. L'APS offre à ses adhérents qui représentent toutes les familles professionnelles du secteur des conditions de garanties et des services que la plupart des banques et des associations européennes ne font pas.
Depuis un an que je suis vice-présidente j'ai vu passer de nombreux entrepreneurs inquiets et déstabilisés. Ils repartaient avec une aide et des conseils. Le rôle de l'APS est aussi préventif. Le nombre de catastrophes ainsi évitées est considérable. Enfin il ne faut jamais oublier ce mot qui nous réunit : la solidarité.
T.M.com. Quelles seraient vos premières initiatives si vous étiez présidente de l'APS ? On reproche souvent à l'association son manque de transparence. Certains ont même critiqué sa gestion...
M.L-H. L'APS est une institution rigoureuse et bien gérée quoi qu'on puisse dire et ses résultats en attestent ! Les fondamentaux sont là. Le caractère de confidentialité est primordial. A ne pas confondre avec transparence !
Il nous est interdit d'étaler les bilans de nos adhérents sur la place publique ! Nous pourrions, néanmoins, améliorer la communication et mieux faire valoir les garanties de l'APS auprès du grand public.
Je souhaiterais aussi renforcer le rôle politique de l'association auprès des pouvoirs publics. Je trouve par ailleurs qu'en ces temps de crise il est indispensable que l'APS et son conseil d'administration renforcent leur vigilance, étudient de près et régulièrement les bilans, les garanties et les contre-garanties des adhérents.
Dans nos professions on voit des hommes et des femmes très professionnels mais aussi des gens qui ont un sens très moyen des affaires. La nouvelle loi et ses décrets d'application vont donner aux garanties financières un caractère incontournable à tous ceux qui souhaitent vendre des voyages. L'APS sera amenée à avoir un positionnement encore plus fort auprès de la profession et des pouvoirs publics. Il faut être prêt.
T.M.c. C'est quoi le « style » Michelle Laget-Herbaut ?
M.L-H. Il est différent de celui d'Olivier Delaire qui a présidé l'APS pendant près de 25 ans et de celui de Bernard Didelot qui lui a succédé. J'ai ma personnalité. Je suis une femme. Je suis un chef d'entreprise actif en prise directe avec le marché. Je suis souvent sur le terrain dans les opérations que j'organise aussi, je délègue beaucoup tout en gardant le contrôle.
Aucune décision n'est prise dans mon entreprise sans que j'en sois informée. En même temps je suis disponible et toujours à l'écoute. J'apprends tous les jours, de mes clients, de mes fournisseurs, de mon personnel. Tout cela me motive et me fait vivre.
T.M.c. Dernière question, comment pourriez-vous assurer vos activités de chef d'entreprise et de présidente de l'APS. Demanderiez-vous une rémunération ?
M.L-H. Je gagne très bien ma vie dans mon entreprise et je n'ai pas besoin de salaire complémentaire. Par contre il est normal que mon entreprise soit dédommagée de mon absence. Si j'étais élue à l'APS je facturerais des honoraires au nom de ma société. Pour la petite histoire sachez que mon bureau est à dix minutes à pied du siège de l'APS. C'est un détail qui compte.
M.L-H. L'APS est une institution rigoureuse et bien gérée quoi qu'on puisse dire et ses résultats en attestent ! Les fondamentaux sont là. Le caractère de confidentialité est primordial. A ne pas confondre avec transparence !
Il nous est interdit d'étaler les bilans de nos adhérents sur la place publique ! Nous pourrions, néanmoins, améliorer la communication et mieux faire valoir les garanties de l'APS auprès du grand public.
Je souhaiterais aussi renforcer le rôle politique de l'association auprès des pouvoirs publics. Je trouve par ailleurs qu'en ces temps de crise il est indispensable que l'APS et son conseil d'administration renforcent leur vigilance, étudient de près et régulièrement les bilans, les garanties et les contre-garanties des adhérents.
Dans nos professions on voit des hommes et des femmes très professionnels mais aussi des gens qui ont un sens très moyen des affaires. La nouvelle loi et ses décrets d'application vont donner aux garanties financières un caractère incontournable à tous ceux qui souhaitent vendre des voyages. L'APS sera amenée à avoir un positionnement encore plus fort auprès de la profession et des pouvoirs publics. Il faut être prêt.
T.M.c. C'est quoi le « style » Michelle Laget-Herbaut ?
M.L-H. Il est différent de celui d'Olivier Delaire qui a présidé l'APS pendant près de 25 ans et de celui de Bernard Didelot qui lui a succédé. J'ai ma personnalité. Je suis une femme. Je suis un chef d'entreprise actif en prise directe avec le marché. Je suis souvent sur le terrain dans les opérations que j'organise aussi, je délègue beaucoup tout en gardant le contrôle.
Aucune décision n'est prise dans mon entreprise sans que j'en sois informée. En même temps je suis disponible et toujours à l'écoute. J'apprends tous les jours, de mes clients, de mes fournisseurs, de mon personnel. Tout cela me motive et me fait vivre.
T.M.c. Dernière question, comment pourriez-vous assurer vos activités de chef d'entreprise et de présidente de l'APS. Demanderiez-vous une rémunération ?
M.L-H. Je gagne très bien ma vie dans mon entreprise et je n'ai pas besoin de salaire complémentaire. Par contre il est normal que mon entreprise soit dédommagée de mon absence. Si j'étais élue à l'APS je facturerais des honoraires au nom de ma société. Pour la petite histoire sachez que mon bureau est à dix minutes à pied du siège de l'APS. C'est un détail qui compte.
L'élection du (ou de la) futur(e) président(e) de l'APS se déroulera demain, le 8 avril, à l'issue de l'Assemblée Générale et de l'élection de cinq nouveaux administrateurs. Aucun délai n'est nécessaire pour se présenter à la présidence de l'association.
Tout candidat élu et siégeant au conseil d'administration peut se porter candidat jusqu'au dernier moment. A ce jour deux autres candidats se sont fait connaître, Richard Vainopoulos, président du réseau volontaire Tourcom et Raoul Nabet, un chef d'entreprise reconnu et expérimenté qui vient de vendre son affaire de Toulouse au réseau Selectour dont il était adhérent.
Tout candidat élu et siégeant au conseil d'administration peut se porter candidat jusqu'au dernier moment. A ce jour deux autres candidats se sont fait connaître, Richard Vainopoulos, président du réseau volontaire Tourcom et Raoul Nabet, un chef d'entreprise reconnu et expérimenté qui vient de vendre son affaire de Toulouse au réseau Selectour dont il était adhérent.