Frédéric Lefebvre a inauguré le MAP jeudi 17 mars, aux côtés de Georges Colson, président du SNAV et d'Anette Masson, présidente de l'association Tourisme et handicap
Le mondial du tourisme commence très fort. Malgré une actualité internationale très perturbée, les visiteurs se sont pressés dès l’ouverture dans les allées du salon porte de Versailles.
Plus de 500 destinations sont représentées sur 17 000 m² d’espaces d’exposition.
Beaucoup de jeunes étudiants, des badauds, des professionnels mais aussi des seniors venus préparer leurs prochaines vacances.
D’ailleurs, une grosse partie de ceux qui se renseignent ont déjà une idée précise de leur séjour.
Chez Fram par exemple, on compte de nombreuses demandes sur l’Espagne, les Baléares et la France.
Par contre, rien sur l’Eygpte et très peu sur la Tunisie.
La Tunisie justement, a de son côté choisi de confirmer sa présence au MAP. Près d’une centaine de personnes se relaient entre le stand de l’office de tourisme et ceux des 11 hébergeurs en chambres d’hôtes.
Plus de 500 destinations sont représentées sur 17 000 m² d’espaces d’exposition.
Beaucoup de jeunes étudiants, des badauds, des professionnels mais aussi des seniors venus préparer leurs prochaines vacances.
D’ailleurs, une grosse partie de ceux qui se renseignent ont déjà une idée précise de leur séjour.
Chez Fram par exemple, on compte de nombreuses demandes sur l’Espagne, les Baléares et la France.
Par contre, rien sur l’Eygpte et très peu sur la Tunisie.
La Tunisie justement, a de son côté choisi de confirmer sa présence au MAP. Près d’une centaine de personnes se relaient entre le stand de l’office de tourisme et ceux des 11 hébergeurs en chambres d’hôtes.
Rassurer pour attirer
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« Nous devons être présents pour rassurer les visiteurs et les inciter à venir chez nous » témoigne Ahmed Lassoued de l’hôtel Belle Vue à Zarzis. Il a été contraint de diviser sa masse salariale par deux, mais reste ouvert malgré tout. « Cette année est fichue, pourtant nous gardons un frêle espoir» poursuit l’hôtelier.
Il approuve la politique de bas prix mise en place pour relancer la destination, mais assure que c’est la dernière année d’une Tunisie low-cost. Pour lui, une telle révolution va faire augmenter les salaires. Les prestations touristiques seront donc plus chères mais de meilleure qualité.
D’autres stands sont également assaillis par les clients inquiets. En Jordanie, la directrice de l’office de tourisme Chrystèle Cazin martèle sans cesse le même message : « il n’y a pas de problèmes dans ce pays ! ».
Si aucune annulation n’est à déplorer, le ralentissement des demandes est bien réel. Les gens ont peur. Ils espèrent un jour aller visiter le royaume Hachémite mais attendent. « On ne sait pas de quoi demain sera fait » déclare pessimiste un visiteur.
Il approuve la politique de bas prix mise en place pour relancer la destination, mais assure que c’est la dernière année d’une Tunisie low-cost. Pour lui, une telle révolution va faire augmenter les salaires. Les prestations touristiques seront donc plus chères mais de meilleure qualité.
D’autres stands sont également assaillis par les clients inquiets. En Jordanie, la directrice de l’office de tourisme Chrystèle Cazin martèle sans cesse le même message : « il n’y a pas de problèmes dans ce pays ! ».
Si aucune annulation n’est à déplorer, le ralentissement des demandes est bien réel. Les gens ont peur. Ils espèrent un jour aller visiter le royaume Hachémite mais attendent. « On ne sait pas de quoi demain sera fait » déclare pessimiste un visiteur.
Embellie au sud
Certaines destinations souffrent, d’autres au contraire se portent comme un charme. Ainsi, les évènements au Maghreb ont totalement éclipsé les manifestations qui ont secoué la Grèce l’année dernière. La destination repart donc de plus belle, accueillant certains reports.
« Nous sommes en augmentation de près de 30% » déclare satisfait Jean Brajon le directeur général d’Héliades. « J’espère que cette tendance va se stabiliser pour retrouver ses niveaux d’il y a deux ans ». Il est persuadé que les gens ont envie de partir contrairement à 2010. « Je nous prédis une très bonne année ».
L’Espagne profite également de l'essoufflement des destinations touchées par les révoltes au maghreb. « Certains voyageurs n’étaient jamais venus dans notre pays. Suite à cette première visite, nous espérons les fidéliser » assure l’office du tourisme.
L’Andalousie, la côte Méditerranéenne mais surtout les îles Canaries recueillent tous les suffrages. Il est encore difficile de chiffrer l’augmentation des réservations dans l’archipel, mais elle dépassera facilement les 10%. D’ailleurs les disponibilités commencent à se faire rares.
Dans tous les cas, les voyageurs ont envie de partir mais restent prudents : ils veulent être assurés de pourvoir rentrer de leurs vacances.
« Nous sommes en augmentation de près de 30% » déclare satisfait Jean Brajon le directeur général d’Héliades. « J’espère que cette tendance va se stabiliser pour retrouver ses niveaux d’il y a deux ans ». Il est persuadé que les gens ont envie de partir contrairement à 2010. « Je nous prédis une très bonne année ».
L’Espagne profite également de l'essoufflement des destinations touchées par les révoltes au maghreb. « Certains voyageurs n’étaient jamais venus dans notre pays. Suite à cette première visite, nous espérons les fidéliser » assure l’office du tourisme.
L’Andalousie, la côte Méditerranéenne mais surtout les îles Canaries recueillent tous les suffrages. Il est encore difficile de chiffrer l’augmentation des réservations dans l’archipel, mais elle dépassera facilement les 10%. D’ailleurs les disponibilités commencent à se faire rares.
Dans tous les cas, les voyageurs ont envie de partir mais restent prudents : ils veulent être assurés de pourvoir rentrer de leurs vacances.