A Antananarivo, le président de l'OT se lève au milieu de la nuit
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Il est 4h00 du matin quand le Boeing 767-300 d'Air Madagascar se pose. Une chaleur moite, un peu de flottement. Première surprise, le président de l'Office National du Tourisme de Madagascar, Joël Randriamandranto et sa directrice générale sont là. Ils se sont levés en pleine nuit pour accueillir la petite délégation française. C'est pas courant.
Capitale d'une île plus vaste que la France Antananarivo ressemble à un gros bourg en dépit de ses 2 millions d'habitants. Construit sur un haut- plateau à 1 500 mètres d'altitude, entourée de colline, elle semble a priori plus asiatique qu'africaine.
Un hôtel « day use », simple, propre et plutôt bien situé près de la gare à l'angle de la grande avenue de l'Indépendance bordée d'arcades. Sortir les mains vides, sans signe extérieur de richesse et tout va bien.
Dans les rues incroyablement animées et embouteillées la très grande misère et la pauvreté se côtoient sans hostilité pour le visiteur étranger. Les luttes de pouvoir au sommet de l'Etat ne changent jamais rien dans leur quotidien.
Savent-ils seulement ces Malgaches des hauts-plateaux venus en ville que leur pays et leur quelque 200 partis politiques ne sont pas reconnus par la Communauté internationale et que les bailleurs de fonds, hors la Chine, n'envoient plus rien du tout.
Les statistiques sont assez floues mais il est dit que 80 % des Malgaches vivent avec moins d'un euro par jour. 60 % seraient analphabètes. Mieux vaut faire ramasser quelques ariary par les enfants que de les envoyer à l'école. (1 € = 25 000 ariary).
Le salaire moyen ? A elle seule la question est incongrue. Les salaires sont rares. En ville les gens vivent de rien, ils tendent la main, ils troquent, ils vendent sur le trottoir des objets de récupération ou du plastique made in China. Le salaire moyen serait de 25 euros par mois.
Capitale d'une île plus vaste que la France Antananarivo ressemble à un gros bourg en dépit de ses 2 millions d'habitants. Construit sur un haut- plateau à 1 500 mètres d'altitude, entourée de colline, elle semble a priori plus asiatique qu'africaine.
Un hôtel « day use », simple, propre et plutôt bien situé près de la gare à l'angle de la grande avenue de l'Indépendance bordée d'arcades. Sortir les mains vides, sans signe extérieur de richesse et tout va bien.
Dans les rues incroyablement animées et embouteillées la très grande misère et la pauvreté se côtoient sans hostilité pour le visiteur étranger. Les luttes de pouvoir au sommet de l'Etat ne changent jamais rien dans leur quotidien.
Savent-ils seulement ces Malgaches des hauts-plateaux venus en ville que leur pays et leur quelque 200 partis politiques ne sont pas reconnus par la Communauté internationale et que les bailleurs de fonds, hors la Chine, n'envoient plus rien du tout.
Les statistiques sont assez floues mais il est dit que 80 % des Malgaches vivent avec moins d'un euro par jour. 60 % seraient analphabètes. Mieux vaut faire ramasser quelques ariary par les enfants que de les envoyer à l'école. (1 € = 25 000 ariary).
Le salaire moyen ? A elle seule la question est incongrue. Les salaires sont rares. En ville les gens vivent de rien, ils tendent la main, ils troquent, ils vendent sur le trottoir des objets de récupération ou du plastique made in China. Le salaire moyen serait de 25 euros par mois.