Avec 200 000 visiteurs recensés en 2010, dont 70 % de français et 10 % d’Italiens, Madagascar reste au seuil du développement touristique que son potentiel lui permet pourtant d’espérer.
La destination manque de tout, d’infrastructures en particulier, mais surtout de stabilité politique et d’accès aériens solide.
Et pourtant, les courageux ne manquent pas, qui se lancent dans l’aventure et bâtissent peu ou prou des produits hôteliers dont les standards n’ont pas à rougir devant ceux de leurs concurrents mauriciens ou réunionnais.
900 établissements sont ainsi répertoriés, la plupart conjuguant le haut de gamme et l’écotourisme, thématique principale de la destination, à 55 %, loin devant le balnéaire classique, qui pointe au second rang avec 19% des demandes, et le culturel qui attire 15% de la clientèle.
La destination manque de tout, d’infrastructures en particulier, mais surtout de stabilité politique et d’accès aériens solide.
Et pourtant, les courageux ne manquent pas, qui se lancent dans l’aventure et bâtissent peu ou prou des produits hôteliers dont les standards n’ont pas à rougir devant ceux de leurs concurrents mauriciens ou réunionnais.
900 établissements sont ainsi répertoriés, la plupart conjuguant le haut de gamme et l’écotourisme, thématique principale de la destination, à 55 %, loin devant le balnéaire classique, qui pointe au second rang avec 19% des demandes, et le culturel qui attire 15% de la clientèle.
Bâtir une charte officielle du tourisme responsable
Autres articles
-
Le Pérou mise sur un tourisme durable et culturel
-
Marina Ferrari ouvre la 10ème édition des Universités du Tourisme durable
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Abandonnons l’idée de faire de la France la première destination durable au monde 🔑
-
IA et durable : vers une évolution des modèles touristiques ? 🔑
D’où la décision d’un pôle de professionnels, venus autant du privé que du public, de positionner Madagascar en destination phare du tourisme responsable.
Premier axe de travail pour ce collège de professionnels malgaches, auquel le SNAV, représenté par Christian Orofino, s’est associé, la création d’un charte du tourisme durable fixant à la fois les critères et les obligations qui permettront de coordonner davantage les initiatives personnels des opérateurs et des investisseurs.
Une manière, également, d’empêcher une bagarre stérile entre des labels plus ou moins honnêtes, qui fusent un peu partout sans contrôle sérieux, brouillant ainsi l’image du pays et des produits réellement vertueux.
Premier axe de travail pour ce collège de professionnels malgaches, auquel le SNAV, représenté par Christian Orofino, s’est associé, la création d’un charte du tourisme durable fixant à la fois les critères et les obligations qui permettront de coordonner davantage les initiatives personnels des opérateurs et des investisseurs.
Une manière, également, d’empêcher une bagarre stérile entre des labels plus ou moins honnêtes, qui fusent un peu partout sans contrôle sérieux, brouillant ainsi l’image du pays et des produits réellement vertueux.
Une conférence internationale à Tananarive
Deuxième axe de travail, l’organisation d’une conférence internationale sur le tourisme durable à Tananarive, en novembre ou décembre 2012.
Hôteliers, transporteurs, TO, agences… Tous les professionnels du tourisme sont évidemment sollicités, mais les organisateurs espèrent également une forte présence des ONG, des Chambres de Commerce et d’Industries, notamment françaises, des aéroports et des institutionnels.
L’enjeu est énorme, car le tourisme représente à lui seul 81 000 emplois directs et indirects et pèse 13 % dans le PIB national.
Or il y a tout à faire dans ce pays magnifique, encore vierge d’un tourisme de masse dont beaucoup essaient désormais d’effacer les traces trop voyantes.
Hôteliers, transporteurs, TO, agences… Tous les professionnels du tourisme sont évidemment sollicités, mais les organisateurs espèrent également une forte présence des ONG, des Chambres de Commerce et d’Industries, notamment françaises, des aéroports et des institutionnels.
L’enjeu est énorme, car le tourisme représente à lui seul 81 000 emplois directs et indirects et pèse 13 % dans le PIB national.
Or il y a tout à faire dans ce pays magnifique, encore vierge d’un tourisme de masse dont beaucoup essaient désormais d’effacer les traces trop voyantes.