Les temps sont durs pour Malaysia Airlines.
La compagnie aérienne lutte aujourd’hui pour sa survie après les deux terribles accidents (vols MH370 et MH17) qui ont causé la mort de 537 personnes en 2014.
Nommé en janvier dernier, le nouveau PDG Christoph Müller a dévoilé plusieurs mesures pour tenter de sauver l'entreprise.
L'homme est un habitué des situations désespérées. Il s’est notamment occupé de la Sabena ou d’Aer Lingus.
Il doit cette fois faire face à une entreprise qui non seulement perd de l'argent - ses coûts seraient 20% supérieurs à ceux de ses concurrents - et qui vient de traverser deux évènements traumatisants.
D'ailleurs, Christoph Müller n'a pas hésité déclaré la compagnie techniquement en faillite, estimant que la baisse des résultats avait débuté bien avant les crash de 2014.
La compagnie aérienne lutte aujourd’hui pour sa survie après les deux terribles accidents (vols MH370 et MH17) qui ont causé la mort de 537 personnes en 2014.
Nommé en janvier dernier, le nouveau PDG Christoph Müller a dévoilé plusieurs mesures pour tenter de sauver l'entreprise.
L'homme est un habitué des situations désespérées. Il s’est notamment occupé de la Sabena ou d’Aer Lingus.
Il doit cette fois faire face à une entreprise qui non seulement perd de l'argent - ses coûts seraient 20% supérieurs à ceux de ses concurrents - et qui vient de traverser deux évènements traumatisants.
D'ailleurs, Christoph Müller n'a pas hésité déclaré la compagnie techniquement en faillite, estimant que la baisse des résultats avait débuté bien avant les crash de 2014.
Des licenciements, une réduction du réseau et un changement de nom
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Pour redresser la barre, le PDG va licencier environ un tiers des employés, soit 6000 personnes.
Les 14 000 salariés restant devraient également consentir des efforts de productivité.
Selon la direction France, les 24 personnes basées dans l'Hexagone ne devraient pas être touchées par ce plan. Du moins pour le moment.
Le PDG veut également s’attaquer à la flotte, qui devrait passer de 96 à moins de 80 appareils.
Certaines sources évoquent en parallèle la mise en location ou la vente des Airbus A380, sans que l’information ne soit confirmée par la direction.
Cette réduction de flotte s’accompagnera une rationalisation du réseau avec la suppression des lignes les moins rentables.
En France, on assure que la desserte quotidienne de CDG en A 380 ne sera pas concernée.
La compagnie, qui a transporté 277 408 passagers entre Paris et Kuala Lumpur l’an passé (contre 298 254 en 2013) projetterai pourtant de réduire la capacité, avec la mise en place d’un Boeing 777 à la place du Super Jumbo. Mais là encore, personne n'a été en mesure de confirmer l'information.
Au final, c’est tout son réseau international qui pourrait être remis en question.
En Europe, l’escale de Francfort vient d’être supprimée. Reste à savoir si Londres, Amsterdam et Istanbul survivront. La direction pourrait être tentée de remplacer certaines lignes par des partage de codes.
Enfin, dernier volet de cette drastique cure d'austérité : le changement de nom. Une mesure qui semble indispensable pour aider l'entreprise à tourner la page.
Les 14 000 salariés restant devraient également consentir des efforts de productivité.
Selon la direction France, les 24 personnes basées dans l'Hexagone ne devraient pas être touchées par ce plan. Du moins pour le moment.
Le PDG veut également s’attaquer à la flotte, qui devrait passer de 96 à moins de 80 appareils.
Certaines sources évoquent en parallèle la mise en location ou la vente des Airbus A380, sans que l’information ne soit confirmée par la direction.
Cette réduction de flotte s’accompagnera une rationalisation du réseau avec la suppression des lignes les moins rentables.
En France, on assure que la desserte quotidienne de CDG en A 380 ne sera pas concernée.
La compagnie, qui a transporté 277 408 passagers entre Paris et Kuala Lumpur l’an passé (contre 298 254 en 2013) projetterai pourtant de réduire la capacité, avec la mise en place d’un Boeing 777 à la place du Super Jumbo. Mais là encore, personne n'a été en mesure de confirmer l'information.
Au final, c’est tout son réseau international qui pourrait être remis en question.
En Europe, l’escale de Francfort vient d’être supprimée. Reste à savoir si Londres, Amsterdam et Istanbul survivront. La direction pourrait être tentée de remplacer certaines lignes par des partage de codes.
Enfin, dernier volet de cette drastique cure d'austérité : le changement de nom. Une mesure qui semble indispensable pour aider l'entreprise à tourner la page.