L’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range compris entre 1,0816 - Depositphotos.com Auteur Hackman
Le président russe Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid toute la semaine dernière concernant l’évolution des négociations avec l’Ukraine et une issue diplomatique n’est clairement pas à portée de main.
Les troupes russes continuent de se positionner dans plusieurs parties de l’Ukraine et, parfois, refusent l’ouverture de corridors humanitaires pour évacuer la population civile.
L’inflation est l’autre principal sujet de préoccupation. La publication par la Commission Européenne d’un indice du sentiment économique en baisse de 5,4 points à 108,5 montre que tous les secteurs sont touchés. La baisse la plus importante concerne la confiance du consommateur. Les entreprises continuent de s’inquiéter de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et prévoient une baisse de la production voire, dans certains cas, une cessation temporaire d’activité du fait de la difficulté d’obtenir des intrants.
En Espagne, l’indice des prix à la consommation a atteint 9,8% en variation annuelle en mars, son plus haut niveau depuis 1985. En France, l’inflation est aussi inconfortablement élevée mais elle reste nettement inférieure, à 5,1%.
Le PIB de la zone euro pourrait basculer en territoire négatif pour le deuxième trimestre avant un rebond au troisième trimestre. Le panorama économique s’est fortement dégradé en l’espace de quelques mois.
Malgré la hausse de l’inflation, la Banque Centrale Européenne (BCE) ne semble pas prête à durcir plus rapidement que prévu sa politique monétaire.
L’institut considère toujours que les pressions inflationnistes n’ont pas vocation à perdurer et sont essentiellement liées à la guerre en Ukraine ce qui est discutable.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a également nié qu’il y ait un risque de stagflation en zone euro (qu’on peut définir comme une baisse forte de la croissance économique accompagnée d’une inflation généralisée et galopante).
De plus en plus d’économistes considèrent pourtant que c’est un scénario crédible, en particulier pour l’Allemagne au regard de la publication des dernières statistiques (indices IFO du climat des affaires et ZEW du climat économique).
Nous pensons que la BCE sera contrainte dans les mois à venir de calibrer sa politique monétaire différemment et de reconnaître que l’inflation va être un problème durable et difficile à résoudre. A moyen terme, cela pourrait se traduire par une politique monétaire plus restrictive qui, pourrait soutenir le taux de change de l’euro face aux autres monnaies.
Les troupes russes continuent de se positionner dans plusieurs parties de l’Ukraine et, parfois, refusent l’ouverture de corridors humanitaires pour évacuer la population civile.
L’inflation est l’autre principal sujet de préoccupation. La publication par la Commission Européenne d’un indice du sentiment économique en baisse de 5,4 points à 108,5 montre que tous les secteurs sont touchés. La baisse la plus importante concerne la confiance du consommateur. Les entreprises continuent de s’inquiéter de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et prévoient une baisse de la production voire, dans certains cas, une cessation temporaire d’activité du fait de la difficulté d’obtenir des intrants.
En Espagne, l’indice des prix à la consommation a atteint 9,8% en variation annuelle en mars, son plus haut niveau depuis 1985. En France, l’inflation est aussi inconfortablement élevée mais elle reste nettement inférieure, à 5,1%.
Le PIB de la zone euro pourrait basculer en territoire négatif pour le deuxième trimestre avant un rebond au troisième trimestre. Le panorama économique s’est fortement dégradé en l’espace de quelques mois.
Malgré la hausse de l’inflation, la Banque Centrale Européenne (BCE) ne semble pas prête à durcir plus rapidement que prévu sa politique monétaire.
L’institut considère toujours que les pressions inflationnistes n’ont pas vocation à perdurer et sont essentiellement liées à la guerre en Ukraine ce qui est discutable.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a également nié qu’il y ait un risque de stagflation en zone euro (qu’on peut définir comme une baisse forte de la croissance économique accompagnée d’une inflation généralisée et galopante).
De plus en plus d’économistes considèrent pourtant que c’est un scénario crédible, en particulier pour l’Allemagne au regard de la publication des dernières statistiques (indices IFO du climat des affaires et ZEW du climat économique).
Nous pensons que la BCE sera contrainte dans les mois à venir de calibrer sa politique monétaire différemment et de reconnaître que l’inflation va être un problème durable et difficile à résoudre. A moyen terme, cela pourrait se traduire par une politique monétaire plus restrictive qui, pourrait soutenir le taux de change de l’euro face aux autres monnaies.
Le point technique
La semaine passée, l’euro a affiché des gains impb[ortants face à au yen (1,16%) en raison de la diminution de l’appétit au risque ; et face ]bà la livre sterling (1,23%). La tendance haussière de l’EUR/GBP pourrait être toutefois stoppé au niveau de la résistance située à 0,8519.
L’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range compris entre 1,0816 (principale zone de support) et 1,1296 (principale zone de résistance) pour les séances à venir.
Il n’y a aucune annonce attendue susceptible de changer la donne.
L’EUR/USD devrait continuer d’évoluer dans un grand range compris entre 1,0816 (principale zone de support) et 1,1296 (principale zone de résistance) pour les séances à venir.
Il n’y a aucune annonce attendue susceptible de changer la donne.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0816 |
1,057 |
1,1296 |
1,1536 |
EUR/GBP |
0,8229 |
0,8038 |
0,8519 |
0,8612 |
EUR/CAD |
1,3511 |
1,3203 |
1,4127 |
1,4432 |
EUR/JPY |
132,27 |
128,79 |
137,48 |
139,24 |
Les annonces à suivre
Peu de publications sont attendues cette semaine. La production industrielle en Allemagne en février pourrait confirmer le risque de stagflation que nous avons évoqué pour le pays.
Il s’agit donc d’une semaine de transitions, avant la semaine du 11 avril qui sera un peu plus animée (plusieurs chiffres portant sur l’inflation aux Etats-Unis sont attendus).
Il s’agit donc d’une semaine de transitions, avant la semaine du 11 avril qui sera un peu plus animée (plusieurs chiffres portant sur l’inflation aux Etats-Unis sont attendus).
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
05/04 |
10:00 |
Zone euro |
PMI composite (Mars) |
Il s’agit de la seconde estimation. Impact marginal sur les changes. |
Faible |
05/04 |
16:00 |
Etats-Unis |
ISM non manufacturier (Mars) |
Bon chiffre attendu pour les Etats-Unis : 57,9 contre 56,5 en février. |
Moyen |
07/04 |
08:30 |
Allemagne |
Production industrielle (Février) |
Précédent à 2,7% en variation mensuelle. Le chiffre communiqué ne devrait pas prendre en compte l’effet de la guerre en Ukraine. |
Faible |
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Hubert Bigeard, Mondial Change - DR
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : hubert@mondialchange.com
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