D'après certains professionnels, Louis Cruises licencierait à tour de bras son personnel en Grèce et à Chypre. En France, il assure laisser trois ou quatre représentants commerciaux à Paris et dans le sud - DR : Louis Cruises
Dans le village des TO, le stand de Louis Cruises ne désemplit pas. Le personnel tente de rassurer les professionnels suite à l’annonce du départ du port de Marseille. « Nous quittons la France pour mieux revenir » assure Nicholas Sharp, le DG France.
Avec 225 000 passagers l’année dernière, dont 40 000 dans l'Hexagone, ce petit opérateur s’était pourtant taillé une belle part du marché.
« Ses itinéraires étaient atypiques et soignés » se souvient Viviane Richer, directrice générale de Compagnie Internationale de Croisières.
Elle a cependant cessé de travailler avec eux en février dernier, suite à la déprogrammation du Louis Majesty, sans ajustement des tarifs.
« Ces prix n'étaient plus en rapport avec les prestations pour un bateau plus ancien que ses concurrents. Ils étaient difficiles à justifier auprès des clients » remarque -t-elle. Une concurrence rude pour l'armateur, d'autant plus que la crise économique n'a pas joué en sa faveur.
Avec 225 000 passagers l’année dernière, dont 40 000 dans l'Hexagone, ce petit opérateur s’était pourtant taillé une belle part du marché.
« Ses itinéraires étaient atypiques et soignés » se souvient Viviane Richer, directrice générale de Compagnie Internationale de Croisières.
Elle a cependant cessé de travailler avec eux en février dernier, suite à la déprogrammation du Louis Majesty, sans ajustement des tarifs.
« Ces prix n'étaient plus en rapport avec les prestations pour un bateau plus ancien que ses concurrents. Ils étaient difficiles à justifier auprès des clients » remarque -t-elle. Une concurrence rude pour l'armateur, d'autant plus que la crise économique n'a pas joué en sa faveur.
Toujours actionnaire du port
Car malgré le message qu'il souhaite faire passer, il semblerait que Louis Cruises traverse une mauvaise passe financière. Sa mini-brochure proposant seulement cinq croisières pour l'été prochain est peut être un indice.
On y trouve notamment des 4 jours 3 nuits sans aérien, vendus aux TO qui voudraient inclure des croisières dans leur séjour. Pas sûr que cela suffise à faire tourner la boutique.
D'après certains professionnels, Louis Cruises licencierait à tour de bras son personnel en Grèce et à Chypre. En France, il assure laisser trois ou quatre représentants commerciaux à Paris et dans le sud. Mais on voit mal ce qu'ils auront à vendre.
Il se murmure également que l'entreprise pourrait mettre la clé sous la porte avant la fin de l'année. Des allégations auxquelles ne croit pas Jacques Massoni, directeur général de Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT).
« Si la compagnie allait aussi mal qu’on le dit, elle chercherait à faire le plus d’économies possibles. Or elle a décidé de rester actionnaire dans le port de Marseille et d’y assumer ses engagements. C'est bien la preuve qu'elle espère revenir un jour ».
Son hypothétique retour sera pourtant difficile. Car dans le port de Marseille qui va à la chasse risque fort de perdre sa place. « L'été prochain risque d'être une vraie foire d'empoigne » pressent Viviane Richer. Alors reviendra, reviendra pas ? L'avenir nous le dira.
On y trouve notamment des 4 jours 3 nuits sans aérien, vendus aux TO qui voudraient inclure des croisières dans leur séjour. Pas sûr que cela suffise à faire tourner la boutique.
D'après certains professionnels, Louis Cruises licencierait à tour de bras son personnel en Grèce et à Chypre. En France, il assure laisser trois ou quatre représentants commerciaux à Paris et dans le sud. Mais on voit mal ce qu'ils auront à vendre.
Il se murmure également que l'entreprise pourrait mettre la clé sous la porte avant la fin de l'année. Des allégations auxquelles ne croit pas Jacques Massoni, directeur général de Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT).
« Si la compagnie allait aussi mal qu’on le dit, elle chercherait à faire le plus d’économies possibles. Or elle a décidé de rester actionnaire dans le port de Marseille et d’y assumer ses engagements. C'est bien la preuve qu'elle espère revenir un jour ».
Son hypothétique retour sera pourtant difficile. Car dans le port de Marseille qui va à la chasse risque fort de perdre sa place. « L'été prochain risque d'être une vraie foire d'empoigne » pressent Viviane Richer. Alors reviendra, reviendra pas ? L'avenir nous le dira.