Décidément, Marseille n'en finit pas de séduire !
La cité phocéenne fait en effet preuve d'un beau dynamisme hôtelier. Ainsi, à la fin de cet été, elle devrait compter un cinq étoiles supplémentaire . Cet établissement ouvrira à deux pas de la Préfecture et du Vieux Port, dans l’ancien hôtel particulier Baron Amédée Armand, situé 11, rue Lafon.
Après 63 ans d’appartenance au ministère de la Défense -la direction interdépartementale des anciens combattants y a longtemps été installée-, ce bâtiment historique classé a été racheté aux enchères en 2015 par l'homme d'affaires Jean-Michel Beyrat.
Ce dernier, ancien cadre du groupe hôtelier Accor qu'il a quitté en 1990, s'est, depuis, lancé dans l'hôtellerie avec sa société Immopar.
Jean-Michel Beyrat s'est attaqué à forte partie. L'hôtel particulier Baron Amédée Armand est réputé être l'une des plus vastes résidences particulières de Marseille.
De fait, ce bâtiment a initialement été construit en 1750 par le chevalier Louis-Antoine de Cipières qui était officier de vaisseaux, commandant la garde du pavillon à Toulon, puis maire de Marseille de 1775 à 1778. En 1793, après que Napoléon Bonaparte a repoussé les Anglais à Toulon, la famille Bonaparte a été logée, en remerciement, dans cet hôtel particulier de septembre 1794 à mai 1797, comme le rappelle une plaque sur sa façade….
En partie démoli par la suite, cet hôtel particulier a été rebâti en 1873, sous le Second Empire, par le baron Joseph Amédée Armand qui en fit un lieu de fête et de rencontre de la bourgeoisie marseillaise. Ce grand patron catholique richissime avait fait fortune dans l’exploitation des mines de lignite des environs de Marseille et comme maître de forges. Il était aussi devenu président de la Chambre de commerce de Marseille.
Feu le Baron ne lésina donc pas sur les moyens : l’hôtel particulier s’élève en effet sur quatre niveaux au dessus de basses offices.
Le vaste vestibule ouvre sur un grand escalier d’honneur réputé être la réplique de celui du Petit Trianon à Versailles. Il conduit à la pièce maîtresse et centrale du bâtiment : un grand hall -ou salle de bal appelée « salle des pas perdus »- qui s’élève sur trois niveaux afin de recevoir un éclairage zénithal grâce à une verrière. Il organise toute la distribution des pièces. Il donne au sud, côté rue, sur une enfilade comprenant grand salon, salle à manger, et petit salon.
A noter aussi le somptueux escalier de bois qui donne accès aux voies de circulation du deuxième étage, ceinturant ce vaste hall. Et, bien sûr, les quatorze colonnes en marbre rose.
La cité phocéenne fait en effet preuve d'un beau dynamisme hôtelier. Ainsi, à la fin de cet été, elle devrait compter un cinq étoiles supplémentaire . Cet établissement ouvrira à deux pas de la Préfecture et du Vieux Port, dans l’ancien hôtel particulier Baron Amédée Armand, situé 11, rue Lafon.
Après 63 ans d’appartenance au ministère de la Défense -la direction interdépartementale des anciens combattants y a longtemps été installée-, ce bâtiment historique classé a été racheté aux enchères en 2015 par l'homme d'affaires Jean-Michel Beyrat.
Ce dernier, ancien cadre du groupe hôtelier Accor qu'il a quitté en 1990, s'est, depuis, lancé dans l'hôtellerie avec sa société Immopar.
Jean-Michel Beyrat s'est attaqué à forte partie. L'hôtel particulier Baron Amédée Armand est réputé être l'une des plus vastes résidences particulières de Marseille.
De fait, ce bâtiment a initialement été construit en 1750 par le chevalier Louis-Antoine de Cipières qui était officier de vaisseaux, commandant la garde du pavillon à Toulon, puis maire de Marseille de 1775 à 1778. En 1793, après que Napoléon Bonaparte a repoussé les Anglais à Toulon, la famille Bonaparte a été logée, en remerciement, dans cet hôtel particulier de septembre 1794 à mai 1797, comme le rappelle une plaque sur sa façade….
En partie démoli par la suite, cet hôtel particulier a été rebâti en 1873, sous le Second Empire, par le baron Joseph Amédée Armand qui en fit un lieu de fête et de rencontre de la bourgeoisie marseillaise. Ce grand patron catholique richissime avait fait fortune dans l’exploitation des mines de lignite des environs de Marseille et comme maître de forges. Il était aussi devenu président de la Chambre de commerce de Marseille.
Feu le Baron ne lésina donc pas sur les moyens : l’hôtel particulier s’élève en effet sur quatre niveaux au dessus de basses offices.
Le vaste vestibule ouvre sur un grand escalier d’honneur réputé être la réplique de celui du Petit Trianon à Versailles. Il conduit à la pièce maîtresse et centrale du bâtiment : un grand hall -ou salle de bal appelée « salle des pas perdus »- qui s’élève sur trois niveaux afin de recevoir un éclairage zénithal grâce à une verrière. Il organise toute la distribution des pièces. Il donne au sud, côté rue, sur une enfilade comprenant grand salon, salle à manger, et petit salon.
A noter aussi le somptueux escalier de bois qui donne accès aux voies de circulation du deuxième étage, ceinturant ce vaste hall. Et, bien sûr, les quatorze colonnes en marbre rose.
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Une ambiance très XVIIIe
Depuis qu'il a racheté ce bâtiment de quelque 3000 m2 répartis sur un total de six niveaux, Jean-Michel Beyrat s’est adossé à la franchise MGallery, une chaîne de boutiques-hôtels collection du groupe Accor, ainsi qu’au cabinet Prost architecture.
Des compétences fort utiles pour s'assurer d'une restauration de qualité et définir les futures prestations de cet hôtel de luxe. L'agence parisienne d'architecture intérieure MOHA s'est chargée de la décoration, en collaboration avec l'agence Daphné Serrado.
Si l'on en croit les photos et les informations disponibles sur le site de Accor et sur celui de l'agence Moha, ce 5* entend manifestement faire revivre à ses hôtes un passé glorieux. Il offrira, dans une ambiance baroque très XVIIIe, 49 chambres et suites, des salons prestigieux, une salle de Bal, un Spa by L’Occitane, une salle de sport, un bassin de nage, un bar et un fumoir pour amateur de cigares...
TourMaG n'est pas (encore) parvenu à joindre Jean-Michel Beyrat, le propriétaire, pas plus que Mathieu Boucraut, le directeur de l'hôtel. Cependant, si l'on en croit les informations disponibles sur le site de l'établissement, les réservations sont d'ores et déjà ouvertes.
Il faut compter à partir de 300 € la nuit pour une chambre double de 20 m2 et à partir de 550 ou 600 euros pour une suite de 40 ou 50 m3.
Des compétences fort utiles pour s'assurer d'une restauration de qualité et définir les futures prestations de cet hôtel de luxe. L'agence parisienne d'architecture intérieure MOHA s'est chargée de la décoration, en collaboration avec l'agence Daphné Serrado.
Si l'on en croit les photos et les informations disponibles sur le site de Accor et sur celui de l'agence Moha, ce 5* entend manifestement faire revivre à ses hôtes un passé glorieux. Il offrira, dans une ambiance baroque très XVIIIe, 49 chambres et suites, des salons prestigieux, une salle de Bal, un Spa by L’Occitane, une salle de sport, un bassin de nage, un bar et un fumoir pour amateur de cigares...
TourMaG n'est pas (encore) parvenu à joindre Jean-Michel Beyrat, le propriétaire, pas plus que Mathieu Boucraut, le directeur de l'hôtel. Cependant, si l'on en croit les informations disponibles sur le site de l'établissement, les réservations sont d'ores et déjà ouvertes.
Il faut compter à partir de 300 € la nuit pour une chambre double de 20 m2 et à partir de 550 ou 600 euros pour une suite de 40 ou 50 m3.
L'arrivée de la philosophie "Lean Luxury" à Marseille
A l'heure où les travaux vont s'achever dans l'hôtel particulier Baron Amédée Armand, le groupe Ruby Hotels, basé à Munich, annonce, lui aussi, un projet hôtelier à Marseille.
Ce sera son premier "Lean Luxury Hotel" en France et il ouvrira d'ici la fin de l'année 2025 mais il confirme le plan ambitieux de ce groupe hôtelier d'étendre fortement sa présence à travers l'Europe après les ouvertures annoncées en Italie, en Irlande, en Écosse et aux Pays-Bas.
Situé sur le boulevard des Dames, le futur hôtel sera installé dans un ancien immeuble de bureaux -il va bénéficier d'un projet de reconversion- et comptera 237 chambres.
L'établissement proposera également un bar ouvert 24h/24 et 7j/7 avec un toit-terrasse attenant de 300 m² offrant des vues sur la ville et la mer, ainsi qu'un espace de co-working dédié.
Pour développer ce projet, Ruby Hotels travaille en étroite collaboration avec BNP Paribas Real Estate . Cette société d'investissement "explore depuis plusieurs années des projets hôteliers - généralement des conversions d'actifs existants à faible émission de carbone -", avec ce groupe hôtelier.
Selon un communiqué du groupe Ruby, BNP Paribas Real Estate aurait été séduit par la philosophie "Lean Luxury" qui combine un emplacement au cœur de la ville, un design haut de gamme et un mobilier de grande qualité, le tout à un prix abordable.
"Un concept dans l'air du temps, déconnecté du superflu pour retrouver le sens premier de l’hôtellerie lors d'un séjour en ville" que le groupe Ruby assure "promis au succès en France".
Ce sera son premier "Lean Luxury Hotel" en France et il ouvrira d'ici la fin de l'année 2025 mais il confirme le plan ambitieux de ce groupe hôtelier d'étendre fortement sa présence à travers l'Europe après les ouvertures annoncées en Italie, en Irlande, en Écosse et aux Pays-Bas.
Situé sur le boulevard des Dames, le futur hôtel sera installé dans un ancien immeuble de bureaux -il va bénéficier d'un projet de reconversion- et comptera 237 chambres.
L'établissement proposera également un bar ouvert 24h/24 et 7j/7 avec un toit-terrasse attenant de 300 m² offrant des vues sur la ville et la mer, ainsi qu'un espace de co-working dédié.
Pour développer ce projet, Ruby Hotels travaille en étroite collaboration avec BNP Paribas Real Estate . Cette société d'investissement "explore depuis plusieurs années des projets hôteliers - généralement des conversions d'actifs existants à faible émission de carbone -", avec ce groupe hôtelier.
Selon un communiqué du groupe Ruby, BNP Paribas Real Estate aurait été séduit par la philosophie "Lean Luxury" qui combine un emplacement au cœur de la ville, un design haut de gamme et un mobilier de grande qualité, le tout à un prix abordable.
"Un concept dans l'air du temps, déconnecté du superflu pour retrouver le sens premier de l’hôtellerie lors d'un séjour en ville" que le groupe Ruby assure "promis au succès en France".
"La France a toujours été une cible importante pour Ruby"
"La France a toujours été une cible importante pour Ruby", assure Julian Mörs, directeur du développement du groupe.
Et, il ajoute : i« Nous sommes très heureux que [Marseille soit la première destination française à accueillir (un hôtel Ruby). La ville bénéficie d’une dynamique florissante fondée sur une forte demande pour les voyages d’affaires et de loisirs, et représente un potentiel énorme pour déployer notre concept ».]i
Marseille compte 4 établissements 5 étoiles le C2 (20 chambres), le Sofitel Vieux Port (134 chambres), l'Intercontinental Hôtel Dieu (194 chambres, dont 15 suites) et Le Petit Nice Passedat (16 chambres).
Et, il ajoute : i« Nous sommes très heureux que [Marseille soit la première destination française à accueillir (un hôtel Ruby). La ville bénéficie d’une dynamique florissante fondée sur une forte demande pour les voyages d’affaires et de loisirs, et représente un potentiel énorme pour déployer notre concept ».]i
Marseille compte 4 établissements 5 étoiles le C2 (20 chambres), le Sofitel Vieux Port (134 chambres), l'Intercontinental Hôtel Dieu (194 chambres, dont 15 suites) et Le Petit Nice Passedat (16 chambres).
Publié par Paula Boyer
Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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