800 personnes se sont donné rendez-vous hier, mercredi soir, dans la grande salle de théâtre de Mérida pour la cérémonie d'ouverture du 45e Congrès du Snav qui se tient jusqu'à samedi à Mérida (province de Yucatan) au Mexique. Un congrès un peu particulier dans la mesure où il y sera question de la suppression imminente de la Commission des agents de voyage, socle sur lequel reposait jusqu'ici, tant bien que mal, la profession.
Les trois coups du 45e congrès du Snav ont été frappés par une foule d'officiels avec, à leur tête, Patricio José Patron Laviada, gouverneur du Yucatan et César Balderacchi et Bruno Gallois, respectivement président du Snav et président de ce 45e Congrès.
On ne pouvait imaginer meilleur décor que ce théâtre Art-déco pour le lever de rideau de ce qui pourrait devenir la chronique d'un mélodrame annoncé. L'affiche a du succès. La preuve : le Théâtre de Mérida a "joué" hier soir à guichets fermés. Il faut dire que le "générique" était aguichant même si l'unité de lieu ne sera pas respectée, les séances de travail ayant lieu à l'Hôtel Fiesta Americana.
En effet, outre Dominique Busserau, secrétaire d'Etat aux Transports, on attend incessamment sous peu Léon Bertrand, secrétaire d'Etat au Tourisme, Guillaume Pépy, directeur général exécutif de la Sncf et surtout Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France.
Jean-Cyril Spinetta attendu comme "Le Messie"
Les trois coups du 45e congrès du Snav ont été frappés par une foule d'officiels avec, à leur tête, Patricio José Patron Laviada, gouverneur du Yucatan et César Balderacchi et Bruno Gallois, respectivement président du Snav et président de ce 45e Congrès.
On ne pouvait imaginer meilleur décor que ce théâtre Art-déco pour le lever de rideau de ce qui pourrait devenir la chronique d'un mélodrame annoncé. L'affiche a du succès. La preuve : le Théâtre de Mérida a "joué" hier soir à guichets fermés. Il faut dire que le "générique" était aguichant même si l'unité de lieu ne sera pas respectée, les séances de travail ayant lieu à l'Hôtel Fiesta Americana.
En effet, outre Dominique Busserau, secrétaire d'Etat aux Transports, on attend incessamment sous peu Léon Bertrand, secrétaire d'Etat au Tourisme, Guillaume Pépy, directeur général exécutif de la Sncf et surtout Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France.
Jean-Cyril Spinetta attendu comme "Le Messie"
C'est en quelque sorte de ce dernier, qui interviendra lors de la soirée de clôture vendredi soir, que devrait venir le "verdict" : la reconduction ou non (ou à quelles conditions) par la compagnie tricolore du système de commission qui a fait jusqu'ici ses preuves.
On peut dire qu'il s'agira en quelque sorte du "clou" du spectacle, la salle ayant été préalablement chauffée ce jeudi matin par une séance sur la thématique de "L'évolution des rémunérations" à laquelle participera notamment Christian Boireau, directeur général d'Air France.
Gageons que des tendances "lourdes" se dégageront de ce débat qui s'annonce d'ores et déjà animé.
Bien entendu, il serait réducteur, sans jeu de mots, de ramener toute la trame de ce Congrès aux questions de Commission. Mais force est de constater que l'idée est dans tous les esprits.
Dans une interview à notre confrère Tour Hebdo, César Balderacchi a d'ores et déjà planté le décor : "Si Air France prend la responsabilité de baisser ses commissions voire de les supprimer (...) nous couperons les ponts avec les responsables de la compagnie, puis nous intenterons une action en justice car il est inconcevable de continuer à travailler pour une compagnie en étant responsable du paiement (...) nous pousserons les ventes des compagnies étrangères au détriment de celle nationale qui représente 50% des ventes en billetterie..."
Les voilà prévenus !
"Air France s'expose à de lourdes représailles..."
Hier soir, il a été beaucoup plus sibyllin mais n'a pas éludé la question pour autant : "Il n'y a pas de tourisme sans le transport et pas de transport sans le tourisme. Le premier représente les 2/3 des rémunérations des agences de voyage qui le lui rendent bien : elles vendent le même pourcentage des billets des 3 transporteurs nationaux (AF, SNCF et SNCM).
Évoquant l'idée qu'on ne change pas une équipe qui gagne, il a rappelé les dangers d'une telle solution : le changement de statut de l'agent de voyage, la perte du contrôle des prix de leurs billets par les compagnies ou dans le cas contraire la mise en place d'un système de remplacement du réseau de Distribution.
Autant de solutions qu'il écarte tout en rappelant le besoin d'évolution du métier : "Le marché changera sans nous si nous ne changeons pas avec lui..."
On peut dire qu'il s'agira en quelque sorte du "clou" du spectacle, la salle ayant été préalablement chauffée ce jeudi matin par une séance sur la thématique de "L'évolution des rémunérations" à laquelle participera notamment Christian Boireau, directeur général d'Air France.
Gageons que des tendances "lourdes" se dégageront de ce débat qui s'annonce d'ores et déjà animé.
Bien entendu, il serait réducteur, sans jeu de mots, de ramener toute la trame de ce Congrès aux questions de Commission. Mais force est de constater que l'idée est dans tous les esprits.
Dans une interview à notre confrère Tour Hebdo, César Balderacchi a d'ores et déjà planté le décor : "Si Air France prend la responsabilité de baisser ses commissions voire de les supprimer (...) nous couperons les ponts avec les responsables de la compagnie, puis nous intenterons une action en justice car il est inconcevable de continuer à travailler pour une compagnie en étant responsable du paiement (...) nous pousserons les ventes des compagnies étrangères au détriment de celle nationale qui représente 50% des ventes en billetterie..."
Les voilà prévenus !
"Air France s'expose à de lourdes représailles..."
Hier soir, il a été beaucoup plus sibyllin mais n'a pas éludé la question pour autant : "Il n'y a pas de tourisme sans le transport et pas de transport sans le tourisme. Le premier représente les 2/3 des rémunérations des agences de voyage qui le lui rendent bien : elles vendent le même pourcentage des billets des 3 transporteurs nationaux (AF, SNCF et SNCM).
Évoquant l'idée qu'on ne change pas une équipe qui gagne, il a rappelé les dangers d'une telle solution : le changement de statut de l'agent de voyage, la perte du contrôle des prix de leurs billets par les compagnies ou dans le cas contraire la mise en place d'un système de remplacement du réseau de Distribution.
Autant de solutions qu'il écarte tout en rappelant le besoin d'évolution du métier : "Le marché changera sans nous si nous ne changeons pas avec lui..."
A LA LOUPE
Le 45e Congrès du Snav compte environ 800 participants. Selon Bruno Gallois (Marsans-Transtour) son président, 200 licences y sont représentées, de même que 32 tour opérateurs et 12 réseaux de distribution. A noter également 10 compagnies aériennes, 6 croisiéristes, 3 GDS, 3 loueurs, 12 offices du tourisme étrangers, des assurances-assistance et 40 journalistes de la presse nationale, régionale et professionnelle.
Le Mexique accueille en moyenne 20 millions de visiteurs mais seulement 60 000 français. Une tendance néanmoins fortement à la hausse.
LE PROGRAMME DU JOUR
Présentation de l'Étude "Les Français qui voyagent, mieux les cerner pour mieux les cibler" par Annie-Paule Quéré, directrice d'études d'Interdeco-Expert", suivi de la table-ronde "La notion de service aux clients au coeur du métier d'agent de voyages", puis de la 2e table ronde sur "l'Évolution des rémunérations".
Le 45e Congrès du Snav compte environ 800 participants. Selon Bruno Gallois (Marsans-Transtour) son président, 200 licences y sont représentées, de même que 32 tour opérateurs et 12 réseaux de distribution. A noter également 10 compagnies aériennes, 6 croisiéristes, 3 GDS, 3 loueurs, 12 offices du tourisme étrangers, des assurances-assistance et 40 journalistes de la presse nationale, régionale et professionnelle.
Le Mexique accueille en moyenne 20 millions de visiteurs mais seulement 60 000 français. Une tendance néanmoins fortement à la hausse.
LE PROGRAMME DU JOUR
Présentation de l'Étude "Les Français qui voyagent, mieux les cerner pour mieux les cibler" par Annie-Paule Quéré, directrice d'études d'Interdeco-Expert", suivi de la table-ronde "La notion de service aux clients au coeur du métier d'agent de voyages", puis de la 2e table ronde sur "l'Évolution des rémunérations".