Le 45e Congrès du Snav qui se tenait du 20 au 24 janvier au Mexique, a laissé un goût d'inachevé à un certain nombre de participants. Les sujets et les débats, au demeurant remarquablement organisés et animés, avaient un air de "déjà vu", semblaient "joués" d'avance ou manquaient parfois de corps. Cela a été le cas respectivement de celui sur l'Évolution des rémunération et les GDS et les Nouvelles technologies.
Le Congrès du Snav s'est achevé de belle manière samedi dernier par force discours et un feu d'artifice tiré sur le site du superbe couvent San Antonio de Izamal, charmante bourgade du Yucatan. L'État mexicain a déployé les grands moyens pour accueillir avec les honneurs et les fastes dus à leur rang les 800 participants du 45e Congrès.
C'est Vicente Fox Quesada, lui-même, président de la république des États Unis du Mexique, qui a clôturé de manière très officielle cette manifestation. Une présence qui démontre l'importance accordée par les pouvoirs publics mexicains au développement des relations et de la coopération touristique entre les deux pays.
Une organisation hors paire, une logistique sans défaut majeur tout en faisant appel à des dizaines de bénévoles enthousiastes et un accueil chaleureux et bon enfant des autochtones : les Mexicains maîtrisent impeccablement leur sujet !
Tous les ingrédients semblaient réunis...
Côté français, c'était pas mal non plus : les compagnies aériennes en général et Air France en particulier ont remué ciel et terre pour poser leurs avions et assurer au mieux la logistique catering et bagages, ce dont elles se sont tirées plutôt très bien.
Enfin, "Voyage", en collaboration avec les Mexicains, a mis en place un dispositif technique sophistiqué avec des moyens de sondage immédiat dans la salle assez époustouflants. Le tout coiffé par un président (Bruno Gallois) très motivé entouré d'une dynamique équipe du Snav...
Bref, tous les ingrédients semblaient donc réunis pour faire de ce 45e Congrès l'un des plus réussis de la profession.
Pourtant, cela n'a pas été le cas...
Mais alors, me direz-vous, qu'est qui manquait ? Les "bons" intervenants, dirons-nous, parfois même les bons sujets ou carrément les approches adéquates. Prenons par exemple la séance sur le thème "GDS/Internet : l'agence de voyage face aux évolutions technologiques".
Voilà un vrai sujet sur lequel la Distribution attend, avec les craintes que l'on imagine, des réponses. Des réponses sur l'état actuel du marché, les solutions existantes, les tarifs, la meilleure méthode pour devenir elle-même un acteur sur ce marché émergent, etc.
Le Congrès du Snav s'est achevé de belle manière samedi dernier par force discours et un feu d'artifice tiré sur le site du superbe couvent San Antonio de Izamal, charmante bourgade du Yucatan. L'État mexicain a déployé les grands moyens pour accueillir avec les honneurs et les fastes dus à leur rang les 800 participants du 45e Congrès.
C'est Vicente Fox Quesada, lui-même, président de la république des États Unis du Mexique, qui a clôturé de manière très officielle cette manifestation. Une présence qui démontre l'importance accordée par les pouvoirs publics mexicains au développement des relations et de la coopération touristique entre les deux pays.
Une organisation hors paire, une logistique sans défaut majeur tout en faisant appel à des dizaines de bénévoles enthousiastes et un accueil chaleureux et bon enfant des autochtones : les Mexicains maîtrisent impeccablement leur sujet !
Tous les ingrédients semblaient réunis...
Côté français, c'était pas mal non plus : les compagnies aériennes en général et Air France en particulier ont remué ciel et terre pour poser leurs avions et assurer au mieux la logistique catering et bagages, ce dont elles se sont tirées plutôt très bien.
Enfin, "Voyage", en collaboration avec les Mexicains, a mis en place un dispositif technique sophistiqué avec des moyens de sondage immédiat dans la salle assez époustouflants. Le tout coiffé par un président (Bruno Gallois) très motivé entouré d'une dynamique équipe du Snav...
Bref, tous les ingrédients semblaient donc réunis pour faire de ce 45e Congrès l'un des plus réussis de la profession.
Pourtant, cela n'a pas été le cas...
Mais alors, me direz-vous, qu'est qui manquait ? Les "bons" intervenants, dirons-nous, parfois même les bons sujets ou carrément les approches adéquates. Prenons par exemple la séance sur le thème "GDS/Internet : l'agence de voyage face aux évolutions technologiques".
Voilà un vrai sujet sur lequel la Distribution attend, avec les craintes que l'on imagine, des réponses. Des réponses sur l'état actuel du marché, les solutions existantes, les tarifs, la meilleure méthode pour devenir elle-même un acteur sur ce marché émergent, etc.
E-tourisme : la profession attendait des réponses
A la place elle a eu droit à des lieux communs sur l'évolution en cours, un zapping en règle par Amadeus que son évolution tarifaire ne rend guère loquace et, surtout, aux propos rassurants des TO qui disposent de sites de vente directe mais qui, bien évidemment, ont tous des ventes "insignifiantes" par ce canal.
Bref, un débat où les dés étaient pipés d'avance, compte tenu des intérêts en présence et du "politiquement correct" des échanges.
Un sentiment partagé également par un certain nombre de participants à la séance sur l'"Évolution des rémunérations". Un ? pour désigner la baisse voire la suppression de la commission sur la billetterie aérienne. Là encore, les propos "guerriers" de César Balderacchi à notre confrère Tour Hebdo, laissaient augurer qu'on était à la veille d'une grande mobilisation.
Or, de conflit il n'y en eut point : en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, l'affaire était "pliée" par Christian Boireau et Jean-Pierre Sauvage, respectivement directeur général d'Air France et responsable France d'Ibéria. Seul, Robert Darfeuille, président de la Commission aérienne au Snav, a élevé la voix pour nuancer quelque peu les propos de ce qui semblait être une cause entendue... d'avance !
Bien entendu, il n'est pas question de contester les choix des sujets qui émanaient eux-mêmes de la base. Mais force est de constater que leur traitement, de même que le "filtrage" des questions dans la salle, a enlevé singulièrement de la spontanéité et de l'animation aux débats.
A la place elle a eu droit à des lieux communs sur l'évolution en cours, un zapping en règle par Amadeus que son évolution tarifaire ne rend guère loquace et, surtout, aux propos rassurants des TO qui disposent de sites de vente directe mais qui, bien évidemment, ont tous des ventes "insignifiantes" par ce canal.
Bref, un débat où les dés étaient pipés d'avance, compte tenu des intérêts en présence et du "politiquement correct" des échanges.
Un sentiment partagé également par un certain nombre de participants à la séance sur l'"Évolution des rémunérations". Un ? pour désigner la baisse voire la suppression de la commission sur la billetterie aérienne. Là encore, les propos "guerriers" de César Balderacchi à notre confrère Tour Hebdo, laissaient augurer qu'on était à la veille d'une grande mobilisation.
Or, de conflit il n'y en eut point : en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, l'affaire était "pliée" par Christian Boireau et Jean-Pierre Sauvage, respectivement directeur général d'Air France et responsable France d'Ibéria. Seul, Robert Darfeuille, président de la Commission aérienne au Snav, a élevé la voix pour nuancer quelque peu les propos de ce qui semblait être une cause entendue... d'avance !
Bien entendu, il n'est pas question de contester les choix des sujets qui émanaient eux-mêmes de la base. Mais force est de constater que leur traitement, de même que le "filtrage" des questions dans la salle, a enlevé singulièrement de la spontanéité et de l'animation aux débats.