Le site permet à l'adhérent de trouver de nombreuses informations pour s'approprier les enjeux de son métier.
Michel Dieleman, président de l'Association française du travel management (AFTM), les administrateurs et les délégués régionaux de l'association n'ont pas ménagé leurs efforts depuis le début de la pandémie pour être l'écoute et en soutien des adhérents et des partenaires.
Pas moins de 25 évènements, dont des webinars et des entretiens avec des responsables de fournisseurs partenaires, ont été organisés en 2020-2021 par l'AFTM ; ils ont réuni à chaque fois entre 100 et 300 personnes.
"Nous étions là pour encourager nos adhérents, poursuit le président. Partager les moyens de surmonter cette épreuve, favoriser les échanges entre eux a permis à certains de trouver des solutions ou de se rassurer sur la façon de les traiter".
Tous ces efforts pour rester proches des adhérents ont démontré l'importance du rôle de l'AFTM, "notre association vient d’ailleurs de franchir la barre des 400 adhérents, ce qui ne fait que confirmer l’intérêt qu’elle suscite au plan national".
En 2022, il n'est évidemment pas question de se relâcher. Déjà, parce que le voyage d'affaires est toujours à la peine : "On repart dans la bonne direction, souligne Michel Dieleman.
Mais, on ne va pas retrouver tout de suite les niveaux de 2019, sans doute pas avant 2024 et 2025. La projection pour cette année est de -25%"
Pas moins de 25 évènements, dont des webinars et des entretiens avec des responsables de fournisseurs partenaires, ont été organisés en 2020-2021 par l'AFTM ; ils ont réuni à chaque fois entre 100 et 300 personnes.
"Nous étions là pour encourager nos adhérents, poursuit le président. Partager les moyens de surmonter cette épreuve, favoriser les échanges entre eux a permis à certains de trouver des solutions ou de se rassurer sur la façon de les traiter".
Tous ces efforts pour rester proches des adhérents ont démontré l'importance du rôle de l'AFTM, "notre association vient d’ailleurs de franchir la barre des 400 adhérents, ce qui ne fait que confirmer l’intérêt qu’elle suscite au plan national".
En 2022, il n'est évidemment pas question de se relâcher. Déjà, parce que le voyage d'affaires est toujours à la peine : "On repart dans la bonne direction, souligne Michel Dieleman.
Mais, on ne va pas retrouver tout de suite les niveaux de 2019, sans doute pas avant 2024 et 2025. La projection pour cette année est de -25%"
Le métier évolue vers le mobility management
Pour le président de l'AFTM, Michel Dieleman, "il faut repenser la chaîne de valeur du voyage d'affaires"
Il convient de prendre en compte que le métier évolue déjà vers le mobility management. "Un travel manager peut par exemple être associé à la gestion de la flotte de véhicules d'entreprise, ce qui est déjà le cas dans certaines sociétés".
Il insiste : "Nous encourageons nos adhérents à être force de proposition pour intégrer plus globalement les mobilités d'affaires dans leur périmètre de responsabilités, les mobilités douces peuvent en faire partie, rappelons qu’elles sont rattachées à des transports à faibles émissions ou produisant un faible impact écologique".
La RSE est un axe fort des objectifs de l’association. "un cheminement complexe, difficile. Pour y parvenir il est bon de mettre autour de la table tous les acteurs de l'entreprise, direction des ressources humaines, achats, finances, sûreté, sécurité, santé et bien sûr de s’efforcer de convaincre le Top Management, s’il n’a pas lui-même impulsé la démarche".
D'autant plus que, pour Michel Dieleman, "la nécessité de voyager restera prégnante, tout ne peut pas se régler avec une visio".
Repenser la chaîne de valeur du voyage d'affaires, loin de la "gratification" par l'entreprise que peut être parfois un déplacement professionnel, est aussi une priorité : "Les jeunes qui sont recrutés, notamment ceux issus des écoles d'ingénieurs, s'interrogent sur la façon dont on va les faire voyager.
Il faut une approche plus pertinente et plus objective du voyage professionnel et même s’il n’y a pas de formule magique il convient de réviser les programmes et les budgets en accordant une plus grande valeur au voyage pro".
Il insiste : "Nous encourageons nos adhérents à être force de proposition pour intégrer plus globalement les mobilités d'affaires dans leur périmètre de responsabilités, les mobilités douces peuvent en faire partie, rappelons qu’elles sont rattachées à des transports à faibles émissions ou produisant un faible impact écologique".
La RSE est un axe fort des objectifs de l’association. "un cheminement complexe, difficile. Pour y parvenir il est bon de mettre autour de la table tous les acteurs de l'entreprise, direction des ressources humaines, achats, finances, sûreté, sécurité, santé et bien sûr de s’efforcer de convaincre le Top Management, s’il n’a pas lui-même impulsé la démarche".
D'autant plus que, pour Michel Dieleman, "la nécessité de voyager restera prégnante, tout ne peut pas se régler avec une visio".
Repenser la chaîne de valeur du voyage d'affaires, loin de la "gratification" par l'entreprise que peut être parfois un déplacement professionnel, est aussi une priorité : "Les jeunes qui sont recrutés, notamment ceux issus des écoles d'ingénieurs, s'interrogent sur la façon dont on va les faire voyager.
Il faut une approche plus pertinente et plus objective du voyage professionnel et même s’il n’y a pas de formule magique il convient de réviser les programmes et les budgets en accordant une plus grande valeur au voyage pro".
Mettre l'accent sur la régionalisation
Pour aider les adhérents à appréhender toutes ces problématiques, l'AFTM va continuer à mettre l'accent sur la régionalisation : "Toutes les décisions ne se prennent pas à Paris, les fournisseurs en ont pris conscience, beaucoup d'entreprises se délocalisent".
L'association s'appuie actuellement sur six délégations régionales, dont les responsables sont bénévoles, ces délégations ont chacune déjà prévu l'organisation de quatre ou cinq évènements dans les mois à venir, "il y a une très forte demande".
Objectif, toujours dans le cadre de la régionalisation, se faire mieux connaître : "Il y encore trop d'entreprises, publiques ou privées, qui ont des responsables de l’activité déplacements professionnels qui ne connaissent pas encore l'AFTM".
Pour y pallier, il est prévu d’accomplir un gros travail d’identification des entreprises auprès des chambres de commerce et d'industrie (CCI).
Les adhérents sont en mesure de porter les messages soulignant l'importance du rôle assumé par l'AFTM pendant la pandémie. Une autre formule, chère au président, est à mettre en exergue : "ne perdez pas de temps là où les autres en ont perdu, profitez de la puissance et du crédit de notre réseau !".
L'association s'appuie actuellement sur six délégations régionales, dont les responsables sont bénévoles, ces délégations ont chacune déjà prévu l'organisation de quatre ou cinq évènements dans les mois à venir, "il y a une très forte demande".
Objectif, toujours dans le cadre de la régionalisation, se faire mieux connaître : "Il y encore trop d'entreprises, publiques ou privées, qui ont des responsables de l’activité déplacements professionnels qui ne connaissent pas encore l'AFTM".
Pour y pallier, il est prévu d’accomplir un gros travail d’identification des entreprises auprès des chambres de commerce et d'industrie (CCI).
Les adhérents sont en mesure de porter les messages soulignant l'importance du rôle assumé par l'AFTM pendant la pandémie. Une autre formule, chère au président, est à mettre en exergue : "ne perdez pas de temps là où les autres en ont perdu, profitez de la puissance et du crédit de notre réseau !".
Prochain rendez-vous, en présentiel, le jeudi 24 mars à Paris
Le site Internet a été enrichi d'une nouvelle rubrique, "l'œil de l'AFTM", des articles rédigés par un journaliste spécialisé et validés par l’AFTM, qui permettent de comprendre les enjeux et les conséquences de sujets brûlants comme "la surcharge SAF d'Air France", les "turbulences" qui touchent les loueurs de voiture ou la "redéfinition du rôle de conseiller voyages réclamée par les entreprises".
Une évidence pour le président et son conseil d’administration : "il est élémentaire, au sein de notre écosystème, d’être informés de ce qui se passe en dehors de nos frontières, nous y travaillons au moyen de cette rubrique, mais pas seulement , une prochaine actualité le confirmera…"
A noter aussi, le lancement d'un nouvel outil, Le Cercle, qui vient en complément de la quinzaine de Livres Blancs déjà publiés, dont le dernier sur la RSE appliquée aux mobilités d'affaires.
Avec "Le Cercle", l'association offre aux adhérents et partenaires la possibilité de partager leurs expériences, leurs attentes et leurs visions respectives sur un sujet donné. Il s’agit de créer des fiches pratiques, concises, à destination des professionnels afin de répondre, entre autres, à leurs questionnements sur la NDC, le Maas, les mobilités douces, les solutions de paiement, les flottes automobiles. "Autant de sujets qui doivent être traités rapidement".
Prochain rendez-vous, en présentiel cette fois-ci, le jeudi 24 mars, à Paris, avec, en fil rouge, la hausse des prix qui pourrait menacer la croissance du voyage d'affaires. D'ici là, espérons que l'actualité politique ne bousculera pas l'ordre du jour.
Une évidence pour le président et son conseil d’administration : "il est élémentaire, au sein de notre écosystème, d’être informés de ce qui se passe en dehors de nos frontières, nous y travaillons au moyen de cette rubrique, mais pas seulement , une prochaine actualité le confirmera…"
A noter aussi, le lancement d'un nouvel outil, Le Cercle, qui vient en complément de la quinzaine de Livres Blancs déjà publiés, dont le dernier sur la RSE appliquée aux mobilités d'affaires.
Avec "Le Cercle", l'association offre aux adhérents et partenaires la possibilité de partager leurs expériences, leurs attentes et leurs visions respectives sur un sujet donné. Il s’agit de créer des fiches pratiques, concises, à destination des professionnels afin de répondre, entre autres, à leurs questionnements sur la NDC, le Maas, les mobilités douces, les solutions de paiement, les flottes automobiles. "Autant de sujets qui doivent être traités rapidement".
Prochain rendez-vous, en présentiel cette fois-ci, le jeudi 24 mars, à Paris, avec, en fil rouge, la hausse des prix qui pourrait menacer la croissance du voyage d'affaires. D'ici là, espérons que l'actualité politique ne bousculera pas l'ordre du jour.