La Cour Suprême des Etats-Unis a donné son accord pour le "muslim ban" promis par Donald Trump - DR Gage Skidmore
Le décret anti-immigration de Donald Trump a été validé ce lundi 4 décembre 2017 par la Cour Suprême des États-Unis.
Le décret, appelé "Protéger la Nation de l'entrée de terroristes étrangers aux États-Unis" concerne la Corée du Nord, l'Iran, la Libye, la Somalie, la Syrie, le Tchad et du Yémen. Des pays majoritairement de confession musulmane si on excepte la Corée du Nord qui de toute manière n'autorise pas les sorties de territoire sans autorisation.
Il suspend aussi les autorisations pour le gouvernement vénézuéliens, mais les voyageurs ne sont pas touchés par l'injonction, note le Whashington Post.
Les États de Hawaï et du Maryland ont cependant déposé un recours. La Cour de justice devra se prononcer définitivement les 6 et 8 décembre 2017.
Si la liste se veut évolutive, le texte juge que ces 7 pays représentent un risque de terrorisme ou sont hostiles aux États-Unis, et leur interdit totalement l'entrée sur le territoire.
Le décret, appelé "Protéger la Nation de l'entrée de terroristes étrangers aux États-Unis" concerne la Corée du Nord, l'Iran, la Libye, la Somalie, la Syrie, le Tchad et du Yémen. Des pays majoritairement de confession musulmane si on excepte la Corée du Nord qui de toute manière n'autorise pas les sorties de territoire sans autorisation.
Il suspend aussi les autorisations pour le gouvernement vénézuéliens, mais les voyageurs ne sont pas touchés par l'injonction, note le Whashington Post.
Les États de Hawaï et du Maryland ont cependant déposé un recours. La Cour de justice devra se prononcer définitivement les 6 et 8 décembre 2017.
Si la liste se veut évolutive, le texte juge que ces 7 pays représentent un risque de terrorisme ou sont hostiles aux États-Unis, et leur interdit totalement l'entrée sur le territoire.
Pour le ministre de la Justice Jeff Sessions, il s'agit d'une "victoire pour la sécurité des États-Unis et des Américains" ajoutant : "la Constitution donne au Président la responsabilité et le pouvoir de protéger ce pays de toutes les menaces extérieures et intérieures", estimant l'acte comme "essentiel à l'accomplissement de ceci".
De son côté, l'Union américaine des libertés civiles (American Civil Liberties Union) adressait un courrier lundi à la Cour Suprême, dénonçant "les préjugés anti-musulmans du Président Trump". Elle regrette que l'acte puisse être mis en place dès à présent, mais réaffirme ses revendications : "nous continuons à nous battre pour la liberté, l'égalité et pour ceux qui sont injustement séparés de leurs proches".
C'est aussi l'avis des États du Maryland et de Hawaï qui justifient le blocage du décret par la défense des "citoyens issus de l'immigration qui souhaitent pouvoir recevoir leurs proches et familles aux États-Unis".
De son côté, l'Union américaine des libertés civiles (American Civil Liberties Union) adressait un courrier lundi à la Cour Suprême, dénonçant "les préjugés anti-musulmans du Président Trump". Elle regrette que l'acte puisse être mis en place dès à présent, mais réaffirme ses revendications : "nous continuons à nous battre pour la liberté, l'égalité et pour ceux qui sont injustement séparés de leurs proches".
C'est aussi l'avis des États du Maryland et de Hawaï qui justifient le blocage du décret par la défense des "citoyens issus de l'immigration qui souhaitent pouvoir recevoir leurs proches et familles aux États-Unis".