National Tours se repositionne et mise sur le long courrier

National tours se veut dorénavant un TO généraliste régional. Finis les aprioris : Thierry Houalard, son président, entend certes entretenir sa notoriété d’autocariste, mais il tient surtout à repositionner l’entreprise en valorisant ses compétences de producteur.

Fort d’un réseau de 150 points de ventes, dont 36 agences filiales et une représentation commerciale à Marseille, il vise 5000 clients supplémentaires et compte les gagner en développant son offre long courrier.

Madagascar, les USA, le Brésil, la Birmanie ou l’Australie apparaissent ainsi dans la brochure printemps-été 2011, ou leur programmation renforcée est au moins sérieusement renforcée.

« D’une part, nos clients fidèles nous demandent autre chose que le court-moyen courrier classique, » explique Thierry Houalard.

« Et d’autre part, le bassin méditerranéen est devenu extrêmement concurrentiel, avec des opérateurs qui ont largement les moyens de nous battre sur les prix. »

Le président de National Tours constate par ailleurs que le long courrier se vend bien mieux, avec de meilleurs prix pour une meilleure qualité.

« D’autant plus que nous intégrons maintenant le pré-acheminement dans notre tarif, » souligne Thierry Houalard en précisant au passage que si le long courrier va représenter 15% de ses ventes 2010, il le voit tendre vers les 30% dès la prochaine saison.

D’où la refonte du site internet, plus fiable, plus rapide, plus ergonomique, mais aussi complètement conçu pour la distribution multicanal.

« Il doit générer du trafic vers nos agences de voyages filiales ou partenaires, » indique Frédéric Antoine, le directeur de National tours, « Mais, s’il le veut, le client pourra aussi effectuer la totalité de son achat sur le site. »

D’où également la mise en place d’une nouvelle identité visuelle et la rénovation progressive des points de vente, avec un concept plus moderne et très lumineux, où le client trouvera même des espaces « salon » qui lui permettront de patienter confortablement.

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre… « Surtout que notre clientèle a plutôt bien traversé la crise », confie Thierry Houalard.

«Notre panier moyen est en légère hausse de 3%, à 1050 €, et cette tendance va se confirmer en 2011.»