NDC ? Le constat fait par les experts est que le langage informatique utilisé communément maintenant, en particulier pour développer les sites Internet, le XML, est beaucoup plus pratique et souple que celui qui a servi de base pour les transactions au travers des GDS et qui s’appelait EDIFACT. - Photo JdL
IATA avait apporté une première réponse, il y a très longtemps, en créant le BSP.
En bref au lieu d’imposer une réglementation, cette institution a mis en place un produit incontournable.
Certes cela s’est fait dans la douleur, beaucoup de compagnies n’y étant pas favorables, mais finalement tout le monde y est plus ou moins venu et à part quelques pays, le BSP est disponible dans le monde entier pour le plus grand bénéfice des utilisateurs : compagnies aériennes et agents de voyages.
Songez simplement que sur un volume de ventes de plus de 300 milliards de dollars, le taux d’impayés est uniquement de 0,03%.
Qui peut faire mieux ?
Quelques institutions financières ont essayé de créer un produit concurrent, mais personne n’est arrivé à l’imposer dans le marché aux conditions économiques de IATA.
En bref au lieu d’imposer une réglementation, cette institution a mis en place un produit incontournable.
Certes cela s’est fait dans la douleur, beaucoup de compagnies n’y étant pas favorables, mais finalement tout le monde y est plus ou moins venu et à part quelques pays, le BSP est disponible dans le monde entier pour le plus grand bénéfice des utilisateurs : compagnies aériennes et agents de voyages.
Songez simplement que sur un volume de ventes de plus de 300 milliards de dollars, le taux d’impayés est uniquement de 0,03%.
Qui peut faire mieux ?
Quelques institutions financières ont essayé de créer un produit concurrent, mais personne n’est arrivé à l’imposer dans le marché aux conditions économiques de IATA.
Standardisation de la billetterie électronique
Cela est l’histoire ancienne avec laquelle nous continuons à vivre.
Et pour encore longtemps. Mais IATA sait très bien que l’on ne peut pas rester indéfiniment avec la même prestation, fut-elle de qualité.
La pression des compagnies est constante pour améliorer sans cesse les processus afin de faire les sempiternelles économies que réclame ce secteur d’activité.
C’est ainsi qu’a été lancé le vaste programme « Simplifying the Business » initié par Pierre Jeanniot et Tom Murphy.
Cela s’est traduit dans un premier temps par la création et la standardisation de la billetterie électronique.
Vaste programme, très difficile à mettre en œuvre et pourtant maintenant, qui souhaiterait revenir en arrière et travailler avec une billetterie papier ?
Mais ce n’est que le premier étage de la fusée.
Et pour encore longtemps. Mais IATA sait très bien que l’on ne peut pas rester indéfiniment avec la même prestation, fut-elle de qualité.
La pression des compagnies est constante pour améliorer sans cesse les processus afin de faire les sempiternelles économies que réclame ce secteur d’activité.
C’est ainsi qu’a été lancé le vaste programme « Simplifying the Business » initié par Pierre Jeanniot et Tom Murphy.
Cela s’est traduit dans un premier temps par la création et la standardisation de la billetterie électronique.
Vaste programme, très difficile à mettre en œuvre et pourtant maintenant, qui souhaiterait revenir en arrière et travailler avec une billetterie papier ?
Mais ce n’est que le premier étage de la fusée.
Deuxième étage avec le projet NDC
Voici maintenant venir le deuxième étage avec le projet NDC (New Distribution Capability).
Comme toujours un nouveau produit entraine d’abord un grand scepticisme pour ne pas dire une certaine hostilité.
Tout le monde a peur de l’inconnu. Or, et c’est la très grande force de IATA, toute transformation doit être mondiale car les compagnies ont tissé des liens entre elles pratiquement impossibles à défaire au travers de l’Interline, des accords de Code Share ou des Alliances.
Et IATA est la seule institution capable de mettre en opération un produit validé par toutes les compagnies.
De quoi s’agit-il ?
Le constat fait par les experts est que le langage informatique utilisé communément maintenant, en particulier pour développer les sites Internet, le XML, est beaucoup plus pratique et souple que celui qui a servi de base pour les transactions au travers des GDS et qui s’appelait EDIFACT.
Comme toujours un nouveau produit entraine d’abord un grand scepticisme pour ne pas dire une certaine hostilité.
Tout le monde a peur de l’inconnu. Or, et c’est la très grande force de IATA, toute transformation doit être mondiale car les compagnies ont tissé des liens entre elles pratiquement impossibles à défaire au travers de l’Interline, des accords de Code Share ou des Alliances.
Et IATA est la seule institution capable de mettre en opération un produit validé par toutes les compagnies.
De quoi s’agit-il ?
Le constat fait par les experts est que le langage informatique utilisé communément maintenant, en particulier pour développer les sites Internet, le XML, est beaucoup plus pratique et souple que celui qui a servi de base pour les transactions au travers des GDS et qui s’appelait EDIFACT.
Normaliser avec le langage XML
La première étape consiste donc à imposer à tous le langage XML pour toute l’activité de distribution.
Mais cela ne suffit pas.
En effet les compagnies ont été obligées de standardiser leurs transactions lorsqu’elles devaient passer par les GDS, mais ce n’est pas le cas lorsqu’elles développent leurs propres sites Internet.
Il convient donc de normaliser tout cela et de marier la souplesse et les capacités du langage XML avec la nécessité de faire dialoguer les compagnies entre elles et avec les GDS.
Tout le monde va devoir s’y mettre.
IATA a fait la preuve par le passé de sa capacité à transformer des habitudes et à imposer de nouvelles normes mondiales.
Mais cela ne suffit pas.
En effet les compagnies ont été obligées de standardiser leurs transactions lorsqu’elles devaient passer par les GDS, mais ce n’est pas le cas lorsqu’elles développent leurs propres sites Internet.
Il convient donc de normaliser tout cela et de marier la souplesse et les capacités du langage XML avec la nécessité de faire dialoguer les compagnies entre elles et avec les GDS.
Tout le monde va devoir s’y mettre.
IATA a fait la preuve par le passé de sa capacité à transformer des habitudes et à imposer de nouvelles normes mondiales.
Le Dynamic Airline Shopping engine Application Programme Interface
C’est ce que l’institution est en train de faire en créant un nouveau standard de communications appelé « Dynamic Airline Shopping engine Application Programme Interface » (DAS API) basé sur le langage XML.
Le produit sera suffisamment souple pour intégrer non seulement les horaires et les tarifs, mais toutes les autres facilités que les compagnies souhaitent commercialiser, les fameux « ancilliary products » et pour distribuer ces produits soit vers les GDS, soit directement vers les agents de voyages et le BSP, voire même directement vers les clients.
La phase pilote est en cours de réalisation.
Une autorité d’acceptation appelée Joint A4A/IATA Passenger Services Conference (JSPC) a été mise en opération. Elle est censée représenter toutes les compagnies y compris les grandes américaines présentes au travers de A4A (Airlines For America).
On peut simplement regretter de ne pas voir les agents de voyages représentés au sein de ce Comité.
Une très réelle avancée est possible. A ce stade, seuls les GDS peuvent percevoir quelque danger car les transactions pourront passer directement des réservations Internet vers le système de règlement au BSP utilisable uniquement par les agents de voyages.
Et on voit mal IATA faire quoi que ce soit contre ce qui reste son produit majeur : le BSP.
Le produit sera suffisamment souple pour intégrer non seulement les horaires et les tarifs, mais toutes les autres facilités que les compagnies souhaitent commercialiser, les fameux « ancilliary products » et pour distribuer ces produits soit vers les GDS, soit directement vers les agents de voyages et le BSP, voire même directement vers les clients.
La phase pilote est en cours de réalisation.
Une autorité d’acceptation appelée Joint A4A/IATA Passenger Services Conference (JSPC) a été mise en opération. Elle est censée représenter toutes les compagnies y compris les grandes américaines présentes au travers de A4A (Airlines For America).
On peut simplement regretter de ne pas voir les agents de voyages représentés au sein de ce Comité.
Une très réelle avancée est possible. A ce stade, seuls les GDS peuvent percevoir quelque danger car les transactions pourront passer directement des réservations Internet vers le système de règlement au BSP utilisable uniquement par les agents de voyages.
Et on voit mal IATA faire quoi que ce soit contre ce qui reste son produit majeur : le BSP.
Jean-Louis Baroux
Jean-Louis Baroux, est l'ancien président d'APG (Air Promotion Group) et le créateur du CAF (Cannes Airlines Forum) devenu le World Air Forum.
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com
Grand spécialiste de l'aérien, il a signé aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com