Il est vrai que la prise d’otages est devenue un produit médiatique qu’on met à toutes les sauces : sauce « Khadafi », un zeste d’infirmières bulgares et un soupçon de missiles français ; sauce « SNCF-RATP», une bonne grève maison accompagnée d’usagers ulcérés et de préférence à pied ; sauce « Arche de Zoé », une centaine d’enfants tchadiens présumés orphelins, 2 ou 3 journalistes, 4 hôtesses et une bonne dose d’inconscience (les 3 variantes étant, bien entendu, arrosées d’un Sarko 2007 bien corsé…).
Et voici maintenant la prise d’otages de salariés sauce « Framçaise » (1) ! Après une longue enquête nous avons réussi en nous en procurer la recette que nous vous livrons en exclusivité :
Prendre un beau gâteau bien appétissant concocté par un grand chef pâtissier (2) et dont la réussite restera sans doute à tout jamais un secret, un demi-frère et une demi-sœur (de préférence ennemis et à parts inégales), un brin d’Air France (ingrédient parasite qu’on accommode à toutes les sauces dans la cuisine touristique), deux fortes personnalités ou, à défaut, deux égos surdimensionnés (disponibles dans toutes les bonnes instances du tourisme), un soupçon d’intérêt personnel (peut être remplacé par de la cupidité mais la sauce risque d’être plus amère et moins digeste), une dose de paternaliste (une bonne vieille démagogie peut faire l’affaire)…et bien sûr un ou deux avocats (éviter l’avocat marron ou véreux qui risquerait de faire tourner la sauce).
Mélanger tous les ingrédients, faire mijoter pendant des mois en y ajoutant régulièrement de la rancœur, jeter de temps à autres un peu d’huile sur le feu à l’aide de petites phrases assassines de façon à rehausser le goût et pour finir, monter le tout en épingle à grands renforts de communiqués de presse plus ou moins finement distillés.
En cas de raté, prévoir un cuisinier capable de rattraper la recette et d’en tirer un maximum de profit...
Un temps pressenti, un dénommé Thomas Cook a démenti toute compétence dans ce domaine. Dommage, le nom nous semblait pourtant prédestiné…
(1) Egalement connue dans d’autres secteurs d’activité sous le nom de sauce « Grand déballage médiatique », pour les amateurs de discrétion cette recette peut-être avantageusement remplacée par une sauce « Lavage de linge sale en famille ».
(2) Un certain Philippe Polderman, au talent inégalable et à ce jour inégalé. Désormais retiré des affaires, il préside le Conseil d’Administration du Paradis des agents de voyages où il siège en compagnie notamment de René-Charles Wasteels, Olivier Delaire, Alexis Patronov et bien d’autres encore…
Et voici maintenant la prise d’otages de salariés sauce « Framçaise » (1) ! Après une longue enquête nous avons réussi en nous en procurer la recette que nous vous livrons en exclusivité :
Prendre un beau gâteau bien appétissant concocté par un grand chef pâtissier (2) et dont la réussite restera sans doute à tout jamais un secret, un demi-frère et une demi-sœur (de préférence ennemis et à parts inégales), un brin d’Air France (ingrédient parasite qu’on accommode à toutes les sauces dans la cuisine touristique), deux fortes personnalités ou, à défaut, deux égos surdimensionnés (disponibles dans toutes les bonnes instances du tourisme), un soupçon d’intérêt personnel (peut être remplacé par de la cupidité mais la sauce risque d’être plus amère et moins digeste), une dose de paternaliste (une bonne vieille démagogie peut faire l’affaire)…et bien sûr un ou deux avocats (éviter l’avocat marron ou véreux qui risquerait de faire tourner la sauce).
Mélanger tous les ingrédients, faire mijoter pendant des mois en y ajoutant régulièrement de la rancœur, jeter de temps à autres un peu d’huile sur le feu à l’aide de petites phrases assassines de façon à rehausser le goût et pour finir, monter le tout en épingle à grands renforts de communiqués de presse plus ou moins finement distillés.
En cas de raté, prévoir un cuisinier capable de rattraper la recette et d’en tirer un maximum de profit...
Un temps pressenti, un dénommé Thomas Cook a démenti toute compétence dans ce domaine. Dommage, le nom nous semblait pourtant prédestiné…
(1) Egalement connue dans d’autres secteurs d’activité sous le nom de sauce « Grand déballage médiatique », pour les amateurs de discrétion cette recette peut-être avantageusement remplacée par une sauce « Lavage de linge sale en famille ».
(2) Un certain Philippe Polderman, au talent inégalable et à ce jour inégalé. Désormais retiré des affaires, il préside le Conseil d’Administration du Paradis des agents de voyages où il siège en compagnie notamment de René-Charles Wasteels, Olivier Delaire, Alexis Patronov et bien d’autres encore…