Nouveau contrat : comment Thomas Cook France souhaite recruter de nouveaux franchisés ?

C'est fait !

Le groupe Thomas Cook a finalisé un nouveau contrat de franchises. Ce dernier a été présenté lors des "Rencontres de la Franchise", organisées par le groupe, début juin 2016.

Entièrement refondu, le nouveau texte a été unifié pour les marques Thomas Cook et Jet tours. "L'idée était de simplifier avec un seul contrat pour les franchisés quelque soit la marque", explique Nicolas Delord, PDG de Thomas Cook France.

Il repose sur un socle commun de base, dont l'objectif est de développer les ventes. "Plus les partenaires vendront Jet tours, Club Med et les partenaires référencés par Thomas Cook, davantage ils gagneront", résume Bruno Abenin, directeur franchises et enseignes.

"Le contrat est clairement orienté vers la vente. Il faut encourager la performance commerciale", explique-t-il.

Thomas Cook souhaite ainsi remettre en avant sa composante "distributeur" en incluant dans le contrat, la vente de ses partenaires référencés.

Un point qui ne fait pas l'unanimité au sein des porteurs d'enseignes, notamment chez les mini-réseaux à même de mener leur propre négociation.

Ce à quoi Jérôme Delente, directeur du réseau de distribution, répond : "Je ne vois pas comment avec 20 agences, on peut avoir de meilleurs conditions qu'à 450 agences... La cohésion du réseau est primordiale. Il faut rester compact, notre réseau ce n'est pas l'auberge espagnole...", lance-t-il.

Autre nouveauté : l’individualisation de la relation commerciale pour chaque point de ventes.

"Nous avons uniformisé une base commune, ensuite nous avons tenu à ''redescendre'' au point de ventes, en ajustant les objectifs en fonction de la typologie de l'agence, de sa localisation, ou de son potentiel...." poursuit Bruno Abenin.

Quant à la redevance, elle a été forfaitisée et "même réduite", assurent les équipes de Thomas Cook.

Et pour mieux accompagner ses partenaires, Thomas Cook France a mis sur pied une équipe commerciale dédiée aux enseignes.

"Elle sera là pour suivre les objectifs, aider à monter des opérations commerciales et soutenir la progression des ventes. Nous sommes le seul groupe en France à disposer d'une équipe dédiée aux franchisées", souligne Bruno Abenin.

Thomas Cook est bien décidé à "booster" son réseau. Actuellement, le groupe compte 189 agences intégrées (170 Thomas Cook et 19 Aquatour), et 261 points de ventes affiliés et franchisés (185 Thomas Cook, 76 Jet tours).

Son objectif : ouvrir une centaine de franchises, avec une attention particulière sur Jet tours. "Nous avons plus de potentiel à développer Jet tours que Thomas Cook, qui compte déjà plus 350 agences, mais nous ne laissons pas pour autant de côté Thomas Cook", précise Jérôme Delente.

Déjà une quinzaine de projets sont en cours de concrétisation. "Nous avons de très beaux développements en cours qui nous rassurent sur l'attractivité de nos marques", ajoute Nicolas Delord.

"Nous sommes partants pour recevoir toutes les candidatures, nous sommes ouverts, et question maillage, nous nous appuyons sur l'existant pour compléter les régions dans lesquelles nous sommes moins présents. Toutefois certaines zones, où nous sommes déjà représentés, offrent encore des opportunités" ajoute Bruno Abenin.

A noter : les contrats prévoient une zone d'exclusivité territoriale.

Actuellement, 7 contrats Thomas Cook et Jet tours sont en circulation. Thomas Cook France souhaite basculer vers le nouveau contrat au 1er novembre 2016, "afin de se caler sur le rythme du marché et de l'année TO" souligne Jérôme Delente.

"Pour les contrats en cours de validité, on sera flexible, mais nous ne souhaitons pas faire traîner ad vitam aeternam," ajoute Nicolas Delord.

"Nous sommes optimistes, de manière générale c'est avantageux pour tout le monde, et nos franchisés l'on bien compris," insiste Bruno Abenin.

Jet tours bénéficiera comme pour Thomas Cook d'un nouveau concept d'agence. Les premiers déploiements auront lieu à la rentrée.

Thomas Cook France est en passe de conclure un nouveau contrat avec le réseau Manor. "Nous avons finalisé sur le principe. L'accord cadre reposera sur la base de ce nouveau contrat" assure Nicolas Delord.

Du côté de Manor, on assure que "les discussions vont dans le bon sens", et sont "sur la bonne voie". Le réseau attend une proposition définitive.