OT Maroc : "Tout l'écosystème est prêt pour accueillir les visiteurs, dans les meilleures conditions"

Journée marathon pour Adel El Fakir, directeur général de l'Office marocain national du tourisme (OMNT), ce mercredi 2 février 2022, à Paris.

Avant la réouverture tant attendue des frontières du pays, lundi 7 février 2022, il a déjà tenu à rassurer les tour-opérateurs par l'intermédiaire du Seto sur les formalités nécessaires pour rentrer sur le territoire : "Il faudra un pass vaccinal et un test PCR réalisé 48 heures avant l'embarquement".

De plus, si un passager devait être testé positif à l'aéroport en arrivant au Maroc, il pourra désormais être confiné sur son lieu de résidence et pas devoir repartir par le prochain vol.

Par ailleurs, Adel El Fakir souligne que les hôtels ont continué "à tourner, pour une grande majorité d'entre eux, avec le tourisme intérieur".

Ils se préparent "à une montée en charge qui va avoir lieu à partir de lundi". Même "les hôtels qui ont fermé en ont profité pour se rénover".

Le responsable l'affirme : "l'écosystème marocain est prêt pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions d'accueil et, aussi, sanitaires - le Maroc est une destination extrêmement safe."

Adel El Fakir a aussi pu rencontrer la directrice générale de Transavia, Nathalie Stubler, et être rassuré d'apprendre que la compagnie prévoyait cet été une offre en sièges sur le Maroc, supérieure à 40% de celle de 2019, "déjà une année record".

De manière générale, il souligne l'indispensable besoin de reconstituer la capacité aérienne. Il précise ainsi que "Royal Air Maroc reprend l'ensemble de sa programmation."

Un rappel pour montrer le poids du tourisme français au Maroc : "avant la pandémie, nous avions en moyenne 66 vols quotidiens sur le Maroc depuis tous les aéroports français, et toutes les destinations marocaines. Entre Paris et Marrakech, c'était 10 vols quotidiens".

Pour accompagner la reprise, un plan de communication va être déployé. "D'abord avec les OTA pour remettre le Maroc sur les radars et, ensuite, avec une prise de parole plus directe pour installer la destination au cœur des choix de voyage des Français".

Enfin, Adel El Fakir estime "que l'on a tous appris pendant cette crise". On oublie le "stop and go" et on se concentre sur le "go" : "chaque jour compte, d'où ma présence à Paris avant même l'ouverture des frontières".