Openskies fait son retour sur JFK avec un vol quotidien (départ de Paris à 17h), tout en maintenant les deux rotations sur Newark. Un accord interline avec Air France au départ de neuf villes de province remplace les préacheminements TGV Air.
Patrick Malval, le directeur génral d'Openskies, la filiale française de British Airways, en est persuadé : la formule actuelle à dominante Affaires mais néanmoins triclasse est la bonne pour le B-757 qui vole entre Paris-Orly et les deux aéroports new yorkais de Newark et JFK.
Pourtant, cette formule n'as cessé d'évoluer depuis le lancement de l'Avion, monoclasse Affaires, rachetée par BA en juillet 2008, un mois après le lancement d'Openskies avec sa configuration bi classe BizBed et Biz Seat.
Aujourd'hui, la classe Eco comporte 66 sièges réparties en 11 rangées, le nombre de sièges dans la Prem Plus (l'ancienne Biz Seat) a été réduit de 72 à 28 fauteuils, tandis que la Biz Bed a gardé 20 fauteuils-lits.
Cette modification a été le fruit d'une recherche affinée.
"Les passagers Eco réservant plus à l'avance leurs billets que les hommes d'affaires, l'introduction d'une classe Eco nous a permis de créer le volet de trésorerie nécessaire à la vie quotidienne d'une entreprise", explique Patrick Malval.
Quant à la Prem Plus, le produit le plus demandé, la décision a été prise d'en réduire le nombre de fauteuils pour en remonter ainsi le prix moyen.
Avec son fauteuil de classe Affaires (de la première génération) , et un écartement de 42 pouces entre les rangées, la Premium Eco reste le produit le plus confortable du transatlantique dans cette catégorie.
Pourtant, cette formule n'as cessé d'évoluer depuis le lancement de l'Avion, monoclasse Affaires, rachetée par BA en juillet 2008, un mois après le lancement d'Openskies avec sa configuration bi classe BizBed et Biz Seat.
Aujourd'hui, la classe Eco comporte 66 sièges réparties en 11 rangées, le nombre de sièges dans la Prem Plus (l'ancienne Biz Seat) a été réduit de 72 à 28 fauteuils, tandis que la Biz Bed a gardé 20 fauteuils-lits.
Cette modification a été le fruit d'une recherche affinée.
"Les passagers Eco réservant plus à l'avance leurs billets que les hommes d'affaires, l'introduction d'une classe Eco nous a permis de créer le volet de trésorerie nécessaire à la vie quotidienne d'une entreprise", explique Patrick Malval.
Quant à la Prem Plus, le produit le plus demandé, la décision a été prise d'en réduire le nombre de fauteuils pour en remonter ainsi le prix moyen.
Avec son fauteuil de classe Affaires (de la première génération) , et un écartement de 42 pouces entre les rangées, la Premium Eco reste le produit le plus confortable du transatlantique dans cette catégorie.
Premium Eco : produit le plus confortable du transatlantique
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Aujourd'hui Openskies connaît des remplissages record mais pourtant, la filiale française de BA n'a pas encore engrangé le moindre bénéfice - même si 2012 fut, de l'aveu de son DG - son meilleur exercice.
Pourtant la compagnie a réduit ses coûts fixes de 25% avec la suppression du vol de Washington, l'intégration des équipes Openskies à BA et le transfert d'Orly Sud à Orly Ouest où opèrent les vols d'Iberia et de BA.
Le tout renforcé par l'intégration à la JV transatlantique de BA/AA/IB.
Il est vrai que le B-757 est un appareil gourmand en carburant - la facture pétrole a pesé pour 40% des coûts en 2012.
Mais, pour Patrick Malval, l'équilibre ne pourra être atteint qu'en répartissant les coûts fixes sur six appareils au lieu de trois actuellement.
Dès 2014, la flotte devra passer à quatre appareils et à cinq en 2015. Et ce, pas nécessairement au départ de Paris et pas nécessairement vers New York...
Mais à horizon de trois ou quatre ans, la question du remplacement des B-757 se posera.
"Nous avons plusieurs options : remplacer les B-757 par des B-767, ou bien opter pour les nouveaux appareils A 321 Neo ou encore B-737 Max moins gourmands en carburant mais dont les loyers seront quatre à cinq fois plus chers que les appareils actuels.
La décision se prendra, au final, par la holding IAG".
En attendant, Openskies fait son retour sur JFK avec un vol quotidien (départ de Paris à 17h), tout en maintenant les deux rotations sur Newark. Un accord interline avec Air France au départ de neuf villes de province remplace les préacheminements TGV Air.
Et Openskies fêtera ses cinq ans le 19 juin prochain, prouvant ainsi que la présence de British Airways à Orly résulte bien d'une décision stratégique plus globale.
Pourtant la compagnie a réduit ses coûts fixes de 25% avec la suppression du vol de Washington, l'intégration des équipes Openskies à BA et le transfert d'Orly Sud à Orly Ouest où opèrent les vols d'Iberia et de BA.
Le tout renforcé par l'intégration à la JV transatlantique de BA/AA/IB.
Il est vrai que le B-757 est un appareil gourmand en carburant - la facture pétrole a pesé pour 40% des coûts en 2012.
Mais, pour Patrick Malval, l'équilibre ne pourra être atteint qu'en répartissant les coûts fixes sur six appareils au lieu de trois actuellement.
Dès 2014, la flotte devra passer à quatre appareils et à cinq en 2015. Et ce, pas nécessairement au départ de Paris et pas nécessairement vers New York...
Mais à horizon de trois ou quatre ans, la question du remplacement des B-757 se posera.
"Nous avons plusieurs options : remplacer les B-757 par des B-767, ou bien opter pour les nouveaux appareils A 321 Neo ou encore B-737 Max moins gourmands en carburant mais dont les loyers seront quatre à cinq fois plus chers que les appareils actuels.
La décision se prendra, au final, par la holding IAG".
En attendant, Openskies fait son retour sur JFK avec un vol quotidien (départ de Paris à 17h), tout en maintenant les deux rotations sur Newark. Un accord interline avec Air France au départ de neuf villes de province remplace les préacheminements TGV Air.
Et Openskies fêtera ses cinq ans le 19 juin prochain, prouvant ainsi que la présence de British Airways à Orly résulte bien d'une décision stratégique plus globale.