Cela fait quelques temps que Google incite les sites à travailler leurs compatibilités avec les mobiles.
N’hésitant pas à pénaliser ceux qui ne respectent pas les "règles".
Depuis la fin de l'année 2014, le moteur de recherche a franchi un nouveau cap : sur les pages de résultats depuis une recherche sur mobile, Google compte indiquer lorsqu'un site est "mobile-friendly".
Le géant du net explique sur son blog comment pouvoir bénéficier de ce label : éviter les textes trop petits, un contenu mal dimensionné, des liens trop rapprochés et difficiles à cliquer...
Une nouveauté qui va réprimer ceux qui ne sont "à la page" et qui pourrait faire enrager ceux qui luttent contre la Google dépendance.
N’hésitant pas à pénaliser ceux qui ne respectent pas les "règles".
Depuis la fin de l'année 2014, le moteur de recherche a franchi un nouveau cap : sur les pages de résultats depuis une recherche sur mobile, Google compte indiquer lorsqu'un site est "mobile-friendly".
Le géant du net explique sur son blog comment pouvoir bénéficier de ce label : éviter les textes trop petits, un contenu mal dimensionné, des liens trop rapprochés et difficiles à cliquer...
Une nouveauté qui va réprimer ceux qui ne sont "à la page" et qui pourrait faire enrager ceux qui luttent contre la Google dépendance.
L'exemple d'affichage sur Google suite à une recherche - DR Capture d'écran du blog de Google
Un critère de classement dans l’algorithme ?
Pour savoir si son site est "mobile friendly" ou non, Google a pensé à tout : un outil a été mis en ligne pour le tester.
Une documentation est également disponible pour aider les sites à corriger les éventuelles anomalies détectées.
Est-ce que cette compatibilité mobile pourrait devenir un critère de classement dans l’algorithme du géant de Montain View ?
Cela ne fait pas de doute.
Il l’a même annoncé dès novembre 2014 sur son blog alors qu’il présentait le concept "mobile friendly" : « We are also experimenting with using the mobile-friendly criteria as a ranking signal ».
Une documentation est également disponible pour aider les sites à corriger les éventuelles anomalies détectées.
Est-ce que cette compatibilité mobile pourrait devenir un critère de classement dans l’algorithme du géant de Montain View ?
Cela ne fait pas de doute.
Il l’a même annoncé dès novembre 2014 sur son blog alors qu’il présentait le concept "mobile friendly" : « We are also experimenting with using the mobile-friendly criteria as a ranking signal ».
Un signal fort pour le m-commerce
© venimo - Fotolia.com
Les professionnels de l’optimisation sur les moteurs de recherche, les SEO, qui ne travaillent pas encore sur ce terminal, vont donc devoir prendre leurs dispositions.
Car ce virage est indispensable. C’est un fait, le mobile est devenu la pierre angulaire d’une relation client et d’un commerce omnicanal.
Olivier Bertaux, le country manager de Keynote France, le confirme en citant une étude PhocuWright : « Aujourd'hui, une marque a besoin d'une application ou un site mobile ou un site en responsive design , une solution vers laquelle s'oriente plus le marché du fait de son plus faible coût de développement et de maintenance .
En effet, 18% des ventes de voyages en ligne en Europe vont être conclues sur mobile contre 10% en 2015. »
Selon la même étude, 47% des recherches de voyage sont effectuées depuis un mobile.
Aujourd'hui, plus d'un Français sur deux est un mobinaute. Et les usages ne cessent de croître (voir encadré).
Les nouveaux acteurs tels que les compagnies de VTC ou encore HotelTonight ont su tirer parti du développement du mobile et apporter une dimension plus efficace, plus rapide et abordable dans le service de réservation.
Des caractéristique très appréciées par la génération Y.
« Certains grands acteurs misent de plus en plus sur ce canal, comme le plan de digitalisation d'Accor par exemple.
En effet, 40% des l'audience du site de groupe hôtelier se fait depuis un terminal mobile. Bientôt ce sera 50%. » , ajoute l'expert Olivier Bertaux.
Car ce virage est indispensable. C’est un fait, le mobile est devenu la pierre angulaire d’une relation client et d’un commerce omnicanal.
Olivier Bertaux, le country manager de Keynote France, le confirme en citant une étude PhocuWright : « Aujourd'hui, une marque a besoin d'une application ou un site mobile ou un site en responsive design , une solution vers laquelle s'oriente plus le marché du fait de son plus faible coût de développement et de maintenance .
En effet, 18% des ventes de voyages en ligne en Europe vont être conclues sur mobile contre 10% en 2015. »
Selon la même étude, 47% des recherches de voyage sont effectuées depuis un mobile.
Aujourd'hui, plus d'un Français sur deux est un mobinaute. Et les usages ne cessent de croître (voir encadré).
Les nouveaux acteurs tels que les compagnies de VTC ou encore HotelTonight ont su tirer parti du développement du mobile et apporter une dimension plus efficace, plus rapide et abordable dans le service de réservation.
Des caractéristique très appréciées par la génération Y.
« Certains grands acteurs misent de plus en plus sur ce canal, comme le plan de digitalisation d'Accor par exemple.
En effet, 40% des l'audience du site de groupe hôtelier se fait depuis un terminal mobile. Bientôt ce sera 50%. » , ajoute l'expert Olivier Bertaux.
Un index des sites mobiles de l'e-tourisme
La société Keynote publie chaque mois des indices de disponibilité et de performance des sites web des principaux acteurs de l'e-tourisme en France.
Pour étudier le phénomène "mobile", la société a réalisé, en exclusivité pour i-tourisme, un indice des sites mobiles sur le mois de décembre 2014.
Il est basé sur le Top 10 des sites du tourisme en ligne les plus visités en France selon le classement Médiamétrie/NetRatings (sauf Vente privée Voyages) pour le 2e trimestre 2014.
Au-delà du classement des performances des principaux sites de l'e-tourisme, cet index permet de faire ressortir les bonnes pratiques concernant la performance des sites mobiles.
Pour étudier le phénomène "mobile", la société a réalisé, en exclusivité pour i-tourisme, un indice des sites mobiles sur le mois de décembre 2014.
Il est basé sur le Top 10 des sites du tourisme en ligne les plus visités en France selon le classement Médiamétrie/NetRatings (sauf Vente privée Voyages) pour le 2e trimestre 2014.
Au-delà du classement des performances des principaux sites de l'e-tourisme, cet index permet de faire ressortir les bonnes pratiques concernant la performance des sites mobiles.
Olivier Bertaux énumère les principales dispositions techniques à prendre pour atteindre un bon taux d‘accès à la page d’accueil complète (soit 99,9% pour une page ou 99,5% pour une transaction) :
- le poids d’un élément sur une page ne doit pas dépasser 50Ko,
- le nombre d’éléments doit être en-dessous de 50 éléments.
Le site mobile d’Opodo se place à la 6e place en termes de disponibilité et à la dernière en termes de performance. « Il compte 40 éléments ce qui est bien. Mais quatre éléments pèsent plus de 50Ko, dont un fichier Javascript de 277Ko.
Un poids beaucoup trop lourd pour qu'un site mobile s'ouvre rapidement. »
Quant à celui d'Air France, qui arrive en première position. Le poids de la page d'accueil est optimisé (0.2Mo) avec 36 éléments, alors que le site web enregistre un poids de 2.6Mo et 129 éléments. Cela explique l’écart des performants sur les différents canaux.
« Ce sont deux univers aux exigences différences tant en termes de services que de technologies.
Pour le site mobile, il faut moins de fonctionnalités, simplifier les services.
La notion d’immédiateté est encore plus forte que sur un ordinateur. »
D'où l'importance de ces recommandations techniques.
- le poids d’un élément sur une page ne doit pas dépasser 50Ko,
- le nombre d’éléments doit être en-dessous de 50 éléments.
Le site mobile d’Opodo se place à la 6e place en termes de disponibilité et à la dernière en termes de performance. « Il compte 40 éléments ce qui est bien. Mais quatre éléments pèsent plus de 50Ko, dont un fichier Javascript de 277Ko.
Un poids beaucoup trop lourd pour qu'un site mobile s'ouvre rapidement. »
Quant à celui d'Air France, qui arrive en première position. Le poids de la page d'accueil est optimisé (0.2Mo) avec 36 éléments, alors que le site web enregistre un poids de 2.6Mo et 129 éléments. Cela explique l’écart des performants sur les différents canaux.
« Ce sont deux univers aux exigences différences tant en termes de services que de technologies.
Pour le site mobile, il faut moins de fonctionnalités, simplifier les services.
La notion d’immédiateté est encore plus forte que sur un ordinateur. »
D'où l'importance de ces recommandations techniques.
2014, l’année du mobile
L’année 2014 aura été sans conteste l’année du mobile.
Pour avoir une vision du phénomène, l’infographie de l’agence S4M a réuni les faits marquants de l’année passée : le rachat de WhatsApp par Facebook pour près de 22 milliards de dollars, le taux de pénétration de 30% des tablettes dans l'Hexagone.
De plus, d'après la Mobile Marketing Association France, plus d’un Français sur deux est mobinaute (55,6% de la population).
La part de personnes équipées d’un mobile a augmenté de 4,6 millions en un an selon Médiamétrie/Netratings.
Sur l’année 2014, il se sera vendu plus de 18 millions de Smartphones (soit +15% par rapport à 2013) et plus de 3 mobiles vendus sur 4 sont désormais des mobiles « intelligents ».
Tablette et mobile sont bel et bien rentrés dans le quotidien : dans 92% des cas par exemple, les tablettes sont utilisées à la maison et plus de 80% des mobinautes ont un usage quasi quotidien de l’internet mobile.
Un résultat en légère croissance par rapport à l’année précédente.
Sur les 3,3 millions d’acheteurs sur mobile en France, 43 % achètent au moins 1 fois par semaine, et l'on note une sur-représentation des 25-34 ans.
Alors prenez de l'avance et devenez "mobile".
Pour avoir une vision du phénomène, l’infographie de l’agence S4M a réuni les faits marquants de l’année passée : le rachat de WhatsApp par Facebook pour près de 22 milliards de dollars, le taux de pénétration de 30% des tablettes dans l'Hexagone.
De plus, d'après la Mobile Marketing Association France, plus d’un Français sur deux est mobinaute (55,6% de la population).
La part de personnes équipées d’un mobile a augmenté de 4,6 millions en un an selon Médiamétrie/Netratings.
Sur l’année 2014, il se sera vendu plus de 18 millions de Smartphones (soit +15% par rapport à 2013) et plus de 3 mobiles vendus sur 4 sont désormais des mobiles « intelligents ».
Tablette et mobile sont bel et bien rentrés dans le quotidien : dans 92% des cas par exemple, les tablettes sont utilisées à la maison et plus de 80% des mobinautes ont un usage quasi quotidien de l’internet mobile.
Un résultat en légère croissance par rapport à l’année précédente.
Sur les 3,3 millions d’acheteurs sur mobile en France, 43 % achètent au moins 1 fois par semaine, et l'on note une sur-représentation des 25-34 ans.
Alors prenez de l'avance et devenez "mobile".
Méthodologie de l’étude Keynote
La disponibilité correspond au taux d‘accès à la page d’accueil complète du site mobile (en %) et la performance traduit le temps d’affichage de la page d’accueil complète (en seconde).
Ce baromètre a été réalisé par Keynote, l'agence spécialisée dans la mesure et l'analyse digitale.
En ce qui concerne les mesures effectuées sur les sites mobiles, elles sont effectuées toutes les 15 minutes mais depuis un agent basé à Paris, sur le réseau Orange et sur un iPhone 5S (qui sert ici de référence pour l’ensemble des Smartphones pour cette étude).
Les mesures s’effectuent via la réseau LAN
Ce baromètre a été réalisé par Keynote, l'agence spécialisée dans la mesure et l'analyse digitale.
En ce qui concerne les mesures effectuées sur les sites mobiles, elles sont effectuées toutes les 15 minutes mais depuis un agent basé à Paris, sur le réseau Orange et sur un iPhone 5S (qui sert ici de référence pour l’ensemble des Smartphones pour cette étude).
Les mesures s’effectuent via la réseau LAN