A la Réunion, les réceptifs et les hôtels attendent le retour des touristes, mais peinent à imaginer les contours de l'été 2021, tout comme à la Guadeloupe et en Martinique - Crédit photo : Depositphotos
Le début d'année 2021 avait si bien commencé dans les territoires d'Oure-Mer.
Comme dans le monde d'avant, les hôtels affichaient complet, avec plus de 40 000 touristes venus de métropole pour flirter avec l'eau chaude des plages de Martinique et de Guadeloupe.
Malgré l'afflux massif, l'explosion des cas n'a pas eu lieu, mais le gouvernement a préféré prévenir face au risque des variants en imposant les motifs impérieux.
"Ca va très mal, car les motifs impérieux anéantissent toute l'offre. Nous n'avons plus de clients, ou presque et seulement des dépenses. Nous essayons de maintenir la tête hors de l'eau," confie Yves Brossard, propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
De l'autre côté du globe, à la Réunion, la situation n'est pas meilleure. Depuis maintenant trois mois, l'île n'a plus vu un seul voyageur.
"Les derniers clients sont partis en janvier dernier, depuis nous n'avons plus personnes. Autant les quelques hôtels ouverts fonctionnent avec les locaux, autant pour nous réceptifs c'est compliqué," souffle Murielle Fontaine, chargée de production pour Réunitours.
Sans touriste, mais aussi sans visibilité quant à une levée du verrou administratif empêchant les Métropolitains de bouger, les dossiers se font rares.
Pour son confrère Olivier Péchenard, les motifs impérieux ont entraîné un blackout de l'activité.
Comme dans le monde d'avant, les hôtels affichaient complet, avec plus de 40 000 touristes venus de métropole pour flirter avec l'eau chaude des plages de Martinique et de Guadeloupe.
Malgré l'afflux massif, l'explosion des cas n'a pas eu lieu, mais le gouvernement a préféré prévenir face au risque des variants en imposant les motifs impérieux.
"Ca va très mal, car les motifs impérieux anéantissent toute l'offre. Nous n'avons plus de clients, ou presque et seulement des dépenses. Nous essayons de maintenir la tête hors de l'eau," confie Yves Brossard, propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
De l'autre côté du globe, à la Réunion, la situation n'est pas meilleure. Depuis maintenant trois mois, l'île n'a plus vu un seul voyageur.
"Les derniers clients sont partis en janvier dernier, depuis nous n'avons plus personnes. Autant les quelques hôtels ouverts fonctionnent avec les locaux, autant pour nous réceptifs c'est compliqué," souffle Murielle Fontaine, chargée de production pour Réunitours.
Sans touriste, mais aussi sans visibilité quant à une levée du verrou administratif empêchant les Métropolitains de bouger, les dossiers se font rares.
Pour son confrère Olivier Péchenard, les motifs impérieux ont entraîné un blackout de l'activité.
Motif impérieux : un brouillard plus épais que le smog anglais
"Nous étions sur une bonne dynamique, avec de nombreuses réservations, puis en janvier tout s'est arrêté du jour au lendemain.
Depuis nous sommes dans le flou," rapporte le directeur général du réceptif Terres Métisses.
Ce qualificatif sera présent dans l'ensemble des bouches des réceptifs interrogés. Il est devenu impossible pour eux de se projeter quant à la saison estivale qui se présente.
Si certaines destinations européennes, comme la Croatie, ou long-courrier, à l'image des Seychelles, arrivent à produire un calendrier sur une reprise du tourisme international, dans les territoires d'Outre-mer les professionnels sont plongés en plein smog anglais.
Ce mélange de brouillard et de pollution est entré dans les livres d'histoire, comme la pire pollution atmosphérique de toute l'histoire du Royaume-Uni. L'année 2021 pourrait bien ressembler à celle de la catastrophe industrielle dans les Outre-mer, toujours à cause du brouillard.
"J'ai peur que d'autres destinations long-courriers ouvrent avant nous et que les Français se détournent des Antilles.
Il y a un protectionnisme extrême du gouvernement face aux variants, sauf qu'ils sont désormais sur le territoire," déplore Olivier Falise, le directeur d'Antilles Exception.
La crainte d'être les dindons de la farce gagne les DOM-TOM, à mesure que le mutisme de l'exécutif sur les conditions de suspension des motifs impérieux perdure.
Dans ces conditions, nul ne sait à quoi ressemblera l'été 2021. Les acteurs préfèrent arrêter les pronostics qui se retrouvent inévitablement déjoués par une décision étatique, ou une recrudescence des contaminations, depuis maintenant plus d'une année.
"Je reste prudent par rapport à la suite. Je préfère ne pas me prononcer. Après nous voulons refaire notre métier, c'est notre seule volonté," réclamerait presque le responsable de Terres Métisses.
La frilosité est d'autant plus d'actualité sur l'Île de la Réunion le Préfet vient de menacer la population d'un possible confinement, "si la situation ne s'améliore pas sous 15 jours" explique Murielle Fontaine.
Une menace qui ne plane pas, pour le moment, au-dessus des Antilles françaises.
Depuis nous sommes dans le flou," rapporte le directeur général du réceptif Terres Métisses.
Ce qualificatif sera présent dans l'ensemble des bouches des réceptifs interrogés. Il est devenu impossible pour eux de se projeter quant à la saison estivale qui se présente.
Si certaines destinations européennes, comme la Croatie, ou long-courrier, à l'image des Seychelles, arrivent à produire un calendrier sur une reprise du tourisme international, dans les territoires d'Outre-mer les professionnels sont plongés en plein smog anglais.
Ce mélange de brouillard et de pollution est entré dans les livres d'histoire, comme la pire pollution atmosphérique de toute l'histoire du Royaume-Uni. L'année 2021 pourrait bien ressembler à celle de la catastrophe industrielle dans les Outre-mer, toujours à cause du brouillard.
"J'ai peur que d'autres destinations long-courriers ouvrent avant nous et que les Français se détournent des Antilles.
Il y a un protectionnisme extrême du gouvernement face aux variants, sauf qu'ils sont désormais sur le territoire," déplore Olivier Falise, le directeur d'Antilles Exception.
La crainte d'être les dindons de la farce gagne les DOM-TOM, à mesure que le mutisme de l'exécutif sur les conditions de suspension des motifs impérieux perdure.
Dans ces conditions, nul ne sait à quoi ressemblera l'été 2021. Les acteurs préfèrent arrêter les pronostics qui se retrouvent inévitablement déjoués par une décision étatique, ou une recrudescence des contaminations, depuis maintenant plus d'une année.
"Je reste prudent par rapport à la suite. Je préfère ne pas me prononcer. Après nous voulons refaire notre métier, c'est notre seule volonté," réclamerait presque le responsable de Terres Métisses.
La frilosité est d'autant plus d'actualité sur l'Île de la Réunion le Préfet vient de menacer la population d'un possible confinement, "si la situation ne s'améliore pas sous 15 jours" explique Murielle Fontaine.
Une menace qui ne plane pas, pour le moment, au-dessus des Antilles françaises.
Une campagne de vaccination à la traine qui fait craindre le pire
Pour l'heure en Guadeloupe, les habitants gouttent à une vie normalisée, quand leurs voisins martiniquais souffrent d'un couvre-feu, une situation qui diffère largement par rapport à la Métropole, mais ce n'est pas la seule.
En effet, si sur le continent la campagne de vaccination a été longue au démarrage, les compteurs défilent puisque, désormais, près de 18% des Français ont reçu au moins une dose.
Dans les DOM-TOM les chiffres sont plus palots voire même inquiétants.
Seule La Martinique se rapproche des 5% de la population ayant reçu une dose, quand la Guadeloupe plafonne à deux fois mois, selon l'article de Sciences et Avenir du 7 avril 2021.
Des statistiques qui alarment les professionnels.
"Si nous attendons que la population locale soit vaccinée à 70 ou 80% pour atteindre l'immunité collective, alors nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Nous avons des doses à ne plus savoir quoi en faire, mais les gens ne veulent pas se faire vacciner," se plaint Olivier Falise.
Une affirmation partagée par le ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu, pour qui le problème ne vient pas de la livraison des vaccins, ni de l'Etat.
Il existerait dans les DOM-TOM, en plus d'une vraie défiance envers les décisions du gouvernement, mais aussi des laboratoires, un sentiment de ne pas être concerné par l'urgence de l'épidémie.
"La situation sanitaire a globalement été plus favorable ici. Cela peut s'expliquer par de multiples critères comme la chaleur, la ventilation et le fait que nos vies sont tournées vers l'extérieur.
La population ne se sent pas vraiment exposée au risque, même si les motifs impérieux montrent toute la fragilité de notre système de santé," analyse le propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
Sauf qu'avec un tel rythme l'année 2021 pourrait bien être une nouvelle fois hypothéquée.
Entre les motifs impérieux et une vaccination au compte-gouttes, pour les acteurs du tourisme, il parait de plus en plus compliqué de sauver l'été 2021.
Les regards se posent déjà sur la prochaine haute saison qui débutera en septembre prochain.
En effet, si sur le continent la campagne de vaccination a été longue au démarrage, les compteurs défilent puisque, désormais, près de 18% des Français ont reçu au moins une dose.
Dans les DOM-TOM les chiffres sont plus palots voire même inquiétants.
Seule La Martinique se rapproche des 5% de la population ayant reçu une dose, quand la Guadeloupe plafonne à deux fois mois, selon l'article de Sciences et Avenir du 7 avril 2021.
Des statistiques qui alarment les professionnels.
"Si nous attendons que la population locale soit vaccinée à 70 ou 80% pour atteindre l'immunité collective, alors nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Nous avons des doses à ne plus savoir quoi en faire, mais les gens ne veulent pas se faire vacciner," se plaint Olivier Falise.
Une affirmation partagée par le ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu, pour qui le problème ne vient pas de la livraison des vaccins, ni de l'Etat.
Il existerait dans les DOM-TOM, en plus d'une vraie défiance envers les décisions du gouvernement, mais aussi des laboratoires, un sentiment de ne pas être concerné par l'urgence de l'épidémie.
"La situation sanitaire a globalement été plus favorable ici. Cela peut s'expliquer par de multiples critères comme la chaleur, la ventilation et le fait que nos vies sont tournées vers l'extérieur.
La population ne se sent pas vraiment exposée au risque, même si les motifs impérieux montrent toute la fragilité de notre système de santé," analyse le propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
Sauf qu'avec un tel rythme l'année 2021 pourrait bien être une nouvelle fois hypothéquée.
Entre les motifs impérieux et une vaccination au compte-gouttes, pour les acteurs du tourisme, il parait de plus en plus compliqué de sauver l'été 2021.
Les regards se posent déjà sur la prochaine haute saison qui débutera en septembre prochain.
Une industrie qui craint une pénurie de main-d'oeuvre !
"Je crois à un redémarrage plutôt pour la Toussaint, surtout que juillet-août ne sont pas nos meilleurs mois.
D'autant plus que je ne crois pas à une reprise soutenue du long-courrier, je pense que l'offre sera encore assez faible," pense savoir le directeur d'Antilles Exception.
Et en attendant, que faire ? Pour les uns l'attente est longue, comme du côté de Réunitours, où les équipes sont en majorité au chômage partiel, en espérant un message divin.
"Nous n'aurons plus les mêmes chiffres qu'il y a deux ans, nous espérons juste un signe positif. Malgré tout, je reste confiante, car depuis la crise tous les regards sont tournés vers nous (Outre-mer, ndlr) et notamment la Réunion," lâche avec un brin d'optimisme, Murielle Fontaine.
L'arrêt n'est pas total, car de l'aveu de tous quelques dossiers tombent, mais loin de la frénésie d'antan.
Pendant ce temps, son confrère fait des repérages tout en essayant de se projeter sur ce que pourra être la saison prochaine, toutefois, il se retrouve confronté à une problématique de taille.
"L'absence de visibilité est frustrante. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas en vouloir à nos équipes qui se forment pour travailler dans d'autres secteurs," confie philosophe Olivier Péchenard, le directeur général du réceptif Terres Métisses.
La problématique devrait être commune à tout un secteur.
Dans les Antilles françaises, la question s'était déjà posée lors des vacances de Noël et en cas de reprise vite et forte, les acteurs auraient alors des difficultés à faire face à la demande.
"Nous sommes en retard au niveau de l'année dernière, c'est une certitude.
Après la plus grande inquiétude étant que les travailleurs indépendants ont quitté le secteur et nous risquons d'être bien démunis à la reprise," témoigne le directeur d'Antilles Exception.
Ces équipes avaient dû faire des horaires à rallonge pour faire face à la demande en décembre dernier. Si cette reprise est encore un mirage pour tous, elle doit se préparer et pour cela l'Etat doit libérer les entreprises.
"Il y aura des dégâts considérables, dans la capacité de financement des entreprises, car toute celles qui ont été fragilisées auront énormément de mal à se développer par la suite.
Nous ne mettons pas suffisamment l'accent sur la santé des sociétés et leur état financier à la sortie de la crise," craint Yves Brossard, propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
Pour l'heure la question des PGE n'a toujours pas été tranchée, par le ministère de l'Economie.
D'autant plus que je ne crois pas à une reprise soutenue du long-courrier, je pense que l'offre sera encore assez faible," pense savoir le directeur d'Antilles Exception.
Et en attendant, que faire ? Pour les uns l'attente est longue, comme du côté de Réunitours, où les équipes sont en majorité au chômage partiel, en espérant un message divin.
"Nous n'aurons plus les mêmes chiffres qu'il y a deux ans, nous espérons juste un signe positif. Malgré tout, je reste confiante, car depuis la crise tous les regards sont tournés vers nous (Outre-mer, ndlr) et notamment la Réunion," lâche avec un brin d'optimisme, Murielle Fontaine.
L'arrêt n'est pas total, car de l'aveu de tous quelques dossiers tombent, mais loin de la frénésie d'antan.
Pendant ce temps, son confrère fait des repérages tout en essayant de se projeter sur ce que pourra être la saison prochaine, toutefois, il se retrouve confronté à une problématique de taille.
"L'absence de visibilité est frustrante. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas en vouloir à nos équipes qui se forment pour travailler dans d'autres secteurs," confie philosophe Olivier Péchenard, le directeur général du réceptif Terres Métisses.
La problématique devrait être commune à tout un secteur.
Dans les Antilles françaises, la question s'était déjà posée lors des vacances de Noël et en cas de reprise vite et forte, les acteurs auraient alors des difficultés à faire face à la demande.
"Nous sommes en retard au niveau de l'année dernière, c'est une certitude.
Après la plus grande inquiétude étant que les travailleurs indépendants ont quitté le secteur et nous risquons d'être bien démunis à la reprise," témoigne le directeur d'Antilles Exception.
Ces équipes avaient dû faire des horaires à rallonge pour faire face à la demande en décembre dernier. Si cette reprise est encore un mirage pour tous, elle doit se préparer et pour cela l'Etat doit libérer les entreprises.
"Il y aura des dégâts considérables, dans la capacité de financement des entreprises, car toute celles qui ont été fragilisées auront énormément de mal à se développer par la suite.
Nous ne mettons pas suffisamment l'accent sur la santé des sociétés et leur état financier à la sortie de la crise," craint Yves Brossard, propriétaire de Primeahotels Guadeloupe.
Pour l'heure la question des PGE n'a toujours pas été tranchée, par le ministère de l'Economie.
Les DOM-TOM : ces destinations à réinventer pour conquérir le monde
Même si l'inquiétude est dans toutes les pensées et les phrases, les professionnels veulent regarder l'avenir avec optimisme.
Le tourisme est un secteur, où le doute n'est pas permis, tant les crises font partie du paysage et de l'activité.
"Nous y croyons fort, mais reste à savoir quand tout cela repartira. La Réunion est une destination jeune, nous avons encore beaucoup à faire et à prouver," médite Olivier Péchenard.
L'Île de l'océan Indien ne se rêve pas en nouvelle terre du tourisme de masse, mais plutôt d'un tourisme autour de l'authenticité et de la nature omniprésente.
Pour Murielle Fontaine, chargée de production chez Réunitours, c'est là-dessus que doit capitaliser la destination pour se démarquer.
"Nous avons encore un manque au niveau de l'écotourisme. Nous avons plus de demandes que de produits. Nous devons faire en sorte que les infrastructures s'adaptent."
Ce n'est pas la seule carence qui colle aux DOM-TOM. La principale étant que ces territoires sont trop dépendants du tourisme Hexagonal et par tant de pandémie mondiale, cela c'est encore accentué.
"Nous avons le choix entre la France ou la France comme pays émetteur de touristes, nous sommes mono-marché. Nous sommes très mal desservies, il n'y a plus aucune ligne par exemple aux USA," se plaint Olivier Falise.
Un constat qui est le même pour la Réunion, mais aussi la Guadeloupe, puisque l'île a perdu trois compagnies aériennes avec la crise. Pour une reprise franche et forte, il sera nécessaire de combler ce vide.
"Il va falloir rétablir le nombre de sièges aériens, en invitant les compagnies à venir chez nous. Pour cela, nous devons être attractifs aux yeux du monde, le sujet est là.
Je regrette que nous parlions dans le secteur plus des difficultés actuelles que de l'avenir. Le dernier grand plan de développement de l'industrie touristique en France date des années 1970," déplore Yves Brossard.
Alors que la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe ont tout pour devenir des best-seller dans les mois à venir, l'avenir pourrait lui aussi être radieux, si les destinations anticipent le tourisme de demain.
En attendant, de regarder au loin, tout le monde epsère que l'été ne se fera pas sans les DOM-TOM...
Le tourisme est un secteur, où le doute n'est pas permis, tant les crises font partie du paysage et de l'activité.
"Nous y croyons fort, mais reste à savoir quand tout cela repartira. La Réunion est une destination jeune, nous avons encore beaucoup à faire et à prouver," médite Olivier Péchenard.
L'Île de l'océan Indien ne se rêve pas en nouvelle terre du tourisme de masse, mais plutôt d'un tourisme autour de l'authenticité et de la nature omniprésente.
Pour Murielle Fontaine, chargée de production chez Réunitours, c'est là-dessus que doit capitaliser la destination pour se démarquer.
"Nous avons encore un manque au niveau de l'écotourisme. Nous avons plus de demandes que de produits. Nous devons faire en sorte que les infrastructures s'adaptent."
Ce n'est pas la seule carence qui colle aux DOM-TOM. La principale étant que ces territoires sont trop dépendants du tourisme Hexagonal et par tant de pandémie mondiale, cela c'est encore accentué.
"Nous avons le choix entre la France ou la France comme pays émetteur de touristes, nous sommes mono-marché. Nous sommes très mal desservies, il n'y a plus aucune ligne par exemple aux USA," se plaint Olivier Falise.
Un constat qui est le même pour la Réunion, mais aussi la Guadeloupe, puisque l'île a perdu trois compagnies aériennes avec la crise. Pour une reprise franche et forte, il sera nécessaire de combler ce vide.
"Il va falloir rétablir le nombre de sièges aériens, en invitant les compagnies à venir chez nous. Pour cela, nous devons être attractifs aux yeux du monde, le sujet est là.
Je regrette que nous parlions dans le secteur plus des difficultés actuelles que de l'avenir. Le dernier grand plan de développement de l'industrie touristique en France date des années 1970," déplore Yves Brossard.
Alors que la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe ont tout pour devenir des best-seller dans les mois à venir, l'avenir pourrait lui aussi être radieux, si les destinations anticipent le tourisme de demain.
En attendant, de regarder au loin, tout le monde epsère que l'été ne se fera pas sans les DOM-TOM...