Lors du Comité filière tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne a annoncé que la France négociait avec Bruxelles pour une remise à plat du système des PGE - Depositphotos @artjazz
"Nous connaissant une nouvelle vague avec le variant omicron, le mot vague et approprié, au regard du nombre fulgurant de contaminations.
A partir de lundi prochain, un projet de loi sera présenté pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal.
C'est grâce au sérieux, que nous pourrons maintenir le cap, sans aller plus loin dans les mesures restrictives," a introduit Jean-Baptiste Lemoyne, au moment d'ouvrir cet énième Comité de Filière tourisme.
Un point sera fait à ce sujet début de semaine prochaine, alors que la rumeur d'un couvre-feu se fait de plus en plus persistante.
En attendant, plusieurs aides ont déjà été actées pour soutenir les acteurs en difficulté comme les discothèques, l'événementiel ou encore les agences de voyages.
"j'ai fait un point spécifique avec la montagne, suite à l'interdiction des séjours touristiques des Britanniques. L'impact est réel, d'ores et déjà un plan de communication va être déployé par Atout France, pour la clientèle nationale" a poursuivi le ministre délégué en charge du tourisme.
Suite à cette introduction succincte, Jean-Baptiste Lemoyne a laissé la parole à des professionnels, dont l'activité est pour certains grandement déprimée.
A partir de lundi prochain, un projet de loi sera présenté pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal.
C'est grâce au sérieux, que nous pourrons maintenir le cap, sans aller plus loin dans les mesures restrictives," a introduit Jean-Baptiste Lemoyne, au moment d'ouvrir cet énième Comité de Filière tourisme.
Un point sera fait à ce sujet début de semaine prochaine, alors que la rumeur d'un couvre-feu se fait de plus en plus persistante.
En attendant, plusieurs aides ont déjà été actées pour soutenir les acteurs en difficulté comme les discothèques, l'événementiel ou encore les agences de voyages.
"j'ai fait un point spécifique avec la montagne, suite à l'interdiction des séjours touristiques des Britanniques. L'impact est réel, d'ores et déjà un plan de communication va être déployé par Atout France, pour la clientèle nationale" a poursuivi le ministre délégué en charge du tourisme.
Suite à cette introduction succincte, Jean-Baptiste Lemoyne a laissé la parole à des professionnels, dont l'activité est pour certains grandement déprimée.
Un besoin de soutien pour l'hôtellerie et restauration !
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Et Marie-Reine Fischer, la vice-présidente du Comité de Filière Toursime et représentante d'ADN tourisme a ouvert le balle.
"A la montagne, les constats sont disparates, avec tout de même des niveaux de réservations s'avère satisfaisante, avec une bonne dynamique sur la clientèle française.
Le recul de fréquentation sur les résidences de tourisme, villages clubs et les stations internationales en raison des décisions vis-à-vis du Royaume-Uni.
De façon générale, les professions ont un grand besoin d'information régulière."
Pour l'hôtellerie et restauration, les besoins sont déjà plus concrets. Les responsables réclament un retour des aides, alors que les Français ne savent plus sur quel pied danser, face à la situation sanitaire.
"Il y a une grande incertitude et inquiétude, pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie.
La restauration fait face à un problème énorme avec des annulations de réservations.
Les responsables souhaitent savoir s'ils peuvent espérer que leurs demandes d'aides soient prises en compte, en raison des difficultés qu'ils connaissent, a expliqué Hervé Becam, le vice-président de l'UMIH.
Un dispositif rétroactif pourrait être mis en place pour prendre en compte les difficultés de décembre, a dévoilé le ministre délégué en charge du tourisme.
Et Jean Virgil Crance de poursuivre, avec un constat bien plus pessimiste et négatif.
"La situation actuelle est très difficile, avec une hôtellerie haut de gamme, dans une situation totalement catastrophique qui affiche une fréquentation ne dépassant parfois pas 10 ou 15%.
L'Europe a relevé les plafonds d'aides, quand allons-nous avoir une extension des plafonds en France ? Même si nous avons eu un accord de principe de votre part.
La situation se crispe beaucoup, avec des annonces quotidiennes du gouvernement, comme par exemple la généralisation du télétravail," analyse le président GNC - UMIH.
"A la montagne, les constats sont disparates, avec tout de même des niveaux de réservations s'avère satisfaisante, avec une bonne dynamique sur la clientèle française.
Le recul de fréquentation sur les résidences de tourisme, villages clubs et les stations internationales en raison des décisions vis-à-vis du Royaume-Uni.
De façon générale, les professions ont un grand besoin d'information régulière."
Pour l'hôtellerie et restauration, les besoins sont déjà plus concrets. Les responsables réclament un retour des aides, alors que les Français ne savent plus sur quel pied danser, face à la situation sanitaire.
"Il y a une grande incertitude et inquiétude, pour les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie.
La restauration fait face à un problème énorme avec des annulations de réservations.
Les responsables souhaitent savoir s'ils peuvent espérer que leurs demandes d'aides soient prises en compte, en raison des difficultés qu'ils connaissent, a expliqué Hervé Becam, le vice-président de l'UMIH.
Un dispositif rétroactif pourrait être mis en place pour prendre en compte les difficultés de décembre, a dévoilé le ministre délégué en charge du tourisme.
Et Jean Virgil Crance de poursuivre, avec un constat bien plus pessimiste et négatif.
"La situation actuelle est très difficile, avec une hôtellerie haut de gamme, dans une situation totalement catastrophique qui affiche une fréquentation ne dépassant parfois pas 10 ou 15%.
L'Europe a relevé les plafonds d'aides, quand allons-nous avoir une extension des plafonds en France ? Même si nous avons eu un accord de principe de votre part.
La situation se crispe beaucoup, avec des annonces quotidiennes du gouvernement, comme par exemple la généralisation du télétravail," analyse le président GNC - UMIH.
"La situation est extrêmement alarmante pour les agents de voyages aux Antilles et à la Réunion"
Jean-Baptiste Lemoyne a convenu de revoir les syndicats de l'hôtellerie et restauration début janvier pour faire un point sur l'impact du coronavirus et des restrictions gouvernementales sur l'activité.
"La situation est extrêmement déprimée pour le secteur. Si l'écoute est de très bonne qualité au sein du ministère, nous avons reçu la prise en charge des coûts fixes, mais nous n'avons aucune visibilité sur la poursuite des aides.
Les clients ne se projettent pas, et nos salariés sont au travail. Nous redemandons une exonération des charges sociales., pour soulager les entreprises.
Autre point, la situation est elle aussi extrêmement alarmante financièrement, pour les agents de voyages aux Antilles et à la Réunion," a expliqué Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
Malheureusement, concernant la Réunion, le ministre délégué au Tourisme a été clair, le gouvernement ne va pas se battre contre la Préfecture.
Autant Jean-Baptiste Lemoyne s'estime être toujours "volontaire pour les combats" afin de soutenir la distribution, pour lui sur ce sujet, ce n'est pas une bonne lutte à mener.
Il n'y aura donc pas de retour sur la fermeture des frontières entre la Réunion et Maurice.
Du côté des Domaines Skiables Français, rien n'a signalé, le soleil rayonne au-dessus des sommets, la poudreuse est tombée en grande quantité et les skieurs sont présents.
Malgré tout, les représentants de la montagne réclament un renforcement des contrôles des pass sanitaires, par les autorités compétentes. l'enjeu est de créer un réflexe auprès des visiteurs et d'assurer la poursuite de la saison.
"La situation est extrêmement déprimée pour le secteur. Si l'écoute est de très bonne qualité au sein du ministère, nous avons reçu la prise en charge des coûts fixes, mais nous n'avons aucune visibilité sur la poursuite des aides.
Les clients ne se projettent pas, et nos salariés sont au travail. Nous redemandons une exonération des charges sociales., pour soulager les entreprises.
Autre point, la situation est elle aussi extrêmement alarmante financièrement, pour les agents de voyages aux Antilles et à la Réunion," a expliqué Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
Malheureusement, concernant la Réunion, le ministre délégué au Tourisme a été clair, le gouvernement ne va pas se battre contre la Préfecture.
Autant Jean-Baptiste Lemoyne s'estime être toujours "volontaire pour les combats" afin de soutenir la distribution, pour lui sur ce sujet, ce n'est pas une bonne lutte à mener.
Il n'y aura donc pas de retour sur la fermeture des frontières entre la Réunion et Maurice.
Du côté des Domaines Skiables Français, rien n'a signalé, le soleil rayonne au-dessus des sommets, la poudreuse est tombée en grande quantité et les skieurs sont présents.
Malgré tout, les représentants de la montagne réclament un renforcement des contrôles des pass sanitaires, par les autorités compétentes. l'enjeu est de créer un réflexe auprès des visiteurs et d'assurer la poursuite de la saison.
PGE : "nous sommes en négociation avec Bruxelles"
"Je serais peut être un peu moins optimiste que mes collègues de la montagne, les clientèles étrangères en janvier sont extrêmement importantes. Elles représentent près de 80% pour certaines stations.
Des tour-opérateurs anglais vont sans doute disparaître. Je souhaite des dispositifs d'accompagnement renforcés pour les sociaux pros touchés. J'ai lu qu'Olivier Véran a dit que le Variant Omicron est présent partout en Europe, qu'il évolue de manière exponentielle.
Nous avons fermé nos frontières avec le Royaume-Uni, est-ce qu'il y a une maintenant une justification sanitaire ? Puisque le variant est partout, dont en France," a demandé Vincent Rolland, coprésident de L’Agence Savoie Mont-Blanc.
Et le ministre de revenir sur ses récentes déclarations, sur un hiver "bleu blanc rouge".
Ce n'est pas tout, car des discussions seront menées avec Jean-Luc Bloch (France Montagne) et Caroline Leboucher (Atout France) pour que la prochaine campagne de communication soit plus axée sur les régions.
Sur les aides, la députée Pascale Fontenel-Personne a rappelé que le dispositif coûts fixes ne suffit pas et que les PGE représentent une vigilance toute particulière.
"Concernant les PGE, nous sommes en négociation avec Bruxelles, pour remettre à plat l'ensemble de la dette des entreprises, sans passer par la voie du Tribunal.
L'ensemble des créanciers sont prêts à consentir un effort. Nous travaillons avec Bruxelles sur ce sujet " a dévoilé Jan-Baptiste Lemoyne.
Des tour-opérateurs anglais vont sans doute disparaître. Je souhaite des dispositifs d'accompagnement renforcés pour les sociaux pros touchés. J'ai lu qu'Olivier Véran a dit que le Variant Omicron est présent partout en Europe, qu'il évolue de manière exponentielle.
Nous avons fermé nos frontières avec le Royaume-Uni, est-ce qu'il y a une maintenant une justification sanitaire ? Puisque le variant est partout, dont en France," a demandé Vincent Rolland, coprésident de L’Agence Savoie Mont-Blanc.
Et le ministre de revenir sur ses récentes déclarations, sur un hiver "bleu blanc rouge".
Ce n'est pas tout, car des discussions seront menées avec Jean-Luc Bloch (France Montagne) et Caroline Leboucher (Atout France) pour que la prochaine campagne de communication soit plus axée sur les régions.
Sur les aides, la députée Pascale Fontenel-Personne a rappelé que le dispositif coûts fixes ne suffit pas et que les PGE représentent une vigilance toute particulière.
"Concernant les PGE, nous sommes en négociation avec Bruxelles, pour remettre à plat l'ensemble de la dette des entreprises, sans passer par la voie du Tribunal.
L'ensemble des créanciers sont prêts à consentir un effort. Nous travaillons avec Bruxelles sur ce sujet " a dévoilé Jan-Baptiste Lemoyne.
Autocariste : "un carnet de commandes est estimé à 11% en janvier 2022"
Autre secteur pour lequel les PGE sont une problématique importante, mais pour qui l'urgence n'est autre que de survivre, à savoir les autocaristes.
"La perte de chiffre d'affaires sur 2021 va atteindre -65% par rapport à 2019. Le carnet de commandes 2022 est estimé à 11% en janvier, 17% pour février et 27% en mars 2022.
Nous avons de gros problèmes de trésorerie pour rembourser les échéances et les PGE, avec une reprise de l'activité au 2nd semestre 2022.
Le moral des chefs d'entreprises est au plus bas, avec des acteurs qui ne savent pas comment ils vont survivre durant ces 3 prochains mois," a retranscrit Anne-Gaëlle Simon, la déléguée générale adjointe de la FNTV.
Pour le moment, aucun plan de soutien n'est prévu pour ce segment, mais le ministère doit se pencher prochainement dessus, au regard des chiffres relativement inquiétants dévoilés par le syndicat.
Autre secteur sinistré l'aérien poursuit sa crise, avec une contraction de l'activité qui sera sans doute de -30% encore en 2022.
Pour conclure, Jean-Baptiste Lemoyne a décidé d'engager le total soutien de l'Etat, pour une industrie qui représentait avant la crise près de 7% du PIB.
"Nous ne sommes pas là pour vous laisser tomber dans ces moments difficiles. Nous vous soutiendrions, comme nous le faisons depuis 2 ans."
"La perte de chiffre d'affaires sur 2021 va atteindre -65% par rapport à 2019. Le carnet de commandes 2022 est estimé à 11% en janvier, 17% pour février et 27% en mars 2022.
Nous avons de gros problèmes de trésorerie pour rembourser les échéances et les PGE, avec une reprise de l'activité au 2nd semestre 2022.
Le moral des chefs d'entreprises est au plus bas, avec des acteurs qui ne savent pas comment ils vont survivre durant ces 3 prochains mois," a retranscrit Anne-Gaëlle Simon, la déléguée générale adjointe de la FNTV.
Pour le moment, aucun plan de soutien n'est prévu pour ce segment, mais le ministère doit se pencher prochainement dessus, au regard des chiffres relativement inquiétants dévoilés par le syndicat.
Autre secteur sinistré l'aérien poursuit sa crise, avec une contraction de l'activité qui sera sans doute de -30% encore en 2022.
Pour conclure, Jean-Baptiste Lemoyne a décidé d'engager le total soutien de l'Etat, pour une industrie qui représentait avant la crise près de 7% du PIB.
"Nous ne sommes pas là pour vous laisser tomber dans ces moments difficiles. Nous vous soutiendrions, comme nous le faisons depuis 2 ans."