Le paiement bi-mensuel du BSP se mettra en place dès le 30 avril 2017.
Interrogé à l'occasion du salon Ditex à Avignon, Jean-Pierre Mas, président du syndicat Les Entreprises du Voyage est revenu sur ce système de paiement qu'il juge "anormal", bien qu'annoncé depuis maintenant deux ans.
Pour s'y préparer, le syndicat a demandé aux agences de voyages adhérentes d'avertir leurs clients, "de manière à resserrer les délais de paiement".
Toutefois, Jean-Pierre Mas s'attend à ce que le sujet provoque "des effets de tension dans la trésorerie des entreprises, qui peuvent amener à les déstabiliser.
Ce paiement est anormal, puisque nous transférons l'argent des clients à des compagnies aériennes dont la fiabilité n'est pas toujours garantie et qui perçoivent cette recette avant d'avoir assuré la prestation, puisque le délai moyen en France, entre une émission de billet et le début de sa consommation est de 32 jours.
Et avec un délai moyen qui va être de 22 jours, ils ont donc 10 jours d'avance de trésorerie pour une prestation non fournie."
Interrogé à l'occasion du salon Ditex à Avignon, Jean-Pierre Mas, président du syndicat Les Entreprises du Voyage est revenu sur ce système de paiement qu'il juge "anormal", bien qu'annoncé depuis maintenant deux ans.
Pour s'y préparer, le syndicat a demandé aux agences de voyages adhérentes d'avertir leurs clients, "de manière à resserrer les délais de paiement".
Toutefois, Jean-Pierre Mas s'attend à ce que le sujet provoque "des effets de tension dans la trésorerie des entreprises, qui peuvent amener à les déstabiliser.
Ce paiement est anormal, puisque nous transférons l'argent des clients à des compagnies aériennes dont la fiabilité n'est pas toujours garantie et qui perçoivent cette recette avant d'avoir assuré la prestation, puisque le délai moyen en France, entre une émission de billet et le début de sa consommation est de 32 jours.
Et avec un délai moyen qui va être de 22 jours, ils ont donc 10 jours d'avance de trésorerie pour une prestation non fournie."
Les Entreprises du Voyage montent au créneau
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Les Entreprises du Voyage mènent, par conséquent, une action juridique sous deux angles : l'abus de position dominante et la modification unilatérale des contrats d'adhésion.
"On ne discute pas à égalité, IATA procède à une modification unilatérale d'une des conditions essentielles de ce contrat, sans contrepartie".
Le syndicat a également saisi les pouvoirs publics. Il a notamment reçu une réponse du Secrétaire d'Etat aux Transports, "qui se dit préoccupé, mais n'a pas les moyens de réglementer une relation qui ne dépend pas des pouvoirs publics."
Ces derniers sont "inquiets", selon Jean-Pierre Mas, "du risque de déstabilisation des entreprises avec des conséquences sur l'emploi, que pourrait provoquer l'application de cette mesure".
Et de conclure : "j'ai déjà montré à IATA où était la marche arrière, ils savent qu'elle existe, ils n'ont qu'à l'utiliser".
"On ne discute pas à égalité, IATA procède à une modification unilatérale d'une des conditions essentielles de ce contrat, sans contrepartie".
Le syndicat a également saisi les pouvoirs publics. Il a notamment reçu une réponse du Secrétaire d'Etat aux Transports, "qui se dit préoccupé, mais n'a pas les moyens de réglementer une relation qui ne dépend pas des pouvoirs publics."
Ces derniers sont "inquiets", selon Jean-Pierre Mas, "du risque de déstabilisation des entreprises avec des conséquences sur l'emploi, que pourrait provoquer l'application de cette mesure".
Et de conclure : "j'ai déjà montré à IATA où était la marche arrière, ils savent qu'elle existe, ils n'ont qu'à l'utiliser".