Avec les restrictions voyages la baisse est plus marquée pour la clientèle internationale avec -78% de séjours versus -56% pour la clientèle française - DepositPhotos, Iakov
La région Paris-Ile-de-France a dévoilé les chiffres du tourisme pour l'année 2020.
Le secteur accuse une chute historique et un recul "inégalé".
Avec 17,5 millions de touristes accueillis en 2020, dont 12,6 millions de Français, Paris Île-de-France a perdu 33,1 millions de touristes par rapport à 2019.
Dans le même temps, 6,4 milliards d'euros de recettes touristiques ont été générées, soit une perte de 15,5 milliards d'euros par rapport à 2019.
Avec les restrictions voyages la baisse est plus marquée pour la clientèle internationale avec -78% de séjours versus -56% pour la clientèle française.
En termes de volumes, les replis sont de -17,4 millions de touristes internationaux et -15,7 millions de touristes français.
Le secteur accuse une chute historique et un recul "inégalé".
Avec 17,5 millions de touristes accueillis en 2020, dont 12,6 millions de Français, Paris Île-de-France a perdu 33,1 millions de touristes par rapport à 2019.
Dans le même temps, 6,4 milliards d'euros de recettes touristiques ont été générées, soit une perte de 15,5 milliards d'euros par rapport à 2019.
Avec les restrictions voyages la baisse est plus marquée pour la clientèle internationale avec -78% de séjours versus -56% pour la clientèle française.
En termes de volumes, les replis sont de -17,4 millions de touristes internationaux et -15,7 millions de touristes français.
Les nuitées hôtelières sont en repli de 68%
"Après un début d'année prometteur malgré le commencement de la crise sanitaire en Asie et la poursuite des mouvements sociaux en France, l'activité touristique s'est arrêtée à partir de la mi-mars. Une certaine reprise a été constatée dès le 11 mai, date de fin du 1er confinement en France, jusqu'au 31 octobre, date du début du second confinement." indique un communiqué de presse.
Le tourisme à Paris Île-de-France a pu ainsi bénéficier d'une période de répit notamment entre juillet et octobre avec une activité portée essentiellement par les Franciliens, les Français et quelques clientèles de proximité (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Italie), notamment au cours des mois de juillet et août.
Les hôteliers ont subi de plein fouet l'absence des clientèles d'affaires et internationales : sur l'ensemble de l'année 2020, les nuitées hôtelières sont en repli de 68% par rapport à 2019 alors que pour les locations et meublés saisonnières, la baisse est plus modérée (-55%).
L'absence de clientèle internationale a particulièrement touché les hôtels parisiens, 70% de leur chiffre d'affaire étant généré par celle-ci, et les hôtels haut de gamme.
Le tourisme à Paris Île-de-France a pu ainsi bénéficier d'une période de répit notamment entre juillet et octobre avec une activité portée essentiellement par les Franciliens, les Français et quelques clientèles de proximité (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Italie), notamment au cours des mois de juillet et août.
Les hôteliers ont subi de plein fouet l'absence des clientèles d'affaires et internationales : sur l'ensemble de l'année 2020, les nuitées hôtelières sont en repli de 68% par rapport à 2019 alors que pour les locations et meublés saisonnières, la baisse est plus modérée (-55%).
L'absence de clientèle internationale a particulièrement touché les hôtels parisiens, 70% de leur chiffre d'affaire étant généré par celle-ci, et les hôtels haut de gamme.
Fréquentation des musées en berne
La fréquentation des musées et monuments a été aussi fortement impactée par la baisse généralisée de la demande dans un contexte marqué par 140 jours de fermeture exceptionnelle. C'est le cas du musée du Louvre qui annonce une baisse de 72% de sa fréquentation ou du domaine de Versailles avec une baisse de 76% de fréquentation par rapport à la même période en 2019.
Le tourisme d'affaires n'est pas épargné. Il peut représenter jusqu'à la moitié des nuitées hôtelières totales enregistrées selon les années.
La pandémie a eu d'énormes répercussions sur la tenue de nombreux salons et événements professionnels, diminuant d'autant le nombre d'exposants et de visiteurs présents à Paris Île-de-France tout au long de l'année 2020.
Les rencontres d'affaires demeurent cependant un puissant levier de relance économique pour la sortie de crise sanitaire ajoute le communiqué de presse
Pour Eric Jeunemaitre, Président du Comité Régional du Tourisme Paris Île-de-France : « Le secteur du tourisme à Paris Île-de-France vient de vivre une année inédite, comme partout dans le monde. Le Comité Régional du Tourisme avec la Région continue de se mobiliser en mettant tout en œuvre pour soutenir les professionnels du secteur au plus près de leurs besoins. Travailler ensemble au maintien de l'activité et se préparer à ré-accueillir les visiteurs en fonction des évolutions de la situation sanitaire, voilà notre objectif pour les mois à venir ».
Le tourisme d'affaires n'est pas épargné. Il peut représenter jusqu'à la moitié des nuitées hôtelières totales enregistrées selon les années.
La pandémie a eu d'énormes répercussions sur la tenue de nombreux salons et événements professionnels, diminuant d'autant le nombre d'exposants et de visiteurs présents à Paris Île-de-France tout au long de l'année 2020.
Les rencontres d'affaires demeurent cependant un puissant levier de relance économique pour la sortie de crise sanitaire ajoute le communiqué de presse
Pour Eric Jeunemaitre, Président du Comité Régional du Tourisme Paris Île-de-France : « Le secteur du tourisme à Paris Île-de-France vient de vivre une année inédite, comme partout dans le monde. Le Comité Régional du Tourisme avec la Région continue de se mobiliser en mettant tout en œuvre pour soutenir les professionnels du secteur au plus près de leurs besoins. Travailler ensemble au maintien de l'activité et se préparer à ré-accueillir les visiteurs en fonction des évolutions de la situation sanitaire, voilà notre objectif pour les mois à venir ».