Paris : l'ouverture des boutiques le dimanche, un espoir pour le tourisme

Paris est encore la première destination touristique au monde mais elle ne tient que le troisième rang concernant les dépenses réalisées par touriste !

Une incongruité bien française due aux crises de nerfs traversant notre pays, dès que l'on aborde la question du travail le dimanche.

Avec la mondialisation en matière touristique, cette fantaisie gauloise ne tient désormais absolument plus la route.

En effet, partout dans les grandes capitales européennes comme Madrid, Londres, Rome ou Berlin, les magasins sont ouverts le jour du Seigneur.

D'où l'incompréhension des touristes étrangers en visite à Paris ne comprenant rien à nos subtilités administratives, lesquelles compliquent encore plus le problème en faisant que nos grands magasins du boulevard Haussmann tiennent leurs portes closes alors que les enseignes situées Rue de Rivoli ou sur les Champs-Elysées sont grandes ouvertes !

Alléluia. Depuis la semaine dernière, il semble que le maire de Paris, Bertrand Delanoë après avoir été contre l'expansion des zones touristiques (Champs-Elysées ou le Marais) vient de faire savoir qu'il était prêt à revoir sa position sous condition, on s'en doute, d'un dialogue social.

Compte tenu du contexte politique de la capitale, une partie de la gauche étant toujours fortement hostile à ces ouvertures, le PS semble toutefois plus favorable à cette volte-face.

D'autant que selon un sondage Ipsos, 80% des Franciliens se disent favorables à cette fameuse ouverture dominicale. Si l'on y ajoute l'impérieuse lutte contre le chômage (les grands magasins, pour leur part, prévoyant la création de 600 emplois), une bonne nouvelle ne me semble donc plus impossible dans les prochains mois.

Cette difficulté d'adaptation à ce monde en pleine transformation m’apparaît vraiment anachronique et d'une irritante obstination.

Elle finit même par devenir dangereuse, très dangereuse pour notre pays. Hélas, elle se manifeste également dans les professions du tourisme.

Notre Léa, (dont j'ignore tout) en la pourfendant dans sa remarquable chronique de lundi dernier, entre dans le détail fonctionnel du travail des agents de voyages.

Elle pénètre courageusement et avec le sourire dans le dur, en s'appuyant sur des arguments et des faits incontestables. Ceux qui ne veulent pas l'entendre doivent encore réfléchir afin de finir par "se bouger".

Là également : "mieux vaut tard que jamais !"

Dans ma chronique de la semaine dernière sur les présidents du SNAV, j'évoquais notamment le cas de Georges Colson.

Afin de couper court à la moindre interprétation malveillante, je tiens à préciser, avant toutes analyses, que ce dernier a été d'abord victime des affres d'une haine familiale et des retombées du Printemps Arabe, mais également et, certainement pour une bonne part, d'une confiance usurpée par certains de ses collaborateurs.

Confiance qui avait été à l'origine de son choix personnel pour accepter la présidence du syndicat. Mais nous sommes nombreux à en avoir fait l'expérience, nul n'est à l'abri de la trahison !

Georges est un type bien.

N'attendant personnellement rien de personne, je suis d'autant plus à l'aise pour lui confirmer publiquement mon respect pour la discrétion douloureuse et digne qui fut la sienne alors qu'il se battait farouchement pour sauver FRAM.

En fonction de ma conception du journalisme, il m'importait également d'apporter cette précision.

Et comme toujours : pdoulcet@me.com

Correspondant de guerre en Indochine et en Algérie (le voyage déjà...) Pierre Doulcet est à l'origine de la création des rubriques Tourisme à Europe 1, Télé 7 Jours et l'Echo de la Mode.

Mais cela ne lui suffisait pas.

Aussi, est-il allé crescendo : lancement avec Maurice Beaudoin (Figaro Magazine) de Vacances Magazine, puis création des titres professionnels VM 7, Tour Hebdo, le Quotidien du Tourisme et pour finir, l'Univers des Voyages.

Pierre Doulcet figure aussi parmi les sept fondateurs de TOP RESA.